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Poésie néo-classique
Damy : L'épilobe
 Publié le 04/05/16  -  10 commentaires  -  834 caractères  -  316 lectures    Autres textes du même auteur


L'épilobe



Ce fut le plein soleil au midi des amours
Quand le vent agaçait la robe de la rose
Et qu’un parfum de miel enivrait les discours
Pour enflammer les mots lors que la main s’impose.

Je jouais l’épilobe en ton jardin secret
Où mouillait un ruisseau drainant la folle mousse
Des niches du désir dont le plaisir s’extrait
Quand les chants des oiseaux meurent en pente douce.

Mais les grises saisons recouvrent le chemin ;
L’hiver est rigoureux à mes pieds fantaisistes.
Immobile, je vois s’ouvrir le parchemin
De l’oubli, des adieux, d’ailleurs où tu n’existes.

M’amie, oh j’aimerais avoir la hardiesse
De mes jeunes printemps dans nos havres soyeux,
Aimer ton corps tendu dans toute sa tendresse.
Non aimer pour aimer, mais mourir dans tes yeux.


 
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   Anonyme   
20/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour

L'amour est toujours là mais il se décline différemment car le temps a passé ! je suis sous le charme de ma lecture où plutôt de vos vers ! De belles images , il y en a trop pour que je les cite ....j'y lirai presque la nostalgie du" jeune jardinier " dans le jardin secret !

j'aime le M'amie , qui plante le décor de ces amours à l'automne de leurs vies et toute cette tendresse qui suinte de vos vers !
Le dernier est sublime ....

Très beau ...merci

   StayinOliv   
21/4/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel poème triste ! Mais que j'ai trouvé très beau. le temps qui passe, la mort puis la solitude et l'absence de l'autre à la fin. Tout cela est raconté délicatement et sans verser dans le pathos. La forme classique ne fait aucunement barrage aux propos décrits, et renforce même joliment ce poème où tout est fluide et où le sujet est facilement compréhensible. J'ai seulement eu du mal avec le dernier vers du premier quatrain. Je pense qu'il faudrait remplacer le lors par " lorsque " mais dans ce cas la métrique ne serait plus bonne..

   Anonyme   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Ce poème tendrement érotique (l'épilobe est une plante qui passe
pour être très utile contre les maux de la prostate) nous parle
des amours de l'hiver au printemps.
J'aime bien le deuxième quatrain avec ce ruisseau drainant
la folle mousse faisant travailler l'imagination.
Je ne comprends pas ce : d'ailleurs où tu n'existes de la troisième strophe.
Pas plus que le vers final qui me semble bien lourd et laborieux
pour cet ensemble qui se veut d'une grande légèreté.
C'est surtout ce Non de début de vers qui me chagrine, on est obligé de prendre son élan pour le prononcer.

Mais, au final, un texte plaisant empreint d'un érotisme de bon aloi
qui ravira les gourmets de la chose.

   Vincendix   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un très beau poème dans son esprit, par contre son « corps » comporte quelques tournures inesthétiques à mes yeux.
La robe de la rose (la délicate rose)
Les mots lors que la main s’impose (les mots quand le geste s’impose)
Quant au dernier vers, je pense qu’il faut le revoir entièrement, il est expressif mais maladroit.
Le deuxième quatrain me plait beaucoup.

   Cristale   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Damy,

Le dernier vers remporte la palme à mes yeux en se comportant comme le vers final nommé médaillon d'un sonnet.

"Non aimer pour aimer, mais mourir dans tes yeux."

Ne pas se contenter d'aimer et d'être aimé, mais aller jusqu'à l'extrême dans l'amour, quitte à en mourir.
Ne nomme-t-on pas cet instant "la petite mort" ? Me trompe-je ?
Prêt à mourir en partageant l'amour, c'est très beau.

De belles allitérations aux vers 2 et 3 sur ce roucoulement amoureux en "r" :
robe-rose-pafum-énivrait-discours-

Je lis la nostalgie des beaux jours et l'angoisse du narrateur
face à la vieillesse imminente et sa crainte de sombrer dans l'amnésie :

"Immobile, je vois s’ouvrir le parchemin
De l’oubli, des adieux, d’ailleurs où tu n’existes."

Là même où il ne la reconnaitrait plus, cet ailleurs où elle n'existe plus, la mémoire défaillante effaçant jusqu'au visage de l'être aimé toute une vie.

Un beau poème, un chant d'amour, nostalgique mais plein d'espoirs malgré tout, d'une tendre et sensuelle délicatesse.

Bravo et merci Damy !
Cristale

   papipoete   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Damy ;encore un mot vient enrichir mon cerveau, " l'épilobe " que je tenterai de planter entre 2 rangs de vers .
Love-me, please love-me, ces mots qu'on dit en toute langue, quand s'enflammaient les mots, les doigts, tout le corps, ahhhhh !
Mais les saisons ont passé, recouvrant de plomb les ardeurs amoureuses, et noircissant d'oubli le blanc d'un parchemin .
Ce temps révolu de nos fièvres bienfaisantes me manque tant, que je voudrais une dernière fois, t'aimer comme avant, et mourir ...
Au coeur de votre fameux poème, le 2e quatrain est si tendrement érotique, que même Dieu doit sourire, et regretter de ne pas avoir créé son premier jardin à cette image .
NB la fin du 12e vers me trouble, car je comprendrais plutôt " où tu existes "

   leni   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Damy
un superbe poème triste et délicat qui touche d'emblée les âmes sensibles

les quatre premiers vers nous proposent des images d'une grande beauté

Ce fut le plein soleil au midi des amours
Quand le vent agaçait la robe de la rose
Et qu’un parfum de miel enivrait les discours
Pour enflammer les mots lors que la main s’impose


et tout s'enchaine sur le même ton jusqu'au quatrain final qui est superbe
merci pour ce moment SALUT AMICAL leni

   Pouet   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bjr Damy,

Je ne connaissais pas cette plante, j'ai donc appris quelque chose, je vous en remercie.

Ce poème coule bien à mon oreille et il est n'est pas dénué d'une certaine délicatesse.

J'aime particulièrement un vers: "Quand les chants des oiseaux meurent en pente douce." Je trouve qu'il sort du lot, qu'il tranche par son originalité.

Le reste du poème ne me parle pas énormément, je vous l'avoue.

Une lecture agréable dans laquelle il me manque quelques surprises pour y adhérer pleinement.

Cordialement.

   Anonyme   
4/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
un fort joli poème aux belles images ; les unes élégamment sensuelles :
"Je jouais l’épilobe en ton jardin secret
Où mouillait un ruisseau drainant la folle mousse
Des niches du désir dont le plaisir s’extrait ",
d'autres nostalgiques : " Mais les grises saisons recouvrent le chemin ;
L’hiver est rigoureux à mes pieds fantaisistes.
Immobile, je vois s’ouvrir le parchemin
De l’oubli, des adieux, d’ailleurs où tu n’existes."

" Non aimer pour aimer, mais mourir dans tes yeux. " j'aurais plus apprécié " pas " plutôt que " non " ; mais ce n'est que mon goût personnel.

   bolderire   
10/5/2016
Je me laisse bercer c'est doux tendre amoureux, sensuel , une vie a deux ou l'on dépasse l'étreinte...joli même si la fin est un peu triste...


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