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| Lapsus
25/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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De beaux vers et un rythme très structuré qui confère musicalité à l'ensemble. Le dernier sizain, portant conclusion consolante, est fort réussi.
Cette réflexion sur la mort est très bien menée et développée. Le dernier vers, soigné et à l'opposé du sens commun, sonne comme une promesse. Deux vers s'éloignent toutefois de l'alexandrin : "Monte encore vers le ciel : c’est l’amour et la prière" et "Un seul cœur pur fera briller l’espérance", tous deux rectifiables si l'auteur le jugeait utile. |
| Robot
27/10/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Il y a un gros travail de construction mais le ton emphatique donné à ce long poème finit par être ennuyeux et assez lourd.
J'ai relevé aussi des entorses au classique notamment dans le métrique irrégulière puisqu'on rencontre des vers de 11 et de 13. (Vers 9 - vers 30 - ...) Des fautes de rimes (complaisances/enfance - pleurs/heures - ...) Cela ajoute des cassures désagréables dans la lecture. Dans le positif il y a une certaine recherche de l'effet poétique pour traiter le sujet . Le texte aurait mérité d'être condensé dans certaines parties. Parfois il est plus important de réduire que de délayer la pensée. |
| Lebarde
29/10/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Un long, très long, trop long poème aux accents ( accents seulement) hugoliens sur le temps qui s'enfuit "sans complaisance", jonchant son passage de joies, de peines, d'amour, de regrets qui se voudraient éternels... jusqu'à la mort, inéluctable, qui fait peur mais qui pourtant n'ôterait "point la vie".
Bon! la démonstration est là, un peu dense, un peu triste mais surtout un peu touffue et sans doute un peu démodée dans laquelle je m'égare malgré plusieurs lectures attentives sans trouver autre chose qu'une atmosphère sombre et pesante. Cette poésie présentée en classique dans une forme inhabituelle, oublie sur la longueur du texte, et c'est dommage, la rigueur de la métrique avec quelques vers qui se prennent les pieds dans le tapis et celle de rimes, fautives (complaisance/enfances ou pleurs/heures ...) qui trop souvent négligent la règle de l'alternance F/M. Par ailleurs on peut relever ici ou là, mais rien de grave, quelques hiatus, répétions et approximations dans la ponctuation et la formulation. Ce poème qui a incontestablement demandé beaucoup de travail de la part de son auteur(e) dont le métier est évident, mériterait d'être élagué pour me convaincre totalement. En EL |
| Myndie
12/11/2025
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Bonjour Herbert,
Pour votre première participation sur le site, j'aurais aimé être un peu moins critique mais ce qui me vient malheureusement à la lecture de votre poème c'est :« rien de nouveau à l'horizon ». Sur un thème rebattu, j'ai trouvé là un pur exercice de style qui nous ramène au temps des grandes envolées lyriques et souffre de son académisme, d'une réthorique déclamatoire et surannée, avec ses inversions et ses exclamations typiques (« ô paisible compagne » « Ô vie ! ô vain éclat ! ô pompe passagère ! ») Les vers, qui déroulent leurs clichés (le temps, le destin, la mort), disent, expliquent avec insistance au lieu d'insuffler. La forme est classique mais le style ampoulé, lourd et répétitif, loin de la sublimer, rend la lecture fastidieuse. Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à cette Vanité là. Ce qui manque ici, c'est la suggestion par l'image, la métaphore ou toute autre figure de style qui suppprimerait cette impression de froideur désincarnée et apporterait ce qu'il est coutume d'appeler l'émotion poétique. Je vous reconnais néanmoins un réel talent d'écriture que je trouve dommage de mettre au service de cette poésie là, prévisible et sans impact émotionnel. Drôle d'accueil me direz-vous mais je ne souhaitais aucunement vous décourager et je vous relirai avec plaisir dans un autre registre. Myndie |
| Provencao
12/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Herbert et Bienvenue,
"La mort, sœur du sommeil, sans fiel et sans outrance, Ferme enfin nos regards d’une sainte décence ; Et l’âme, en son départ, d’un éclat séraphin, S’éploie vers l’infini, pur joyau du destin." Mon quatrain préféré où j'ai aimé ce verbe graciant la présence, vos mots entérinent le départ de cette âme. J'en aime cette aporie de l'imminence brisée par et qu'il serait presque irréaliste de prétendre réparer. La mort peut bien glorifier la présence, s'ouvrir ainsi dans l'irritation entre limitation et existence. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| papipoete
12/11/2025
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bonjour p'tit nouveau
Je me revois en 2013, avec mes textes proposés en lecture, mais dont la longueur rebuta tant de lecteurs ! - il faut, pour ne pas saouler le lectorat, sabrer, sabrer à tout va ! même les passages dont on est le plus fier. La mort pour thème est ici royalement exprimée, et " ô flamme souveraine et pourtant si fragile..." est le passage que je préfère NB une alchimie entre réflexion ordinaire et prosélyte convaincue, le tout versifié en dodécasyllabes ; de la belle ouvrage, mais tellement drue, trop drue. |
| ANIMAL
12/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Très beau poème sur la vie, tout simplement, ce qui veut dire aussi le temps qui fuit, l'amour, la mort... Indissociables.
Si ce texte paraît long sur écran, j'ai pris le temps de le lire car dès la première strophe j'y trouve de la beauté. C'est clair, harmonieux, musical en lecture à voix haute. Beaucoup de choses dites me séduisent et je ne vois pas dans ce thème forcément de la tristesse. D'ailleurs la superbe dernière strophe le dit mieux que moi. J'aime bien l'emphase de certaines tirades car c'est en adéquation avec le thème et le titre. Je crois que j'ai tout aimé mais si je devais choisir un passage, ce seraient ces deux vers: "Rien ne meurt de l’amour ; sa trace est éternelle, Et l’ombre du pardon a toujours forme belle." Merci de ce beau voyage à travers le temps. |
| RaMor
12/11/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Je reconnais le travail formel : le texte est propre, bien rythmé, les rimes tombent juste. Mais pour être honnête, je me suis ennuyé. Tout est si maîtrisé qu’il ne se passe plus rien. C’est plus un texte qui rime qu’un poème : aucune aspérité, aucune faille, rien qui dérange ou respire. On sent l’effort pour bien faire, mais pas de nécessité intérieure, pas de risque. Tout est en place, oui, mais la vie manque. |
| EtienneNorvins
12/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une méditation lyrique sur la fuite du temps et la condition humaine, où se mêlent mélancolie et espérance.
À travers de belles images (le temps « aile impérieuse et sombre », la vie « songe errant »), l’existence est peinte comme un théâtre d’illusions, où gloire et souffrance s’effacent inéluctablement. Pourtant, l’amour et la prière, « parfum qu’aucun souffle n’altère », transcendent l’éphémère et offrent une lueur d’éternité. Car la mort elle-même, loin d’être une fin, devient une « paisible compagne » qui « rend à vivre ». Le poème, par son rythme et ses contrastes, célèbre ainsi la beauté fragile de l’âme humaine, toujours tendue vers l’infini. On ne peut s'empêcher bien sûr de penser à Hugo, et le texte laisse en effet souvent une impression de déjà-lu. De même, cette alternance entre constats désabusés et élans d’espoir semble un peu mécanique : la chute sur l’amour et la prière, bien que belle, est presque attendue après tant de vers sur la vanité du monde... Mais sa force demeure, qui réside dans la sincérité de son émotion, plus que dans une inventivité formelle ou thématique. |




