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| Myndie
24/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai tout de suite pensé à Barbara :
(« Ton image me hante, je te parle tout bas... (Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.) Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de Toi ! ») D'ailleurs ici : «Où tu jetteras l’ancre aux rives de mes hanches », ce seul vers, à la suggestivité raffinée, suffit à évoquer le retour tant espéré du marin. Sans doute métaphoriquement, tant il est vrai qu'en poésie, toute réalité étant subjective, la vérité est souvent ailleurs et que de marin point il n'y a^^. Toujours est-il que par son talent, la beauté classique de son écriture et son apparente simplicité, la justesse de l'expression, la fluidité des vers, l'auteur(e) réussit l'exploit de ne pas faire de ce sujet maintes fois abordé en poésie un thème éculé. En faisant juste le reproche de cet automne à la «douce aquarelle » un peu trop commun pour une plume aussi avisée, je peux dire que ce retour là m'a offert un agréable moment de lecture. |
| Robot
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le retour tant désiré d'un amant à qui l'on pardonne l'absence et qu'on est prêt à accueillir sans récrimination pour le conserver à jamais.
Le 1er quatrain nous met dans une aura de douceur et d'attente. Le second dans une ambiance intimiste et le troisième dans une profonde intimité. Le vers 4 est un peu banal alors que l'ensemble porte une véritable poésie d'où ressort explicitement un amour véritable. |
| Lebarde
25/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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L'automne, est bien la saison, qu'on regarde "Le front contre la vitre en écoutant le vent", au chaud "devant la cheminée", avec l'espoir d'ouvrir "tout grand (ses) draps" pour cocooner à deux...
J'aime bien l'atmosphère décrite sobrement avec une poésie peinte comme une "douce aquarelle", Un peu moins certaines lourdeurs dans la formulation des vers 3 et 4 notamment. Un court mais joli et plaisant poème classique néanmoins. Bravo. En EL Lebarde |
| papipoete
31/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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classique
" j'attendrai, le jour et la nuit, j'attendrai ton retour " disait la chanson...mais en l'occurrence, l'attente n'est pas lointaine lorsque les draps s'ouvrant, l'aimé retrouve ces hanches où s'y blottir... NB un texte tout simple, comme je les aime ; aussi, je doute de sa publication dans ces colonnes ? Ici, pas de vocabulaire savant, ni d'effets de style à soumettre à nos neurones ; rien que ce langage avec de bien chastes images ! je vois comme une résolution réaffirmée : " je t'aimerai jusqu'à ce que... " le 3e quatrain a ma préférence. techniquement, face à ces alexandrins au classique sans faute, je crois voir un exercice donné par quelque Maître es poésie ; et cet élève le réussir haut-la main ! papipoète |
| Ornicar
2/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'automne, saison si chère à nos coeurs et parée de tant de couleurs propices aux longues rêveries, "le front contre la vitre" ou assis "devant la cheminée". L'ambiance automnale est bien rendue. Ce que j'ai par dessus tout bien aimé, c'est le contraste entre la douce rêverie intimiste distillé par les deux premiers quatrains et le dernier, tout de suite plus torride.
C'est bien fait, bien amené, bien huilé à part, peut-être, le second hémistiche du vers 4 ("partis en se suivant") dont je trouve la rime "un peu faible" par rapport au reste. Un infime détail entre nous. Merci pour ce moment de lecture bien agréable. |
| Boutet
10/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'automne, saison chère aux poètes, un peu comme le printemps, l'hiver et l'été ayant moins bonne presse.
Les grues commencent à s'en aller, chez nous aussi mais nous les reverrons au mois de mars. Cette saison favorise les rapprochements et les alcôves ardentes pas loin des cheminées. |
| Cyrill
10/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bjr Cristale.
Un joli poème, à propos de l’attente. Je le trouve un peu statique et languissant à la première lecture mais n’est-ce pas ainsi que l’on tâche de faire passer le temps ? Écouter, regarder, retourner s’asseoir, voir, entendre… les minutes s’égrainent, le mouvement se résume à peu de chose et la pensée fait son œuvre d’associations. Les rimes embrassées sont en parfaite harmonie avec cette quête, cet espoir de retour. Et pour l’’oiseau migrateur, les sons ouverts aux rimes du derniers quatrain font un franc pendant aux draps. J’aime bien aussi l’idée des dimanches ! Merci pour la lecture. |
| Provencao
10/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale,
Sublime! J'y ai vu un lavis qui sous les couleurs automnales m'a littéralement agriffée et m'aspire. Un enchantement où vous savez par votre délicatesse restituer à la fois ce retour et teinter cet horizon amoureux en écoutant le vent.... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| Vincent
10/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Cristale
Je suis en accord avec Provencao , j'ai lu une peinture de Vermeer Avec cette lumière intérieur qui signifie pour moi la notre Votre poème est magnifique d'intimisme |
| tome15545
10/11/2025
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La pièce est attendue, sur de vieilles rengaines, et je crois même distinguer quelques repentirs d'écriture, et que le visage du second quatrain n'est pas celui du troisième. C'est convenu, avec quelques étrangetés amusantes, mais surtout très bien exécuté.
Ce qui m'étonne, c'est que le dernier vers est absolument effrayant, et qu'après m'en être imprégné suffisamment, j'ai en tête l'image d'une démone voulant s'accaparer l'être et le retenir dans des éternités infernales. À rebours, tout le texte change de couleur. L'attente passive devient un songe diabolique ; la seconde strophe paraît une délectation sadique assoiffée de corruption ; le dernier temps promet une éternelle condamnation à celui qui se laissera séduire par la Bête. Ainsi l'image de l'ange prend le relais sur celle des oiseaux car le monde terrestre est insuffisant pour contenir l'éternité qu'il faut pour faire souffrir, pour souffrir, et qu'il faut inventer des mondes infinis pour que la mort ne soit pas une fin mais une souffrance supérieure, première, que la mort ne meure pas elle-même, à l'envers de la vie éphémère. Vous ne m'aurez pas ! |
| Corto
10/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour Cristale,
J'ai été étonné par la faiblesse de ce poème. Je veux bien "écouter le vent", regarder "la douce aquarelle" et même "entendre la ritournelle" mais je ne commence à vibrer qu'à l'évocation des "oiseaux migrateurs" qui m'emmènent en troupes très organisées vers le Sud et des territoires accueillants et quelque peu mystérieux... L'évocation de la cheminée en cette saison est peu originale mais sert d'accueil à la rêverie vers la voix et le visage aimés. Malgré tout "le murmure d'un ange, une ode raffinée" me parait un peu anodin. Le dernier quatrain, dans une habituelle audace finale, pèche par les deux premiers vers plutôt rustiques, avant les deux suivants qui appellent à l'espoir et à un bonheur promis. N'ai-je pas perçu des qualités cachées ? Promis, je chercherai mieux la prochaine fois... Merci à vous. |
| Kirax
10/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Un joli poème, solide techniquement et plein d'images douces.
De l'amour, de l'attente, de l'espoir. Et une pincée de sensualité. Evidemment, le dernier quatrain est mon préféré, avec une belle métaphore et un appel à faire un câlin. Très propre et très doux. J'aime. |
| Bodelere
10/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Cristale
Ce poème respire une mélancolie douce, typique de l'automne, qui contraste joliment avec un désir passionné et un engagement d'amour. L’alexandrin est bien maîtrisé et sert à merveille l'expression des sentiments. L'image du front contre la vitre et l'« aquarelle » de l'automne créent un moment d'introspection. Le départ des oiseaux migrateurs (la « ritournelle ») introduit une note de solitude et de nostalgie – le monde extérieur s'éloigne. Le langage se fait plus sensuel et explicite (« j'ouvre tout grand mes draps », « rives de mes hanches »), L'idée de faire de chaque jour un « dimanche » (un jour de repos, de douceur, et d'amour) est particulièrement réussie et exprime la profondeur de l'engagement à long terme (« à jamais dans mes bras »). C’est un très beau poème |
| RaMor
10/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonsoir,
Un poème fluide et harmonieux, qui reprend avec élégance les codes du lyrisme classique, archi revisité. Les images : le vent, l’automne, la flamme, composent une atmosphère douce, sincère et bien tenue. Mais cette justesse formelle confine au confort : tout est équilibré, trop. L’émotion, contenue, se dilue dans un langage très sage. Il manque un désordre, une faille, une prise de risque pour que ce retour prenne corps et me surprenne. Cdlt, |
| Laurent-Paul
11/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Un poème fluide et harmonieux, qui reprend avec élégance les codes du lyrisme classique et le fait avec talent. Les images : le vent, l’automne, la flamme, composent une atmosphère douce, sincère et bien tenue. "De la douceur, de la douceur, de la douceur" écrivait le prince des poètes : on est dedans ! Cette justesse formelle demande un travail et une inspiration qui doivent échapper à qui préfère l'esbrouffe des affirmations péremptoires et clinquantes ; tout est équilibré, à la perfection. L’émotion, contenue, éclate à qui sait lire sans avis préconçu. Le chaos, compte tenu de ce qu'évoque l'autrice, n'a rien à faire dans ce très beau poème. "De la musique avant toute chose" C'est une chanson d'automne très réussie ! |





