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Poésie classique
David : Le prince au petit pois
 Publié le 25/11/11  -  20 commentaires  -  716 caractères  -  681 lectures    Autres textes du même auteur

Scène de ménage au pays des contes, merci à H.C. Andersen et sa "Princesse au petit pois".


Le prince au petit pois



Il était une fois, vraiment très loin d’ici,
Dans un château de pierre, une chambre royale
Avec au lieu de lits d’une hauteur égale,
L’un qui de matelas se retrouvait farci.

C’était celui du prince au visage obscurci
Par la distance avec sa princesse d’opale,
Assise et quand sa voix émergea de l’ovale
Où trouait un regard, l’observant sans merci :

- Putain, bordel de merde, il faut faire une chose
Afin de la fermer juste avant l’overdose
Après plus de cent nuits, cette gueule de bois.

- Je devrais bien vomir pendant que je surplombe
À la fois ta fureur et ton mépris de bombe
Et ne plus t’écouter, cervelle en petit pois.


 
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   placebo   
14/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Ah, je connais cette envie, ce sentiment de vouloir provoquer, faire exploser un peu, ou du moins créer des contrastes (ça "réveillera" le lecteur).
Mais je peux aussi dire que ça ne marche pas souvent et ici, je vais tenter d'expliquer pourquoi ce texte n'a pas fonctionné sur moi.

- Les règles classiques (et la longueur des vers) obligent l'auteur à des contorsions stylistiques qui me paraissent assez douteuses : "vraiment" me semble cheville, "l'un qui de matelas" est super lourd + inversion pour la rime ?, je ne vois pas ce que "bombe" vient faire là.
- j'ai eu du mal à voir qui parlait. Le problème commence à ", assise" et les deux vers qui suivent ; je pense qu'il faut préciser.
- Au niveau d'expressions novatrices, d'émotion, je suis passé à côté.

Je pense que ce texte était un ballon d'essai, ça n'a pas fonctionné sur moi, pas grave ; de votre connaissance des règles prosodiques, si vous vous concentrez un peu plus sur la musicalité, devraient émerger de jolies choses.

Bonne continuation,
placebo

   Anonyme   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour ! Si l'écriture de ce sonnet relève bien du classique par son respect de la prosodie, je déplore dans un premier temps l'emploi de jurons qui n'apportent vraiment rien au texte.
Ce sonnet est également très loin de du conte d'Andersen cité en incipit et pour tout dire je ne saisis pas très bien où l'auteur veut en venir. Peut-être que quelque subtilité m'aura échappé !
Je ne comprends vraiment pas le second quatrain où, me semble t-il, la tournure de la phrase formée par ces quatre vers enlève tout sens à ces derniers.
Je suis plus que mitigé quant à ce poème. Désolé !

   Pascal31   
21/11/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Il manque un ingrédient essentiel à ce poème (sans parler des éléments techniques qui me font douter sur sa légitimité à se retrouver en "classique") : l'humour.
Ici, l'auteur s'est fourvoyé dans le graveleux bas de gamme. Le début du premier tercet l'illustre de manière flagrante, usant de grossièretés inutiles.
De plus, des subterfuges douteux ont été utilisés pour créer le nombre de pieds adéquats à certains vers (par exemple : "l'un qui de matelas se retrouvait farci").
En résumé, un poème mal fichu au niveau de la forme et limite vulgaire au niveau du fond. Pour moi, ça n'a pas du tout fonctionné...

   Anonyme   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Alors, c'est bizarre, je ne me rappelle pas avoir vu ce poème dans mon Espace Lecture... Est-ce possible ?

Je trouve le propos peu clair, c'est dommage. Ainsi, est-ce la princesse d'opale (celle qui est assise) qui parle, ou le prince ? Les deux tercets correspondent-ils à un dialogue (scène de ménage), ou au même personnage qui reprend la parole ? La situation n'est pas nettement posée, pour moi.

Du point de vue forme, je trouve les rimes suffisantes mais pas très intéressantes.

Sinon, j'aurais aimé une parodie du conte d'Andersen, mais là, je ne vois pas vraiment le rapport. À moins que le petit pois ait provoqué la gueule de bois de cent nuits (mazette !) ?

J'ai l'impression que la forme de sonnet que vous avez choisie, trop courte, ne vous a pas permis de dégager clairement la situation et de marquer la parenté avec le conte... Du coup, la grossièreté qui en général est un plus pour moi me paraît ici tomber à plat.

   Anonyme   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
- Putain, bordel de merde, il faut faire une chose
Afin de la fermer juste avant l’overdose

Quelle beauté, ce sonnet! (ouais , je me retire dans ma tour ovale)

   Anonyme   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Mon Dieu, mon Dieu, "Qu'en termes élégants ces choses là sont dites !"
Et les jurons :
"- Putain, bordel de merde,..." qu'est-ce ça fait viril !
Je suis ébouriffé par cet apport superbe à la haute littérature d'Oniris.
Mais je n'ai pas aimé ! Même si la prosodie est bonne... encore que certaines rimes soient quelque peu artificiellement obtenues.
"Farci" pour un lit (?)
"Bombe" pour rimer avec surplombe (?)

   David   
25/11/2011
Quelques mots par ici.

   Anonyme   
27/11/2011
Le sonnet se prête à merveille aux poèmes narratifs.
La concision qu'implique la forme leur donne un petit air de vidéo.
C'est le cas ici.
L'histoire est plaisante et le clin d’œil à Andersen assez amusant.
Les jurons appuient le caractère rabelaisien du texte.

Hélas, l'écriture soit très maladroite, soit inutilement alambiquée n'est pas à la hauteur.
C'est vraiment dommage car tous les ingrédients étaient réunis pour enchanter le lecteur.

   rmfl   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Au début on se dit que cela risque de ne pas être trop mal, mais seulement l'instant de deux strophes et ensuite patapoum la vulgarité et la décadence! Est-ce que c'était vraiment utile, quand on écrit comme vous écrivez! Déception. les petit pois sont roussis!

   Marite   
25/11/2011
Bonsoir David. J'ai lu ... et le texte, et les commentaires et tes explications mais l'ensemble reste toujours aussi confus pour ma compréhension. J'ai le sentiment que tu as utilisé cette forme rimée pour "tester" les réactions des lecteurs et peut-être t'amuser de ce qu'ils disent. Une expérience en quelque sorte ? Pour ma part je conçois la poésie comme une harmonie de sons, de rythmes, d'images susceptibles de faire naître des émotions. Là, pas d'émotion mais plutôt l'impression de faire l'objet d'une "expérience" dont le but m'échappe. Ce n'est pas très agréable mais en fait ça ne m'empêchera pas de dormir sereinement :-)) Bon week-end à toi !

   Charivari   
25/11/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Salut David.

Bon je n'ai RIEN compris. On me répliquera, dans la poésie il n'y a rien à comprendre, mais là, apparemment, il y a une histoire, et je ne l'ai pas pigée. Enfin si, à la troisième lecture : il y a un prince qui a plein de matelas, alors ça crée une distance avec la princesse, qui aimerait gaudrioler un coup... En admettant bien sûr qu'on laisse dormir le prince et la princesse ensemble dans le château avant les noces royales, mais bon, passons.

Donc, c'est à la troisième lecture que j'ai compris l'histoire, mais je la trouve vraiment très mal racontée. A tel point que je me suis demandé certaines phrases étaient vraiment correctes niveau syntaxique. La première strophe par exemple, "avec au lieu de lits, l'un qui de matelas se retrouvait farci", il y a deux rapports de comparaison (au lieu de / l'un) qui exigeraient en principe une seconde partie. Sans parler de l'adjectif "farci" que j'ai trouvé très mal employé.

Ensuite, je ne sais pas qui parle, ni quelle est cette overdose. "ton mépris de bombe", pas compris non plus.

alors, j'ai jeté un oeil sur le forum, et je n'ai pas plus compris les explications. Désolé.

A la rigueur, le passage qui semble choquer, ce "putain bordel de merde", c'est ce que j'ai trouvé le plus fluide et le plus rigolo.

   Anonyme   
26/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Et bien moi j'ai envie de le défendre ce texte.

J'aime bien cette version (mix 2011) du conte de la princesse au petit pois.
Dans la première strophe, quoi de plus limpide quand on connait un peu ce conte.
Ce matelas (du dessous) est farci par un petit pois. Je trouve le verbe farcir par ailleurs judicieusement trouvé.
Quant aux "problèmes" de syntaxes, je m'en fous.
David, je te le dis ici, je suis un grand fan de Burroughs et de son fameux cut-up (à lire : la trilogie Nova-Express) et parfois tes sonnets me donnent (peut-être à tord) cette impression de cut-ups sonnetisés. C'est bien, ça dépoussière un peu le classique qui sent un peu parfois la naphtaline. Bref je m'égare et deviens hors sujet.

Ensuite, pourquoi pas une version plus adulte (sans donner dans le trash sous prétexte qu'il y auraient des jurons). Ce conte (ou un autre) est-il si sacré ?
Manquerait plus que ça.
Enfin moi, ça me fait plaisir de lire ce genre de passage, justement dans un sonnet. Ce n'est même pas gratuit en plus.
Quoi de plus énervant qu'un mal de dos au sortir du lit : )

il y a ces "ovale" et "bombe" que j'ai peine à entrevoir et que tu as expliqué mais qui m'échappent tout de même.

Bon j'interviens en bas de meute dans un commentaire qui pourrait-être je le sais modérable.

   vicon   
26/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour David,
Moi qui aime bien les esprits bricoleurs, les touche-à-tout(s?), j'avoue être ici assez plutot déçu : le poème est à mon gout trop laborieux, trop gymnastique; et si je pensais rire ici, je ne ris pas.
Je trouve votre poème trop travaillé pour être spontané et pas assez pour être gracieux.
A mes yeux, un coup dans l'eau pour cette fois.

   Miguel   
26/11/2011
Commentaire modéré

   Anonyme   
27/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Enfin, un sonnet qui sonne et nous change des mièvreries dont on nous abreuve. Bien aimé ce renversement et cette truculence du verbe. Combien de matelas a-t-il fallu empiler ? Et sous combien l'auteur devra-t-il se cacher pour échapper à la vindicte bien pensante ? Mais comme disait le regretté Brassens : quand on est plus de deux... Mais je sors du sujet. Seul le poème compte.
Une histoire de petits pois (il et elle si j'ai bien compris). La situation est claire : l'un domine, mais cette domination n'est due qu'à l'épaisseur des matelas et l'autre ne s'en laisse pas compter, la bougresse. Yaouu, haro sur le prince (qui n'est en l'occurrence pas consorts puisqu'alité). Bravo pour l'acrobatie pour la versification :
"Avec au lieu de lits d’une hauteur égale,
L’un qui de matelas se retrouvait farci."
Les matelas ont dû amortir (lol).

   Anonyme   
27/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Ah il fallait oser.
Il y a bien longtemps que je n'avais pensé à ce conte qui a pourtant bercé mon enfance.
J'aime assez la manière dont les premiers vers remettent le conte en perspective, comme Ben plus haut, j'aime beaucoup l'utilisation du mot farcir pour verbaliser l'insert de petit pois...
La seconde strophe m'a surprise, j'ai eu du mal avec ta ponctuation, à comprendre qui prenait la parole. Et puis à force de lectures... (je suis des fois lente à la détente).

J'aime bien le ton complètement décalé du classique... par contre je pense que la forme classique engendre une drôle de tournure... je sais c'est ton choix et respect, machin tout ça... mais cependant, j'aurais aimé un vers libre ou une prose. Tsé bien Caribou où se posent mes goûts et personnellement je me demande dans quelle mesure je ressens pas un brin de frustration à ne pas avoir plus de vers, moins de rimes et plus de folie encore dans cet habit un rien étriqué qu'est le classique (je me fais pas d'amis cette semaine, je sais).

ça doit faire mal un tit pois qu'on sent à travers cent matelas...

   Miguel   
28/11/2011
Je suis un peu gêné, pour tout dire, qu'on limite le classicisme à de la versification. Le classicisme, ce n'est pas qu'une technique ; c'est une sensibilité, une esthétique, voire une éthique dans laquelle la grossièreté n'a pas sa place. J'ai beau lire et relire, sans m'en lasser, en y trouvant toujours un enrichissement nouveau, nos grands poètes classiques, je n'y encontre guère les mots qui me heurtent dans ce texte. "Farci" me semblant déjà inopportun, je ne m'étendrai pas sur les "audaces" du premier tercet.
La construction approximative de certaines phrases ne facilite pas la compréhension. L'hermétisme d'un Mallarmé, c'est quand même autre chose.

   Anonyme   
29/11/2011
bonjour,

j'ai rien compris! pourtant le titre me semblait accrocheur sur les deux premiers vers, mais ensuite?
"Avec au lieu de lits d’une hauteur égale,
L’un qui de matelas se retrouvait farci."
il faut m'expliquer la métaphore s'il y en a une! je saisis pas l'image!
la deuxième strophe je comprends pas la signification de l'ovale pour la voix qui se confond juste après avec le regard?
De plus la ponctuation est inégale et à revoir. par exemple:
"Assise et quand sa voix émergea de l’ovale
Où trouait un regard, l’observant sans merci :"
je mettrais une virgule après "assise et, " mais terminer la strophe sur les deux points?
de même je comprends pas les injures dans ce poème. Si c'est pour donner du ressort, je trouve que c'est pas judicieux( je ne suis pas contre les jurons attention!). Ici,Ils ne font que précipiter la poésie dans mon incompréhension totale.
Reste la fin avec le dernier vers qui clôt de manière amusante et, avec légèreté, l'ensemble...

   loutref   
2/12/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je trouve que ce sonnet n'a de classique que la prosodie. Oui tout est respecté, mais est ce le seul but recherché en poésie, avec un sonnet de surcroit. Je ne dis pas qu'il faut uniquement des petites fleurs bleues et des oiseaux, un sonnet doit pourvoir parler du concret, mais de là à utiliser un vocabulaire peu châtié...
Il y a de toute façon un saut entre les quatrains et les tiercets qui me gêne : le vocabulaire d'une part, le fait que ce soit un dialogue. Oui il faut qu'il y ait cassure entre ces deux parties du sonnet, mais pas à ce point là. Ici, j'ai l'impression de deux poèmes différents, je ne vois pas l'unité.
Ce manque d'unité est à mon avis du aussi à l'absence d'une vraie chute.

   Nachtzug   
15/1/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Le texte présente une maîtrise technique fragile mais son plus gros handicap est de s'être cru obligé de casser le peu de ce qui restait de conte avec une langue grossière censée singer la langue courante.
Le problème aussi, c'est qu'on devine, par la volonté transgressive, l'intertextualité, la fin qui a vaguement l'air d'une chute, qu'il y a quelque chose à comprendre. Comme une histoire. Sauf que je ne l'ai pas saisie du tout.

   brabant   
22/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Suis allé relire le conte d'Andersen "La princesse et le petit pois"...

J'ai bien aimé ici les deux premiers quatrains qui m'ont servi la mixture que j'attendais :)

Puis j'ai eu plus de mal mal parce que je me suis demandé qui parlait. Après plusieurs lectures je me suis dit que c'était la princesse qui s'énervait soudain en voyant le prince sans bien comprendre la raison de cet énervement. Se plaint-elle de la distance entre elle et son amant ? Je ne saisis pas trop la raison de son "overdose"...

Comme il y a un tiret le prince lui répond ensuite. Pour ma part j'ai alors préférer les laisser en tête-à-dispute car j'ai pour habitude de ne pas m'immiscer dans les différends conjugaux, en souriant cependant à la pointe d'humour finale : "cervelle en petit pois"

Mais ce sonnet m'a vraiment demandé trop de travail de déchiffrage et je dois dire que les tercets m'ont un peu choqué. Ben oui quoi :)


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