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Poésie en prose
Raoul : Radiomuse
 Publié le 26/07/25  -  4 commentaires  -  1036 caractères  -  67 lectures    Autres textes du même auteur

« Le poète est parti, la radio a pris sa place. »
Naguib Mahfouz


Radiomuse



C'est d'abord une voix amie, comme un ressac du cœur chuchoté par le coquillage posé contre votre oreille, qui est dans la confidence ; c'est une loupiote verte et veilleuse aussi. Une voix qui parle plusieurs langues et module, son velouté, son musical, son flûté, son guttural, son « Moi, j'aime le music-hall », ou son « J'aim' pas l'rock » à volonté, une voix posée, qui est passée par un conservatoire avant la case départ. Mais, c'est aussi un objet, un presque meuble qui, posé, branché, témoigne de ce qu'il recueille de l'ici ou là et du maintenant. C'est un voyage immobile tout de bois, tissus et bakélite. Il propose des noms exotiques en ondes courtes, grandes ou petites, Cincinnati, Ankara, Leningrad, Oslo, Limoge, Firenze, Luxem. On pourrait émerger – È pericoloso sporgersi – dans un compartiment aux banquettes de skaï, avec l'engourdissement du sommeil à la joue et découvrir par la fenêtre un horizon embué, inconnu et pourtant familier : Radiomuse.
Fondée en 1922, fabrication française, type Babylone.


 
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   Dimou   
13/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

C'est une prose/hommage mais alors à quoi, une radio !? D'un autre âge qui plus est, c'est étrange comme texte et original.

S'il y a un sous-texte je suis mort avec mon commentaire !

Je me suis laissé bercer par ce poème qui se lit sur une onde, l'oeil indiquant au cerveau cette musicalité toute proprette et bien sentie. Ça m'a vraiment plu.

La poétesse/le poète nous régurgite le contenu de cette "Radiomuse", de bois et de tissu, avec une prose éclairée, sans envolée incantatoire, mais son appareil lexical se la joue jazzy. Ça paie.

Dimou en EL

   Ornicar   
22/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le thème choisi est pour le moins original et son traitement dément l'incipit : "Le poète est parti, la radio a pris sa place."
L'auteur a beau me tendre ce bâton pour que je le batte avec, ça ne prend pas. J'ai trouvé une certaine poésie à ce texte gentiment iconoclaste et provocateur qui tient à la fois de la présentation d'un produit manufacturé et de la "réclame" pour une marque commerciale : "Radiomuse. Fondé en 1922, fabrication française, type Babylone". Pour une publication en catégorie "poésie", quelle chute ! Il fallait oser terminer cette prose par une telle mention.

Tout le charme de ce texte est condensé dans cette formulation ramassée au parfum délicatement passéiste : "C'est un voyage immobile tout de bois, tissus et bakélite". La métaphore du voyage est d'ailleurs très présente avec ses noms évocateurs de stations étrangères "en ondes courtes" et l'image, vers la fin, de ses vieux trains à compartiments.
Ainsi ce texte cultive la cohérence à la fois par sa thématique du voyage et par certains marqueurs d'une époque. A la façon d'un haut-parleur large bande.

   papipoete   
26/7/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour Raoul
C'est une amie qui ne vous veut pas de mal...n'émet que de la musique, c'est Radiomuse.
NB on ne peut faire plus court, et dans une version narrative !
Je ne vois guère de poésie transpirer de ces 6 lignes ?
Mais pour qu'ici, elles paraissent, indique qu'elles plurent
Radiomuse fabrication française...personnellement je me serais plutôt émerveillé, devant Cabasse marque française d'enceintes de très haut de gamme !

   Provencao   
26/7/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Bonjour Raoul,

Plusieurs lectures pour mieux recevoir votre écrit...

Je suis désolée, votre écrit pour moi, ne crée pas ce joli drapé de la beauté de la poésie dans cette radiomuse. Je n'ai pu l’accueillir. J'en suis fortement peinée pour vous. Je n'ai pas ressenti de partage, de don, de réflexion...

Une prochaine fois.
Au plaisir de vous lire,
Cordialement


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