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Provencao
10/9/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Myndie,
Plusieurs lectures, pour mieux appréhender votre poésie. Le chemin du commencement où l'on peut s'engager uniquement si aucun regard n'y est visible alors que les miroirs à l'envers firent trembler le beau...Toutes ses emergences contradictoires vibrent dans un seul labyrinthe qui a pour nom la chimère. Et quand , sur les ombres du grand chasseur de la Conscience pure jalonnées par des contradictions, s'évanouissent les peaux mortes ..ramenant au néant. Cette Dance on a volcano est à mon ressenti une mémoire qui s'anime dans la traverse du voyage du temps. Est-ce une réflexion qui visite l'idée de dire et redire ce qui n'a jamais eu lieu, pour, à travers cette Dance, offrir une percée à une connaissance, expérience qui n'aura jamais lieu? Au plaisir de vous lire, Cordialement |
papipoete
10/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Myndie
Je connais bien Genesis, mais cette chanson ne me dit rien. On a entendu parler, et même vu des gens avides de sensation, gravir les pentes de l'Etna alors qu'il éructait sa lave en fusion, mais point de danse lorsque parvenus au sommet. A voir le vocabulaire employé, dont bien des mots me font tourner les pages de dico, je devine que cette danse doit être scène macabre ( chère horreur, engraisser l'effroi... ) ayant débuté dans le corps d'un enfant, devenu grand, jusqu'à devenir Despote. Je pourrais aussi voir à travers ce portrait, celui d'un Tsar jamais repu de conquêtes, un vampire suçant pays après pays... dans le sang. NB ceci n'est que mon imagination, sûrement loin de l'idée de notre poétesse ? mais ce dont je suis sûr, c'est que ce récit n'évoque pas Blanche-Neige et ses bien sympathiques nains. |
Cyrill
10/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Salut Myndie.
Quelques lectures d’abord pour le seul plaisir des mots et de la musique qui s’en dégage. Puis la sensation, puis le sens, qui émergent doucement de cet enfant, premier et volcanique. La partie consciente de mon cerveau est en grève et tant mieux, je préfère savourer ces images pour ce qu’elles sont et me lisser guider/glisser sur une lave encore informe. La «chère horreur», «l’affreux joug régalien», le «désir despotique», j’en passe et de plus terrifiantes images, comme si de cet informe naissaient tous les maux de l’humanité. Un cygne noir, comme symbole de transformation et turbulences dans le chamanisme, son «extase somniale», qui semble une façon d'introduire de la matière dans du concept. J’aime ! : «avec un couteau à dents, il se mit à trancher dans le vif du sujet, sentir les mots.» car les voilà exhibés, les mots, avec leur pouvoir d’incarnation. Et j’en reviens à cette musique, inhérente à la prose. Prose qui se construit sous nos yeux. Prose de poétesse dont la plume est celle d’un cygne extirpant de lui «la bête noire». Prose qui retournera au néant. Ben dis donc, peau d’chat ! J’ai plus qu’à pimenter mon cafard avec une «Dance on a Volcano» genesienne. Bravo, merci ! |
jfmoods
10/9/2025
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Le titre du poème et son exergue semblent convoquer Nietzsche lui-même : à l’instar de "Ainsi parlait Zarathoustra", danser sur un volcan y symbolise l’acceptation joyeuse du danger et du chaos, l’audace de s’affirmer pleinement au bord du précipice. Dans ce poème, la danse devient un acte de vie radical, un refus de se soumettre au tragique. La lucidité face à l’horreur est totale et la volonté de vivre s’affirme avec intensité, sans illusion ni consolation. L’individu, pleinement conscient de son destin, s’avance ainsi, fragile et courageux, au bord du gouffre, face à l’imprévisible et au péril.
Merci pour ce partage ! |
A2L9
10/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Lorsqu'il sort du ventre, il a semble-t-il une marque ronde sur le front et un doigt de chaleur s'y pose pour faire oublier mais parfois, par la force d'une danse au-dessus d'un volcan, il s'y pose mal ou encore plus rare pas du tout. Est-ce cela le nirvana ?
Un poème-quête avec dans le creux d'une main son cristal aux multiples facettes. Un poème-réflexion et ce vilain petit canard qui rejoint les autres finalement. |
Cristale
11/9/2025
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Hello Myndie,
J'ai fait des efforts côté neurones de mon comprenoir mais rien à faire, la zone semble embouteillée et me voici pantoise laissée sur le bord de ta page dont je ne parviens pas à franchir la marge. Il me plairait tellement de "danser sur un volcan" pour aviver ma clairvoyance. Nul doute que cette prose est brodée avec la délicatesse de ta plume à laquelle je ne suis jamais indifférente mais cette fois-ci, le sujet m'échappe. Ce n'est que partie remise j'en suis certaine, lors d'un prochain opus de ta création. |
Myndie
11/9/2025
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La suite, c'est par ici :
http://www.oniris.be/forum/dance-on-a-volcano-toute-la-lumiere-t32598s0.html |
Pouet
13/9/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Slt,
ce poème a fait écho au mien à paraître. Comme une correspondance ou un signe en commun. Ici, peut-être un chemin initiatique sombre et torturé. Trouver un dérivatif à l'ennui, à la folie larvée. À l'existence. Se faire mouvement, se terrer dans sa tête, le magma des songes et de l'être. En ébullition. Danser sur les cendres de demain. Faire passer l'art dans l'acte ; se gravir soi-même. La métaphysique du feu et de la douceur qui aura raison de la force, effriter le Tao. Je crois que mon passage préféré demeure la dernière strophe, "Au sortir de la fange... les autres qui ramènent au néant " Mais l'ensemble est parsemé d'images fortes, de métaphores prégnantes. Un poème très bien écrit qui aura su résonner en moi en ce samedi matin pluvieux. |
Donaldo75
13/9/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Hello Myndie,
Je ne sais pas si j’ai tout compris mais la tonalité de cette poésie en prose me plait bien. « Au sortir de la fange, effilant les peaux mortes de ses doigts de boue et pleurant les chimères dont il ne reste rien, dans l'envol d'un beau soir de paix, le cygne noir glissera doucement sur les aures qui ramènent au néant. » Je crois que ce vers de fin est celui qui m’a le plus marqué, pas à cause de sa place dans le poème mais juste par sa résonance. Il réconcilie sans pour autant expliquer ce que j’ai lu avant, l’impression que m’ont laissé les mots et les images. Du coup, relire l’ensemble reste plaisant car je vois différemment la mosaïque tout en percevant le dessin. Merci, Don |