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Poésie néo-classique
Melenea : Solitude
 Publié le 21/07/08  -  7 commentaires  -  1152 caractères  -  100 lectures    Autres textes du même auteur

"Il n'y a pas deux temps pareils de solitude car on n'est jamais seul de la même façon."
Henri Bosco


Solitude



Se sentir parfois au milieu de nulle part
Départ d’un voyage sur le quai d’une gare
Isolée au sein de la fourmilière humaine
Seule sur la ligne d’un horizon de peine
Luttant contre le flux qui autour de moi s’enroule
En pieuvre métamorphe, m’agrippe et me coule

Solitude me frappe au cœur et me déchire
Onde douloureuse qui trahit mes soupirs
Fleur des abysses, le vide occupe la place
Vorace, le néant se nourrit de l’espace
Perçant les gouffres du doute et du désespoir
Au fond, aucune lueur ne perce le noir

Dure traversée d’un désert sentimental
Où se brise l’écho d’un désir animal
Trouver sa meute d’âmes en notes d’accord
Pour remplir ses abîmes d’infinis trésors
Fracasser le mur de glace au pic nu des mots
Pour se couper à un sourire en renouveau

Rugir à la lune, pieds sur le macadam
Préserver les braises pour élever la flamme
Chasser les ombres sèches pesant sur les heures
La tourmente des absences opprime le cœur
Et creuse son trou dans ma chair avec dédain
Pour tracer, solitaire, mes chants au fusain…


 
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   Anonyme   
21/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Melenea

On oublie souvent que la poésie est un chant, une musique.
Bien sûr le sens et ce que l'on a à dire.. mais ce n'est pas suffisant.

Allitérations, assonances et dissonances..ici restent pauvres pour la musique. Pauvre également la mesure de la partition..Il faut clamer le texte, toujours. Or ici pauvreté encore des accents syllabiques...

Je vois aussi quelques erreurs de mètre (par bien grave en soi, mais qui dénote un non maîtrise)

Le lecteur ordinaire pense souvent qu'en poésie la maîtrise est impossible.
Quelle erreur ! Non seulement elle est POSSIBLE mais NECESSAIRE aussi.

L'auteur ordinaire, se laisse aller à ces élans à ces EMOIS.
C'est banal, courant...

Le poète, lui, sort de cette banalité je ne sais pas par quelle magie.

Ceci dit je salue tout de même ce poème que j'aime bien sûr...

Certes si la poésie joue sur le sensible elle n'en est pas moins dénuée de règles (Attention aux règles ! Les connaître pour les transgresser: c'est la loi du genre..).
On est tous tenté de dire 'J'aime' ou 'j'aime pas'...sur mode d'indifférence, sans savoir, sans avoir appris.
Intelligentia disaient les latins..

Moi j'aime pas Hugo mais je reconnais son génie..
Tu vois. Alors je dépasse un peu ce mode un peu trop banal.

On est tous des poètes bien sûr.. :D
Oui, mais encore


*sourire*

   mimich   
22/7/2008
J'approuve pleinement les commentaires d'Emrys et puisque je ne saurais mieux dire, les miens s'arrêteront là.

   Anonyme   
23/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Ha, oui... Ben moi je commente avec mon émoi justement...

Bon, la dernière strophe est ma préférée, de loin.
C'est vrai qu'il y a quelques banalités comme "au milieu de nulle part", "départ d'un voyage sur le quai d'une gare", "aucune lueur ne perce le noir", "désert sentimental"... Mais dans l'ensemble j'ai aimé la sincérité qui se dégage de ce texte et je l'ai trouvé assez fluide pour ma part.

   David   
24/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Melenea,

J'ai beaucoup aimé les deux vers de la fin, ça me revient régulièrement mais je me suis encore rappelé à cette occasion ces vers du cyborg dans Blade Runner :

"mes mots se perdront dans la nuit
Comme des larmes sous la pluie"

Pour les poèmes trés humains

   FABIO   
12/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne suis pas un dieu en formules poétiques, je suis un petit amateur
de jolies textes en rimes et celui ci dégage une émotion qui m interpelle particulièrement. Le sentiment de solitude et de manque affectif et si bien écrit bravo

   marogne   
14/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mes coups de coeur:

"Fracasser le mur de glace au pic nu des mots"
et "Pour se couper à un un sourire en renouveau" ainsi que la fin les "chants au fusain".

Une bien douce évocation de la solitude, et des espoirs parfois vains et douloureux de la vaincre.


encore une fois je suis "fana" des vers de melenea; un regret peut être, ces vers sont universels, amors pourquoi les rendre "féminins exclusivement"?

   Anonyme   
25/6/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Ce qui est le principal défaut de votre poésie, c'est qu'elle est faite tout d'un même registre.
D'un poème à l'autre, la même structure poétique installe une certaine platitude.
Vos mots ne sont absolument pas mis en valeur,.

De ce fait, les mots ne font que passer ne m'apportant aucune
émotion, il manque de "chaleur humaine". Vos mots me vous les exposez plus que vous ne me les faites partager.
Comme dans cette strophe :

" Rugir à la lune, pieds sur le macadam
Préserver les braises pour élever la flamme
Chasser les ombres sèches pesant sur les heures
La tourmente des absences opprime le cœur
Et creuse son trou dans ma chair avec dédain
Pour tracer, solitaire, mes chants au fusain…"

Tous ces mots me laissent à distance.


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