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Poésie libre
Parmerion : La courbe de ma mémoire
 Publié le 20/07/08  -  2 commentaires  -  2299 caractères  -  21 lectures    Autres textes du même auteur

Hantez, faites comme chez vous. Restez. N.D


La courbe de ma mémoire



Ce soir le temps se plie
À la courbe de ma mémoire
La fumée se confond à l’air,
Espoirs et amertumes,
De mes cendres atmosphère.
Je rentre, la chambre est sombre et peu propice aux rêves
Un refrain sombre imaginaire me tire
En vers et vivant, vers l’enfer du sommeil.
Je hais m’endormir et je hais me réveiller
Sentir la torpeur du plomb de mes paupières
Sentir couler des images que l’on croit oublier…

Deux arbres soutiennent le monde, et moi, qui n’ai rien à faire.
Assis, hanté, abrité sous cette arche,
Sur ce banc qui se promène.
Je plonge les yeux dans l’eau passante
Le temps passé me remonte.
Et dessine quelque nuance de cet hiver.
Les branches sont nues et se penchent
Les restes de la neige fondent lentement dessus
Elles retiennent ma pensée et s’instillent étrangement
Sous la lumière grise que diffusent partout les nuages.
Je connais trop bien ce lieu, je connais trop bien ce temps,
Et leur histoire m’est familière.
J’en veux à cette nuit de me les vouloir rappeler.
Une goutte de souvenir roule sur ma joue,
Un millier de miroirs me mirent dedans
Ils mélangent mon avenir à mon passé
Et donne à ce qui n’est pas encore
L’allure de ce qui a été.
Le présent fait le mort
Mais où me suis bien égaré ?
La larme tombe, fulmine sur le banc de béton
Mes reflets se brisent,
Je m’éparpille dans une nouvelle vision.

Elle me regarde ce n’est pas elle,
Pas elle que j’ai aimée.
Elle vient d’un autre siècle.
Elle n’est pas seule mais elle est nue
Allongée sur des draps de soie cireux,
Les cheveux bruns, clairs comme ces yeux
Une fleur à l’oreille droite, rouge.
Elle me fixe, elle est nue, elle est morte, et je vis.
Ses yeux me pénètrent
Ils sont si noirs et si sec, tellement plein de l’oubli.
Ils me disent que je n’ai rien vu,
Et m’offrent sans pudeur sa vertu.


Je me souviens de ce regard,
Il me dit de passer sur le tien
Ce soir, ce soir il pleut de la mélancolie,
Il pleut du froid et puis du noir,
Tout brisé entre mes mains,
Je recolle des bouts de mémoire
Qui seront morts avant demain.


 
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   Anonyme   
21/7/2008
L'expression de la mélancolie est ici très grande. Le verbe est doux, triste. J'ai l'impression que l'auteur serait capable d'une expression poétique plus forte. Parfois on ressent comme ça des possibiltés.

   Anonyme   
23/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup "mes cendres atmosphère"... D'autres images en revanche me paraissent assez usées, comme "plomb de mes paupières" ou "je recolle les bouts de ma mémoire". Mais dans l'ensemble j'ai bien aimé cette vision d'un souvenir...


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