Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Curwwod : Au jardin
 Publié le 19/05/15  -  22 commentaires  -  632 caractères  -  457 lectures    Autres textes du même auteur

Ce que j'aimerais tant qu'on veuille encore me dire… mais hélas… !


Au jardin



Venez ! Descendons au jardin
Et causons de choses légères.
Venez, puisque mon cœur préfère
Deviser sur un ton badin !

Soyez, ce soir, mon paladin,
Fascinant poète et trouvère
Qui m'enchante et veuille me plaire,
Sous le ciel couleur lavandin !

L'ombre s'étend ! Si je frissonne…
C'est qu'il est trop doux cet automne
Au parfum grisant de cédrat.

Notre promenade si lente
Égare, infiniment troublante,
Ma main pesant sur votre bras.

La nuit invite aux jeux frivoles :
Enivrez-moi de phrases folles
Que mon désir seul comprendra !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
26/4/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Notre promenade si lente
Egare, infiniment troublante,
Ma main pesant sur votre bras.

La nuit invite aux jeux frivoles :
Enivrez-moi de phrases folles
Que mon désir seul comprendra!


comme c'est bien dit

j'ai beaucoup aimé votre texte

d'une écriture gracieuse, et d'un rythme avenant

mais un peu désuet à mon sens

mais cela ne fait rien, j'adore

   Anonyme   
5/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Très beau petit texte que vous nous donnez à lire, là.
Il me fait penser à la scène finale de Cyrano, je ne sais pourquoi: " l'ombre s'étend! " peut-être, ou "ma main pesant sur votre bras". Des sensations douces, mélancoliques, nostalgiques, comme une fin de vie où "le cœur préfère deviser sur un ton badin".
J'aime beaucoup votre poésie, légère, fine, couleurs d'automne en petites touches.
Des jeux frivoles d'un autre siècle qui s'invitent à la tombée de la nuit, au crépuscule des jours.
Merci pour cette douceur d'écriture. J'étais moi aussi de la promenade en votre joli jardin.

   papipoete   
19/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ce que vous aimeriez tant qu'on veuille vous dire, mais hélas ? La manière dont votre plume l'écrit, mériterait en retour qu'un trouvère contemporain susurre à vos oreilles de belles tirades. Un " sonnet Estrambot " de surcroît comme fil conducteur, nous ballade au coeur de ce jardin des délices qui verrait bien une invitation à des jeux frivoles. Ma main si timide, s'égarerait sans doute sur votre peau, troublée par de si douces octosyllabes.
Le 1er tercet est ma strophe préférée.

   Anonyme   
19/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Curwwod... Un fort joli sonnet d'une forme assez peu courante de nos jours. Une forme qui, par ailleurs, correspond parfaitement à cette poésie galante et légère que vous nous proposez avec grâce.
Juste un léger bémol pour le vers qui suit :
Au parfum grisant de cédrat.

J'aurais, pour faciliter la lecture, inversé parfum et grisant...

Au grisant parfum de cédrat... Détail sans importance qui n'enlève rien à l'élégance de ce texte qui fut une bien agréable lecture en ce début d'après-midi... Bravo et merci

Ps Quant à l'incipit, nous sommes hélas tous deux logés à la même enseigne !

   Anonyme   
20/5/2015
Bonjour Curwwod
L'incipit apporte une nuance de mélancolie à ce joli sonnet estrambot.
Il précise aussi que vous prêtez votre plume à un tiers qui vu le ton du poème ne peut qu'être du beau sexe.

Quel homme, normalement constitué, n'aimerait recevoir un tel billet ?

C'est charmant, bien troussé, comme aspire à l'être la narratrice.

Merci Curwwod pour ce bon moment de poésie légère.

   leni   
19/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A Curwwod Bonjour
C'est léger un peu timide joliment galant un tantinet mélancolique
C'est d'une autre époque
Les quatre premiers vers m'ont séduit d'emblée

Venez ! Descendons au jardin
Et causons de choses légères.
Venez, puisque mon cœur préfère
Deviser sur un ton badin !


j'ai beaucoup aimé MERCI
Mon salut amical Leni

   Francis   
19/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La délicatesse d'une ancolie, l'élégance de la rose, la légèreté du papillon pour une promenade au jardin, loin des discours emphatiques , du quotidien parfois irrespirable. Une bouffée d'oxygène aux senteurs de mélancolie. Merci.

   Anonyme   
19/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quelle finesse dans le verbe ! Qui penserait à décliner cette élégante invitation ?
<< L'ombre s'étend ! Si je frissonne…
C'est qu'il est trop doux cet automne
Au parfum grisant de cédrat.>> Ce tercet est mon coup de coeur.

<< Notre promenade si lente
Égare, infiniment troublante,
Ma main pesant sur votre bras. >> La petite touche nostalgique qui vient corroborer l'incipit....

Fort joli poème.

   jfmoods   
19/5/2015
L'impératif (« Venez » x 2, « Descendons », « causons », « Soyez », « Enivrez-moi ») fixe les termes de l'invitation pressante de la locutrice fantasmée. Le champ lexical de l'inconséquence (« choses légères », « ton badin », « jeux frivoles ») met en évidence la conversation (« causons », « préfère / deviser ») comme simple prétexte au batifolage, tandis que le mot subordonnant (« puisque ») manifeste l'évidence de la cause. Les formes exclamatives éclairent l'émerveillement de l'instant, des circonstances particulières favorables de la rencontre, soulignées ailleurs par le marqueur spatial (« au jardin ») et les marqueurs temporels assortis de démonstratifs (« ce soir », « cet automne »). Sous l'égide de l'amour courtois ou fin' amor (mention du « paladin », modalisation : « veuille me plaire ») s'ébauche l'histoire, la métonymie (« mon coeur ») instituant le sentiment amoureux comme centre névralgique du rapport à l'autre. Si seulement quatre des cinq sens sont convoqués (l'ouïe : « Fascinant poète et trouvère », « enchante », « phrases folles », la vue : « le ciel couleur lavandin », « L'ombre », le toucher : « frissonne », « trop doux », « ma main pesant sur votre bras », l'odorat : « parfum grisant de cédrat »), c'est sans doute parce que celui qui reste n'attend que l'occasion propice de se matérialiser par un premier baiser. Le jeu des personnifications (« Notre promenade … Égare », « La nuit invite »), les marqueurs d'intensité (« si lente », « infiniment troublante ») ainsi que les points de suspension habillent agréablement cette fièvre qui monte, s'impose doucement. Les deux points et la métonymie agrémentée d'un futur (« mon désir comprendra ») affichent la sensualité comme point d'appui, comme promesse finale de l'évocation.

Merci pour ce partage !

   Arielle   
20/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Merveilleusement verlainienne cette promenade au jardin.
Le parfum des Fêtes Galantes nous enveloppe à chaque pas de sa légèreté, de sa délicatesse et d'une sensualité délicieusement féminine.
Le trouble de la locutrice est communicatif comme doit être irrésistible, pour son fascinant poète, cette invitation à des jeux plus frivoles.
L'ensemble est à la fois très vivant et un peu théâtral, je vois très bien les deux protagonistes déambulant sur scène en costumes Louis XV au bras l'un de l'autre, devisant de choses légères comme dans un tableau de Watteau

   Automnale   
20/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Voilà un joli petit poème, tout doux, tout tendre, d'un autre temps et fleurant si bon le cédrat.

Venez ! Descendons au jardin/Et causons de choses légères.
L'ombre s'étend ! Si je frissonne...
C'est qu'il est trop doux cet automne,
dirait-elle...

Sa main, infiniment troublante, pèserait sur le bras du poète.
Enivrez-moi de phrases folles,
lui demanderait-elle...

Selon l'incipit, il ne s'agirait donc que d'un rêve... Pour le voir se réaliser, peut-être suffit-il d'attendre l'automne et ses grisants parfums.

Comme je regrette de n'avoir qu'une terrasse, sans cédrat ! Mais c'est un petit bonheur de vous lire, Curwwod.

   Pimpette   
20/5/2015
Cur'

Je ne commente pas et les autres ont tout dit....
Mais je signale mon passage affectueux
La Pimpette un peu absente

   Myndie   
20/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Curwwod,

Si votre "hélas" porte en lui le regret d’un style de discours amoureux bien révolu en ces temps de langage « fast and furious », je dis : certes mais il y aura toujours des poètes à la plume sensible et délicate (la preuve) pour nous faire rêver à cette grâce désuète et délicieuse. Si par contre vous déplorez qu’avec l’âge, une si douce invite relève du fantasme, je dis que rien n’est jamais perdu dans la vie!:)
J’aime beaucoup ce poème, son côté précieux mais nullement affecté, sa légèreté et son élégance qui rappellent les poésies galantes du XVIIème siècle.
Judicieusement choisi, l’octosyllabe lui confère toute son oralité, un ton à la fois courtois, enthousiaste et exalté. Un joli rythme pour un joli tableau coloré et frissonnant.
Franchement, si j’avais eu à lire ce poème en espace lecture, à aucun moment je n’aurais douté que son auteur fût une femme. Si ça n’est pas une preuve de talent...
A moins que vous ne croyiez à la réincarnation !;)

   Curwwod   
21/5/2015

   Damy   
21/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un vrai régal de lecture. Je joins mes louanges aux louanges des autres commentaires qui me semblent avoir tout dit.
Je cueille votre poème de fin'amor pour le "repiquer" dans le jardin de mes favoris.
Merci beaucoup, Curwwod.

   Anonyme   
21/5/2015
juste, juste... dans le concert de louanges, cette strophe qui me paraît artificielle :
"Notre promenade si lente
Égare, infiniment troublante,
Ma main pesant sur votre bras."

   Anonyme   
22/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir Curwwod !

Alors là j'adoooore
Un ton élégant ,parfumé , légèrement badin et sensuel ! Tous les ingrédients pour en faire une délicieuse lecture!

Une belle invitation intimiste !

   Pussicat   
23/5/2015
C'est marrant, un poème comme d'un autre temps, comme ouvrant la malle d'un grenier s'échapperaient mil parfums disparus... et il suffirait d'un instant pour que ma mémoire s'en souviennent... c'est élégant, presque suranné... la forme est soignée et l'écriture a cette force de me fait entrer dans votre texte pour "être"... je me vois... ah, ce pouvoir magique des mots... je suis enjouée ce matin, et je vous remercie pour cette lecture.
à bientôt,

   Anonyme   
23/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y aura sûrement quelqu'un pour vous dire ça, si vous prenez le temps d'attendre patiemment que votre tour vienne, dans ce jardin où les coeurs ne demandent qu'à s'attendrir...

Nostalgique à souhait.

   Robot   
31/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une poésie dont le charme me fait penser à un tableau de Mignard. En tout cas l'écriture est savoureuse.

   Vincendix   
10/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Comme ils sont charmants, agréables, ces vers aux accents d'une prière. Ils donnent l'envie de dire oui à une promenade dans le jardin.

   MissNeko   
21/7/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Quelle belle invitation !!! J aime vos mots, touchants et délicats. Bref je suis fan de votre plume.
Vos mots me touchent énormément. A vous relire.


Oniris Copyright © 2007-2023