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Poésie libre
dara : Comme une odeur de passé
 Publié le 15/01/07  -  5 commentaires  -  604 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Par le héros du défi, une suite


Comme une odeur de passé



Dans l'indicible fragrance d'un rêve
Fille de mon passé
elle vint et s'en alla
puis revint et s'installa

Elle interrogea ma solitude
Elle en dérangea la cadence
mima la prudente réserve
Elle exprima ses ardeurs
et contredit mes mâles exclamations
Elle ponctua mes interrogations d'un doigt accusateur

Elle me trahit mille fois
et mille fois je la retins

Mais je la connus tant
que je m'en vins à l'aimer
et quand un soir elle s'en alla
un peu
plus loin,
ma peur,
je crois bien qu'elle me manqua


 
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   Bidis   
11/9/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah j'ai beaucoup aimé !
Dès que l'on est arrivé à la fin du texte, il faut revenir au début pour en éprouver toute la saveur.
C'est quelque chose que je viendrai relire.

   Anonyme   
19/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Elle est très étrange cette "fille du passé". Je crois qu'elle nous interroge, nous dérange et nous contredit parce que nous voulons qu'elle le fasse. Elle n'est pas un adversaire ; elle est plutôt un "vrai moi", un être qui désire énormément.

   clementine   
21/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Est-ce que tu compares la peur à une fille?
En tout cas c'est ce que j'ai cru comprendre et j'ai bien aimé ton texte.

   tchouang   
6/4/2013
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour. poème assez cliché et convenu. on voit que l'auteur essaie de faire dans un style naïf et frais, mais hélas c'est plutôt maladroit.

   Anonyme   
29/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un sujet bien traité et de façon originale, comme une compagne passagère, elle devient une intime au fil du temps, elle fait partie de nous, on la redoute autant qu'on "l'aime", il nous faut apprendre à l'apprivoiser, à la maîtriser pour mieux grandir.

J'ai beaucoup aimé lire et relire votre écrit qui ne manque pas d'intérêt, il évoque en moi une plaie profonde qu'il a fallu peu à peu vaincre. Et comme vous je constate que cela crée "un certain manque", mais peu peu salvateur.


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