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Poésie libre
cyclo : Le poids du monde
 Publié le 13/07/08  -  3 commentaires  -  932 caractères  -  45 lectures    Autres textes du même auteur

Rêveries dans la fièvre.


Le poids du monde



Les ailes ont pris le poids du monde
38° 5 la fièvre en tenaille des
camions plein la tête et le monde qui
fuit pieds dans le cirage divagations

Les chants d’oiseau te criblent et
le soleil là-bas s’absente le
cœur bat de fureur dans tes veines et
tes épaules supportent le poids des exils

Quand tu es seul au fin fond de la vie
la rage d’exister te fait tuer les mouches
arracher la fleur bleue ou tordre les troncs d’arbres
les moutons dans le ciel entonnent leur refrain

Tu ne sais plus voler tu piétines
fougère brindilles feuilles mortes
la mousse rafraîchit tes pieds qui se consument
devenus des poteaux sur un sol incertain

Que tu retrouves ton entrain juvénile que
tes ailes brûlées rehaussent le ciel gris
la fièvre poliment comme un orage éteint
te fera rebondir au-dessus de ton œuf


 
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   Melenea   
13/7/2008
ALors le titre est déjà toute une poésie en soi même (j'imagine déjà Atlas portant le monde)

L'impression d'ensemble est une rage devant le chemin que le monde prend et l'impuissance dans lequel tu es... de ne rien pouvoir changer. Et vouloir retrouver cette insouciance "juvénile" pour recommencer à aller de l'avant....

De belles images, dans chaque strophe, j'ai une préférence particulière pour la 3ème... l'ouverture de la dernière. Mais à lire plusieurs fois, (ce que j'ai fait d'ailleurs)...

En fait je ne sais pas trop quoi en penser de ce texte :)

Mél

   David   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Cyclo,

Je n'ai pas sentis de ligne directrice tout au long du poème mais la première lecture me laissait une bonne impression, c'est peut être les suivantes qui se posent trop de questions.

   Anonyme   
27/10/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
" Les ailes ont pris le poids du monde,
38° 5 la fièvre en tenaille, des camions
plein la tête, et le monde qui fuit,
pieds dans le cirage divagations. "

" Les chants d’oiseau te criblent,
et le soleil là-bas s’absente,
le cœur bat de fureur dans tes veines,
et tes épaules supportent le poids des exils.

C'est juste un petit aperçu de votre écrit "repris", pour faciliter ma lecture, dans les trois dernières strophes, l'absence de ponctuation se fait ressentir énormément, lorsqu'on lit votre texte on est face à une succession de mots, les uns à la suite des autres, dont il est difficile d'accorder un sens, cela donne un aspect très confus.

Je pense un peu avoir compris le sens de votre texte, il s'agit là d'un état fiévreux, qui fait vivre et subir toutes sortes de désagréments, comme si le corps avait à porter "le poids du monde", mais peut-être que ce n'est pas cela.

Il y a au cœur de cet écrit un vocabulaire et des tournures de phrases pas très heureuses, "la rage d'exister te fait tuer les mouches " et " te fera rebondir au-dessus de ton œuf "

C'est un texte qui n'a pas vraiment réussi à m'entraîner dans le plaisir de sa lecture, bien trop d'imperfections, tant par la forme que par le fond, ici posés.


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