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Poésie libre
cyclo : L'essaim des rêves
 Publié le 21/07/08  -  4 commentaires  -  808 caractères  -  60 lectures    Autres textes du même auteur

Ah là là, les cauchemars !


L'essaim des rêves



Tu poursuis dans le vent
tout un essaim de rêves
ta tête bourdonne
tes jambes tricotent

Te voilà devant l’immense reine
échappée de l’essaim
et ta tête chavire
et tu n’as plus de jambes

Quand viendra le réveil ?
tu n’as plus de pendule
bouche-toi les oreilles
l’essaim est toujours là

Tu cours tu cours mais immobile
un tambour tape dans ta tête
et dans l’essaim qui dégouline
tu sens le Temps qui s’enfuit

La nuit tu ne t’appartiens plus
te voilà la proie des chasseurs
qui font leur miel des cauchemars
l’essaim finit par t’attraper

La nuit ne finira jamais
tu es tombé dans le filet
de l’essaim des rêves maudits
qui t’ont cloué sur une croix


 
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   tigerlineh   
21/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
je l'ai trouvé assez étouffant, cet essaim qui revient sans cesse, et l'impression d'une détresse... Tourmenté... Je suis perdue... Et c'est ça que j'aime.

   Melenea   
21/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Hé bien moi dans certaines images, j'ai retrouvé la résonnance de mes migraines, et je peux t'assurer pour vivre avec, un essaim est un mot léger....

Mais j'aime bien les images de ces rêves qui sont des cauchemars...

Mél

   Anonyme   
25/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Chaleureux, coloré, j'ai particulièrement apprécié le début qui donne le rythme.

   Anonyme   
27/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un peu dommage cette répétition du mot "essaim", elle ne me semble pas vraiment justifié, car le phrasé des strophes est suffisamment explicite. De plus, dans certaine phrase ce mot "essaim" donne l'impression d'arriver comme "un cheveu sur la soupe".

J'ai trouve votre écrit intéressant, vous avez de bonnes idées, j'ai senti dès la première strophe, ce malaise qui s'installe, mais peu à peu j'ai l'impression que l'écrit s'essouffle, viennent les mots répétitifs tels que "rêves, tête, jambe, nuit". Je n'ai pas trop aimé cette phrase de fin, trop usitée "qui t’ont cloué sur une croix".

Le fond montre bien cette sensation de douleur, pour la forme, la ponctuation est toujours absente, mais elle est cependant moins ressentie.

Je pense que c'est un bon texte mais qu'il serait à retravailler.


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