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Poésie libre
CrocNoir : L'éloge de la brise
 Publié le 09/09/25  -  7 commentaires  -  841 caractères  -  112 lectures    Autres textes du même auteur

Ce poème une métaphore du changement intérieur, de la lucidité et de la guérison. À travers une langue épurée et des images légères, l’éloge de l’embrun explore la manière dont une force invisible peut traverser nos certitudes, apaiser nos blessures et nous remettre en mouvement sans bruit ni éclat. C’est une tentative poétique de capter l’essence de ce qui transforme sans contraindre, de ce qui touche sans brusquer.


L'éloge de la brise



À la déclamation d’une brise, je perdis toute prétention
d’une telle éloquence, sans vanité.
Et dans son souffle, j’entendis l’éloge de la déception,
non pas comme un embrun, mais comme une légèreté.

Elle m’apprit le silence,
emporta, en passant, les certitudes.
Elle murmura la vigilance
de ne pas s’enfermer en servitude.

Elle traversait, sans bruit, les frontières,
scrutait les âmes.
À son passage, déposait une poussière,
ravivait les flammes.

Apaisait les blessures anciennes,
sans bruit, patiemment.
Et, dans les vœux de l’attente humaine,
semait des sentiments.

Puis elle s’éloigna sans heurt,
laissant l’air plus clair qu’avant.
Et, dans le silence de son labeur,
je compris qu’elle me mettait en mouvement.


 
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   Volontaire   
9/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,

J'aime bien ce poème sur une brise charriant l'énergie d'aller de l'avant. Ces vers ont ma préférence :

"Et dans son souffle, j’entendis l’éloge de la déception,
non pas comme un embrun, mais comme une légèreté."

(pas sûre de comprendre l'image de l'embrun ceci dit, j'associe cela à la légèreté du vent qui lève des gouttelettes d'eau justement, mais je suppose qu'ici c'est plutôt la mousse collante, qui s'étire sans se défaire, qui est en jeu)

J'aime aussi beaucoup l'image de la brise ravivant les flammes, je vois dans une nuit noire un petit feu qui grandit soudain dans une gerbe d'étincelles, promettant des braises encore chaudes au réveil demain. (Que c'est décevant au réveil trouver les braises éteintes, et de devoir, pataude de sommeil, refaire tout un feu.) Je trouve parfois le poème un peu trop explicite, notamment la deuxième strophe. Elle serait pas un peu bavarde cette brise silencieuse, dites :) ? L'image finale de la compréhension (annonçant une mise en mouvement hors-champ) après le départ de la brise est bien jolie!

Merci de ce partage :)

Bonne fin de journée,

   Provencao   
9/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour CrocNoir et Bienvenue,

"Elle m’apprit le silence,
emporta, en passant, les certitudes.
Elle murmura la vigilance
de ne pas s’enfermer en servitude."

J'ai bien aimé en ce quatrain l'articulation et la parole silencieuse, délicate pour la clarté de l'essence de ce qui transforme.

Tel est ce silence, le silence apparu tantôt éveillé, tantôt éclairé.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
9/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour p'tit nouveau
Ne dit-on pas :
- savoir regarder, plutôt que voir
aussi pour le bruit qui nous surprend, nous berce les oreilles plus que nous les casse :
- savoir écouter, plutôt que entendre
Et ainsi, l'on découvre un message, une prière pour peu que notre amie la Brise, traversant frontières et murailles, et de la plume jaillissent de singulières assonances...
NB à qui déclara :
- j'en ai mare de c'vent !
je pus dire
- écoute ce qu'il dit, te dit même peut-être
la 3e strophe ainsi, me semble la plus douce à entendre, et puis bientôt fondre, s'éteindre
une bien jolie musique...une symphonie fantastique...

   A2L9   
9/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Une liberté légère voyage un espoir profond.

Cette brise a tout pour faire disparaître le vent qui effraie et faire revenir l'élan qui nous veut bien.

Merci pour cette note positive.

   Cyrill   
10/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour,
C’est dommage que l’exergue soit si bavard et prenne en quelque sorte la place du lecteur, lui donnant un trousseau de clés bien trop dirigiste. D’autant plus que lisant le poème je ne trouve pas la «langue épurée».
Vous avez choisi la catégorie ‘poésie libre’, cependant la rime semble avoir contraint l’expression de ce mouvement.
À peine perceptible, de poussière et de flamme, de discret semis, de murmure, cette brise est celle du changement. J’ aime bien l’idée de ce labeur silencieux, d’un apprentissage léger. Je regrette cependant que les concepts dominent des images qui restent au demeurant très génériques.

   Myndie   
10/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
 Bonjour CrocNoir,

j'ai été sensible au sujet abordé par votre première participation sur Oniris et à toute la sensibilité que vos vers laissent transparaître.
J'ai notamment beaucoup aimé la dernière strophe.
J'ai simplement trouvé dommage que vous ayez choisi de nous offrir cette longue explication de texte en introduction. Ne pas tout dire, ne rien déflorer, c'est faire rêver le lecteur.
Par goût personnel, j'aime la poésie qui me lance un défi mais je sais aussi reconnaître la qualité d'une écriture dans la spontanéité d'une lumineuse allégorie.
C'est vraiment le cas avec cette brise légère qui, simplement, sollicite l'imagination et c'est pourquoi je trouve votre incipit superfétatoire.
Je vous encourage néanmoins sur votre chemin poétique et vous dis merci pour le partage.

   Vadim   
10/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonsoir CrocNoir et bienvenue à vous dans la contrée Onirienne, peuplée d'Artistes cashs, certes, mais justes ( du moins on essaie au max.. )

Je partage l'appréciation de mes collègues sur l'incipit alors inutile d'épiloguer.

Je trouve cette entrée en matière ouatée, je la trouve tant réussie de plumes que de tissage

La température est fraiche sur ce cheminement, le vôtre, bien qu'il semble que vous ayez pris appui sur une autre âme qui n'était que de passage.

Il y a du laissé aller sur ce poème, dans le bon sens du terme.

J'ai apprécié ma lecture, emporté comme sur une aile volant très haut de laquelle je pouvais distinguer votre écrit.

Félicitations pour votre première publication.

Dimou


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