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Poésie contemporaine
Curwwod : Petit Soleil
 Publié le 30/04/23  -  12 commentaires  -  1011 caractères  -  214 lectures    Autres textes du même auteur

Tu étais petit encore…


Petit Soleil



Petit Soleil, Petit Soleil,
Sous ton tipi de toile peinte,
Tu rêvais, la lumière éteinte,
Les yeux alourdis de sommeil.

Je t'appelais Petit Soleil :
Avec ta tribu de Comanches
Tu vagabondais tes dimanches
Et rien n'était jamais pareil…

Dans l'océan des herbes hautes,
Petit guerrier sur ton mustang,
Tu cédais au souffle portant
Tous les rêves des Argonautes.

Le buffalo et le grizzli
Habitaient souvent mes histoires,
Toi tu faisais semblant d'y croire
Bien au chaud dans ton petit lit.

Mais aujourd'hui plus de prairies,
De sentiers désormais perdus
Et plus de galops éperdus
Des mustangs dans tes rêveries…

Le temps, ce cruel ennemi
M'a exilé de ton enfance
Et désormais, dans le silence,
Petit Indien s'est endormi.

Il a effacé ton empreinte :
Tu as grandi Petit Soleil,
Plus rien ne sera plus pareil
Sous le tipi de toile peinte…


 
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   Robot   
18/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Je suis partagé sur ce texte.

Positivement:
Cette idée du papa ou du papi qui regrette le temps d'enfance de son petit soleil est exprimée trés poétiquement avec de belles images et des expressions qui me plaisent comme:
"tu vagabondais tes dimanches".

Moins accroché:
Sur le fond, il semble que le narrateur, papa ou papi n'a pas su se détacher de cette période. Cependant n'est-ce pas le rôle des adultes de conduire les enfants vers leur vie d'adulte ?
J'aurais aimé une strophe finale sur cette idée que, l'enfance dépassée, il est possible d'aimer toujours mais autrement.

   Geigei   
19/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Un adulte s'adresse à un petit Comanche, l'ami imaginaire de son enfance.
Nous suivons en // la perte de l'enfance et celle du monde rêvé des Amérindiens.

Un projet ambitieux, difficile à tenir de bout en bout.

   Lebarde   
22/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Papy voudrait encore jouer aux indiens, parcourir sur son mustang “les herbes hautes” pour découvrir le “Buffalo et le grizzly”, avec son “petit soleil” qui savait en redemander….à l’époque.
“Petit soleil” devenu grand ne croit plus à ces histoires, mais papy qui savait si bien les inventer et les raconter, les conserve dans ses rêveries “ou « plus rien ne sera plus pareil “( un peu disgracieux ce vers je trouve?)
Les octosyllabes, bien équilibrés et fluides et le sujet tout en douceur et nostalgie trahissent un auteur au grand cœur, affectueux et sentimental.
Quelques rimes en « légères délicatesses » avec le classique, l’auteur le sait. Dommage mais le néo revendiqué est entièrement mérité.

Bravo et courage pour la suite, le mustang fringant et invincible saura encore une fois franchir tous les obstacles .
Ce joli poème au ton enfantin plaira je suis sûr aux petits comme aux grands.
En tous cas il m’a convaincu et séduit. Merci

En EL
Lebarde toujours ému par les choses simples racontées avec des mots simples.

   Miguel   
23/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un charmant poème sur la nostalgie que nous inspirent les enfants grandis. Les souvenirs sont évoqués avec grâce, et la mélancolie exprimée avec douceur. De belles images, des sonorités musicales, des rythmes fluides : ça coule comme des larmes.

   Anonyme   
30/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Sept fois le mot « petit » pour sept quatrains : l'insistance est à mon sens beaucoup trop forte, me laisse une impression presque d'obsession du narrateur ou de la narratrice qui, en quelque sorte, regrette que « Petit Soleil » ait grandi. Mais enfin, me dis-je, la seule manière pour un enfant de ne pas grandir, de demeurer dans le temps béni et irréel des fantasmes où mustangs et bisons habitent dans sa chambre, c'est de mourir… Alors votre poème me laisse comme un goût inquiétant en bouche et je ne crois pas que telle ait été votre intention. Je me doute que ma réaction est incongrue et vous la signale pour que vous la sachiez possible.

Les vers m'ont paru bien rythmés, les rimes sympathiques (j'aime bien Comanches/dimanches) mais le propos, comme j'ai dit, ressassant ; le narrateur ou la narratrice remâche son regret. Cela correspond certes au sujet, je ne puis m'empêcher de me demander si, à supposer que ce fût en son pouvoir, il ou elle aurait emprisonné pour jamais l'enfant dans son enfance pour le garder, en quelque sorte, à sa disposition. Vous l'aurez compris, je ressors mal à l'aise de ma lecture.

   papipoete   
30/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
bonjour Curwwod
Je t'appelais " petit soleil ", et tu étais le miens sous ce toit où s'écrivaient les lignes de ta vie naissante : c'était si bon ce temps-là, mais aujourd'hui te voilà grand, et ton tipi est plus vide que mon âme livide...
NB joli thème que celui-ci, quand on se retourne sur " l'avant "; mais déjà à l'époque des ancêtres de nos gaulois, des papi Vercingétorix se morfondaient voyant leurs petits faire du rodéo, ou draguer la blonde minette auprès du grand chêne !
Bien sûr, c'est très mignonnement écrit, mais ne faut-il pas tourner la page et regardant ce " petit soleil " devenu " blanc-bec ", se trouver d'autres vers sur le présent .
J'écrivis beaucoup sur ma Ninon, mais ce jour, du haut de ses 18 ans, allant sur la fête foraine, maquillée et arborant sa silhouette de nana, je songe à mes futurs vers pour... elle.
La strophe du " buffalo et le grizzli " est ma préférée.

   Jemabi   
30/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un thème rebattu et une façon gentillette de le traiter., voilà ce que je ressens en lisant ce texte par ailleurs bien écrit. Me viennent en tête des images sirupeuses dont la publicité fait ses choux gras : le bon papi attendri par ses turbulents petits-enfants, les parents qui voient partir leur enfant chéri,.. autant d'images d'Épinal où le déluge de bons sentiments étouffe toute possibilité de poésie. Ce poème vaut heureusement mieux que tout cela mais ne parvient pas, selon moi, à s'en distinguer totalement.

   Provencao   
1/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Curwwod,

" Le temps, ce cruel ennemi
M'a exilé de ton enfance
Et désormais, dans le silence,
Petit Indien s'est endormi. "


L'accortise à l’irrémissible s’exprime dans le culte de la désolation et surmonte dans le passéisme et « le mollo du regret ». L'aveu à l’irrémissible donne du sens à l’événement éventuel.
Ecriture de courage et d’amour, elle permet ce clair-obscur du devenir et change la nostalgie en joie de la création et en émotion de liberté.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
3/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Curwwod,

Génial !
"Le temps ce cruel ennemi ", c'est ce vers qui m'a le plus touché dans cette poésie. En général, il est presque toujours ami, le temps, avec lui tout se guérit, tout s'arrange. Mais là, c'est le contraire et Petit Soleil a disparu ou tout du moins a trop grandi, ce n'est plus pareil. C'est triste, beau et très sévère. Les Comanches, le mustang, le Buffalo et le grizzli m'ont ému. Merci pour ce texte si généreux. Bien vu !

ericboxfrog

   Edgard   
3/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Curwwod,
Je ne vois ni désespoir, ni tristesse dans ce petit poème. J'y vois de la tendresse. Beaucoup d'amour. Et alors? C'est une petite musique bien agréable, pleine de vécu et de sincérité.
On lit ça comme sous le cerisier en fleurs. Il en faut des petits desserts, loin des crachouillis des âmes en peine.
Des vers bien tournés, bien dansants.
"Plus rien ne sera plus pareil" ...bon d'accord...le flèche a déjà été tirée...ça ne vaut pas un scalp.

   Curwwod   
4/5/2023

   leni   
22/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime un peu
c'est appelais Petit Soleil :
Avec ta tribu de Comanches
Tu vagabondais tes dimanches
Et rien n'était jamais pareil…un texte tout d'une venue magnifique


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