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Poésie néo-classique
Damy : Je réfléchis [Sélection GL]
 Publié le 27/07/25  -  10 commentaires  -  752 caractères  -  162 lectures    Autres textes du même auteur

L'intelligence artificielle est-elle le contraire de la bêtise humaine ?


Je réfléchis [Sélection GL]



L’intelligence tu n’as pas,
Ton cerveau n’est qu’algorithmique ;
Mais pour éviter des faux pas,
Oui, je me sers de ta technique !

Les hommes ont su programmer
Grâce à la science informatique
Des probables et les nommer
Avec un sens froid de l’éthique !

Pour le pire et pour le meilleur
Tu sers d’outil partout au monde.
Je me positionne en veilleur,
S’il est besoin je ferai fronde.

Sans pensée et sans émotion
Tu cites les plus grands poètes ;
Tu n’as pourtant pas la notion
Qu’écrire et lire sont des fêtes.

Je ne pourrai jamais toucher
Ta peau ni sentir le délice
Que m’offre à l’heure du coucher
Le sein de ma fidèle Alice.


 
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   Dimou   
14/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Putain yes un poème sur cette ia de cadavre.

Effectivement, vous y êtes, le manque d'émotion et de réelle peau, vous n'êtes pas dans le réactionnaire et le constat est juste froid, sans apostrophe puérile et superfétatoire. Moi je sais pas faire comme vous je suis réac au dernier degré.

J'ai aimé dans ce poème la précision de l'intention, qui conduit aux deux ultimes vers, qui se suffiraient presque à eux seuls...

Votre Alice a de la chance elle tient un super Artiste dans ses résilles, que cette ia ne pourra jamais revêtir comme elle revêt ses habits de fausse amie créatrice.

Dimou en EL

   papipoete   
15/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
néo classique
Sa majesté IA, au bout de ma plume s'est accrochée, et plus de recherches de rimes, de synonymes...elle trouve tout plus vite que l'éclair !
Même mes neurones ne chauffent pas, plus le temps, battus à plat de couture ; tu épates qui te lit, en citant les plus grands poètes et de leurs plus célèbres vers mais
- jamais tu n'auras l'immense privilège qu'est le miens...toucher " pour de vrai " le sein de ma fidèle Alice "
NB bien tourné cet examen de conscience, où le héros succombe à la tentation de ne pas " se fouler la rate "
Si IA pouvait négocier la PAIX, quelle révolution...
- oh IA, je voudrais la famille Tuyau de Poil, avec des parents intelligents, des enfants surdoués qu'un drame du jardin, vient émouvoir " leur amie la rose est morte ce matin " ; en décasyllabes classiques.
la 3e strophe pourrait servir de parapet face aux dérapages, et la dernière a ma préférence.
je pense que " émotion et notion " sans la diérèse en classique, justifie le néo classique, dans ces octosyllabes que j'affectionne personnellement dans ma poésie
papipoète

   Lebarde   
16/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
A défaut de connaître les services qu’elle peut apporter, on en parle vraiment beaucoup sans doute beaucoup trop à mon sens, en ce moment au point d’y consacrer un poème dont on n’a pas encore oser lui confier l’écriture
Par curiosité, j’ai une fois demandé à une IA, je ne sais plus laquelle, je ne suis pas spécialiste, de proposer un sonnet classique en alexandrins sur un thème tout simple.

Après trois ou quatre propositions par retour de mail toutes aussi nulles et sans intérêt tant sur le fond que sur la forme, que je lui demandais de revoir, sans amélioration aucune, l’IA a fini par jeter l’éponge et reconnu être dans l’incapacité de répondre à mes exigences pourtant bien simples.
Alors amis poètes, restons zens et continuons à faire parler nos cœurs et à mobiliser nos intelligences humaines .

Vous avez abordé ce problème en y mettant la touche de poésie qui convient
« Je me positionne en veilleur
S’il est besoin je ferai frond »

Je ne retiendrai que l’humanité de la dernière strophe sans saisir le sens de l’exergue ni du titre d’ailleurs “Je réfléchis”

   Donaldo75   
24/7/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
L’exergue m’a fait marrer, c’est déjà ça. Pour ce qui est du poème, au vu du thème, il m’a semblé bien discouru, du genre argumenté.

« Pour le pire et pour le meilleur
Tu sers d’outil partout au monde.
Je me positionne en veilleur,
S’il est besoin je ferai fronde. »

L’idée est là, claire, expliquée presque, dans une forme travaillée ; pourtant, c’est froid, scolaire, mécanique, donnant presque l’impression que ce quatrain a été écrit par une IA. Pour dire.

« Je ne pourrai jamais toucher
Ta peau ni sentir le délice
Que m’offre à l’heure du coucher
Le sein de ma fidèle Alice. »

Idem ici. Où est l’émotion ? Ou alors, c’est un humanoïde à la Asimov qui parle et sa fidèle Alice est du même modèle que lui.

   Myndie   
27/7/2025
Bonjour Damy,

Moi qui suis habituellement une admiratrice enthousiaste de vos écrits, de votre poésie parfaitement mise au service de votre inspiration, je dois dire que cette fois, je partage les avis de Lebarde et Donaldo. Cette IA qui suscite tant de débats et de controverses, on en parle déjà beaucoup (trop) en forum ; j'ai mon avis, je connais ma position et évidemment les chemins que je ne prendrai jamais personnellement ; je pense que chacun de nous ici y a déjà réfléchi.
Le problème, voyez vous c'est que le sujet est tellement « matériel » et tendancieux que vouloir le poétiser ( c'est louable, je vous tire mon chapeau) aboutit forcément à un texte froid, sans émotion (pas plus dans le dernier quatrain, comme cela a été relevé),un texte déshumanisé. Sur ce dernier point, bien en adéquation avec le thème mais néanmoins pas à la hauteur de votre talent (j'ai gardé un souvenir émerveillé de votre « Utopia »par exemple).

A vous relire.

   Ramana   
27/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Cette IA est le dernier degré du "machinisme" qui sévit depuis l'ère industrielle. On dira que l'industrie nous a apporté des choses positives, mais pas autant que cela à mon avis. Ce machinisme nous a surtout apporté une unification globale, un désenchantement en accélérant le matérialisme, et contrairement à ce qu'on croyait et ce qu'on croit encore, il n'a aucunement apporté un soulagement face aux tâches quotidiennes et dans l'emploi. Qui étudie sincèrement les conditions de vie de nos ancêtres doit s'apercevoir que le soi-disant "progrès" n'est en fait qu'une croyance. J'aime que la poésie suscite des débats de société, même en perdant un peu de "poétisme" (terme barbare).

   Provencao   
27/7/2025
Bonjour Damy,

J'avoue avoir été sous le charme de votre poésie délicate " Ominis miserabilis" ....autant " Je réfléchis" me laisse sans voix...

Plusieurs lectures ...plusieurs questions, j'ai cherché et essayé d'identifier les modalités au travers l'IA semblant créer des questions quant aux espoirs qu'elles auraient pu ou non rencontrer ainsi que celles impliquant leurs clauses d'adaptation dans des références diverses, des utilités et des échanges....en vain.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Cristale   
27/7/2025
Si je puis me permettre de donner mon avis en tant qu’auteure amatrice, si vous, contrairement à elle vous réfléchissez, (d’où, je suppose, votre titre), son appellation est trompeuse car ni intelligente, ni artificielle, la chose n’est qu’une machine constituée de rouages numériques et de services de tri sur des tapis de montage, miniaturisée et alimentée par les milliards de données que lui injecte le cerveau pas fini de l’humain. Il en ressort une bouillie organisée qui répond à des questions plus rapidement et complètement que ne le feraient tous les dictionnaires du monde réunis. Et pi c’est tout, rien de bien compliqué. Les informaticiens vont me huer...

Ma mère-grand va encore me dire : « Té, toué, faut t’y encorrre qu’tu sorrrtes ta science ! »

Quant à livrer un poème respectant les normes de la versification, il va passer encore beaucoup d’eau sous les ponts car la bête est incapable d’ingérer et d’intégrer ne serait-ce que le traité de prosodie de Sorgel. Curieuse de tout, j’ai fait l’expérience de lui demander d’écrire un poème respectant strictement la versification classique, la machine s’est avérée complètement nulle du point de vue images, émotions, sensibilité, musique, métaphores, absolument incompétente techniquement malgré mes multiples demandes de correction, mon insistance à lui suggérer d’apprendre les règles du dit traité. J’ai fini par lui dire qu’elle était stupide, et croyez moi, ou non, mais c’est véridique, elle s’est excusée de n’avoir su satisfaire mes requêtes !!! Voyez, on a de la marge. Expérience qui m’a rassurée et retenue avant que, de dépit en désespoir, je n’entre au couvent des cristallines disparues.

Donc, cher poète Damy, vous pourrez caresser encore longtemps le sein doux et chaud de votre Alice qu’aucun robot humanoïde anorgasmique ne sera capable d’imiter.

À part ces digressions toutes personnelles, je le trouve bien écrit votre poème. Sans prétention, clair et imagé il se lit avec plaisir.

Sur ce, je renfile mes tongs, le sable est brûlant.

   Boutet   
28/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un poème déroutant pour moi, je ne sais si l'auteur veut louer ou regretter l'utilisation de l'intelligence artificielle. De plus il me manque un coté quelque peu poétique même s'il apparaît dans les derniers quatrains. Autrement c'est bien écrit comme souvent chez l'auteur mais pas simple de parler de robotique avec poésie sans voir uniquement que la technique pure.

   Damy   
29/7/2025


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