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| Provencao
11/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour MRAM et bienvenue,
"Les lettres me regardent, Et m’effacent, Comme si j’étais Le mot oublié." J'ai bien apprécié votre justesse d'écriture, qui transcende l'idée pour augurer ce qui perce en chacun de nous et le styliser en poésie. Belle confession d'esprit qui questionne le tout un chacun. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| papipoete
11/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour MRAM
Prendre la première à gauche, tout droit, carrefour dangereux, danger, une côte... En langage audible, ce texte pourrait être une ballade ou chemin de croix c'est selon ; mais trêve de plaisanterie, je vois ma petite voisine Clara, apprenant l'écriture d'un crayon hésitant : - non, pas comme ça, tu écris à l'envers ! En même temps, voir un affligé d'amnésie, tenter d'à nouveau écrire son nom. Loin de vouloir me moquer, je découvre, passé l'hésitation ( jusqu'à ce dessin ) de fort jolies lignes, très touchantes où la poésie se manifeste, avec cette mémoire qui semble sortir la tête de l'eau ( mais une force maléfique lui appuie sur la tête...elle coule. ) NB voilà ce que je découvre au fil de vos vers, qui peu à peu font germer un sens profond à ce qui put paraitre rédhibitoire ! comme quoi, lire jusqu'au bout un aveu, une déclaration, une confession avant de tout jeter aux orties ! restant sur ce thème, je fond devant ce texte, et incline mon regard, comme hagard je constate à nouveau, que des vers libres peuvent émouvoir, et transcender |
| Laurent-Paul
11/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
j'ai l'impression de lire une sorte de compte-rendu d'encéphalogramme en train de s'aplatir. Est-ce le cas ? La pensée consciente se dilue, arrive cette partie de nous-même que nous sommes vraiment et que nous ignorons la plupart du temps, ces limbes où la conscience devient l'âme. C'est original dans le traitement et pour une fois j'ai accroché à de la poésie dite libre. |
| Kirax
11/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Alors au niveau de la valeur poétique intrinsèque, ce texte ne m'a pas marqué plus que cela.
Mais je reconnaît l'exercice de style, comme un électroencéphalogramme qui dérive vers le calme plat. Est-ce une personne qui est en train de mourir, et le témoignage de ses dernières pensées ? En tout cas, l'exercice de style est intéressant. Une fois j'avais lu dans un roman quelque chose de similaire, à propos de quelqu'un qui avait subi un accident de décompression. C'était très triste. |
| tome15545
12/11/2025
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La mise en page est originale et amusante.
Le propos fait montre d'une grande sensibilité, d'une grande pudeur, d'une attention extrême aux mots. Je ne veux pas qualifier cette attention de maladive, mais elle est tellement auto-réflexive qu'il s'en dégage une certaine stérilité : un grand bégaiement du non-dire a lieu, parce qu'il est difficile d'exprimer l'essentiel plutôt que faire diversion. Vous ne faites pas diversion, d'accord, mais c'est là que s'accrocher à des objets extérieurs, contingents, futiles, permet à des expressions d'aller vers quelque chose, et de se sensualiser, et de proposer des points de fuite. La pièce est ici très abstraite, intellectuelle de bout en bout, presque dans le regret d'être. Il y a du Thomas l'obscur là-dedans, en germe, mais sans l'agitation médiocre qui active le récit d'un tas de postures évocatrices et signifiantes ; je reprocherais presque à ce poème d'être trop poétique, éthéré, ultracosmique. J'ai apprécié ces mots discrets, mais leur discrétion les inscrira dans des souvenirs fétichistes plutôt que dans les mémoires, je crois. Trois paires de gants, cela fait beaucoup ! |
| Cyrill
12/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bjr MRAM.
Ligne brisée d’E.E.G. pour mémoire brisée, au point que le locuteur s’identifie à elle : « notre ligne ». La mémoire ça va ça vient, c’est ce qu’il me semble lire dans ce poème qu’il faut voir sur la page pour en ressentir les absences et les ratés, les silences et les répétitions d’un éternel instant : «Sauf elle qui revient Sans que je ne l’appelle. Encore elle qui revient. Encore elle. » et le chaos, qui se profile dès le 3e vers : «Nom j’mon écris. » Bravo pour l’originalité de cette calligraphie, la forme au service du fond. Je regrette juste les deux « Comme si » qui atténuent l’affirmation... Merci pour la proposition. |
| RaMor
12/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonsoir,
Un texte fin, presque fragile, où l’écriture devient son propre effacement. Le poème explore cette tension entre dire et disparaître, entre la trace et l’oubli, et le fait avec une belle cohérence visuelle. La forme respire, se défait, se reprend : on sent le souffle de la pensée qui hésite à rester. Mais cette retenue devient parfois trop conceptuelle. À force de s’effacer, le poème perd un peu de sa présence. On aimerait une faille plus humaine, un sursaut, quelque chose qui fasse battre la langue au lieu de la suspendre. Un texte sensible, exigeant, presque éthéré, peut-être trop pour laisser une vraie brûlure. |
| Ascar
14/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Très curieux ce poème et très audacieux dans sa forme. Bref on ne l'oublie pas… Perdre ses mots et puis les retrouver et ls reperdre encore au fur et à mesure que la conscience de soi disparait. C'est une tragédie énoncée avec force et délicatesse à la fois.
Bravo |





