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Poésie en prose
David : Stop
 Publié le 09/12/08  -  19 commentaires  -  2786 caractères  -  68 lectures    Autres textes du même auteur

... in the name of love before you break my heart – The Supremes - 1965.


Stop



Jaune - aventure illusoire, mais écrite rapidement, aux îles, sous quelques uruguayennes espérances transies, urticantes. Cette errance sans sel est surtout unique nageoire et brève offrande, noctambule, nuageuse et folle ou ivre sans dompter ; elle m’entraîne pour revenir entre tes élans rêvés, désirés, espérés, sentis, sans épancher nulle tristesse imminente mais elle noie tout serment. Appétit tentant, toujours intensément, travers utiles, désir et songe offert. Une attente tellement tortionnaire émerge naïvement, tapie, immigrée ou naufragée, seule. Quel usage espérer, justifier et noyer - alors ipanémienne ! - patineuse aux sarments, elle tisse quelques ustensiles et joue embarrassée notre air instable. Jamais aucune main aura imité sensiblement espoir, utopie, sentiment. Jaune et carmin rougeoyant, ocre, yellow aux intenses senteurs aventureuses, volontaires ou inconséquentes, reviennent en terme égal. Chère lavandière aux iris rétractables, épuisante ; dors, amante violoniste interdite, dédouanée, jerrycan éternel naviguant en surface. Utilise intensément sept paroles austères sinon isolantes. Nappe ton entregent rouge et submersible. Sauve éperdument, écosse parcimonieusement avec regain ton oublieuse intimité. Jure et nombre - aux îles doubles - avec irrévérence, langueur, lenteur et ululement rageur sous jappante affliction, mêlant amour, ivresse, satiété. Retourne inutilement en nuage éponyme pour remonter ou utiliser véritablement en prose orgueilleuse une ritournelle. Triste omission insipide pour elle, une tue-être torturée, ravissante, éplorée. Jade unique, sempiternel testament élaboré une nuit paresseuse en uppercut dérisoire et souplement yaourt, mythomane pathologiquement amoureux, théière himalayenne, insatisfaite, énuclée ; alors une débordante éventualité butineuse usurpe ton savoureux intérieur livrant, tapante et populaire, les avenants illicites. Toujours ouverte, une bibliothèque, limonade indépendante et – motus ou ironie - violon rêveur, aux instants millésimés en nattes tendres, insurgées ; lavande naphtaline, yeti auriculaire, reste ignifugé et nougat austral : tout irise rudement en route débonnaire et torrentielle, où une tapissière cloue avidement - cristal revêche ou insomnie soporifique – mon oublieuse imitation. Jaune - elle suppose péniblement et répond en questionnant une entente joyeuse – amour - il espère tout et aura seulement seize éclats zénith contre larme aux intrigues ruinant, éberluées, cintre et taffetas touristique en fol opium instable. Seulement ? Miracle, elle rajeunit cent idées décousues avec véhémence aux navales corrections estourbies, elle tombe bilboquet où nul nivèle en septembre, féerie éveillée, trompe et savoure.
Korrigan


 
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   Anonyme   
9/12/2008
Je n'ai rien compris. Comme d'habitude.
Je lis régulièrement les commentaires, pertinents, de David. C'est un type sensé qui me semble avoir la tête bien faite, alors ce serait bien s'il nous expliquait ce qu'il a voulu dire, et pourquoi il l'a dit ainsi.

Je suis bien évidemment incapable de noter un texte qui me semble une succession de mots sans queue ni tête.
*****************************
Et c'est une erreur de ma part because:

Cabriole enivrée suffisante orange immatérielle rires, jeune-amour intense ciels orages magnétiques poisson rouge impalpables sueurs...

Obscur universel froidure !

   Anonyme   
9/12/2008
J'aime bien David, ses commentaires, ses encouragements.
J'aimerais comprendre ses textes et lui rendre la pareille.
Mais je suis, comme le commentateur précédent, un brin perplexe..
Et si tu essayais quelque chose de plus simple?
...............
Misogyne oublieux, infaillible, ausculte un sifflet sceptique, iambique,
janséniste aoûtat, iguane, coruscante otarie, madrépore pouilleux, rationnaliste invertébré, Sournois!

   marimay   
9/12/2008
Bonjour David,
J'ai aussi du mal à comprendre ton texte pourtant riche en couleurs.
Que sont les sept paroles austères sinon isolantes?
Que sont les îles doubles?
"Triste omission insipide pour elle": elle, la ritournelle ou elle la lavandière?
Est-ce le jade unique qui est mythomane amoureux?

N'aurait-il pas fallu une mise en page qui sépare les phrases où tu parles d'elle et celles où tu lui parles?

Je suis perplexe...

   Anonyme   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je pense qu'il ne faut pas chercher à comprendre ce poème. Ici le souci de l'auteur est je pense, de jouer avec la musicalité des mots et en ce sens je trouve ça beau. oserais je comparer ceci aux illuminations de Rimbaud ? Bon ok, la comparaison est audacieuse mais je pense que l'idée est là.

   Leo   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie chez cet auteur sa capacité à aborder des genres poétiques complètement différents et à explorer, à ouvrir même, des pistes originales, étranges, souvent malaisées à parcourir, souvent "casse-gueule" aussi, mais toujours passionnantes. Il n'en sort jamais tout à fait la même chose, et le résultat peut parfois dérouter si on l'évalue à l'aune de la raison.
Assemblage de sonorités, où le "j" semble dominer avant de se fondre dans une cacophonie folle que pourtant les mots structurent, c'est un texte à lire comme on lit le résultat d'une expérience, sans a priori, sans référence, en se centrant uniquement sur le résultat.
On sort de ce texte aussi perdu, aussi assourdi que si on écoutait en continu et en accéléré un montage de publicités télévisuelles par exemple : assemblage de mots et d'images courtes, sans aucun lien entre elles, où la structure apparente des scènes cache une cacophonie incroyable et pourtant dangereusement porteuse de sens.
Le titre prend dès lors tout son sens.

Attention cependant, David, à trop explorer des sentiers inconnus, le risque existe aussi de s'égarer. Je ne suis pas certain que là, tu n'arrives pas à la limite de l'hermétisme. L'auteur est un guide pour les lecteurs, et comme tout guide, il ne doit jamais perdre ceux qui le suivent.

   widjet   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un beau bordel que ces lignes (prendre une profonde inspiration avant d'entamer la lecture)....:-)

David est un auteur unique sur Oniris. Un artiste à part. Ses textes aussi. Je comprends que cela puisse déconcerter, je suis moi-même un peu abasourdi, mais je pense aussi que ses poèmes très souvent expérimentaux "se méritent" si j'ose m'exprimer ainsi.

Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une suite ininterrompue de mots sans signification. Alors comme les films de David Lynch, je crois qu'il faut accepter le fait de ne pas (tout) comprendre et se laisser porter par la couleur des mots, la qualité de l'écriture (car David écrit divinement bien) et par l'exercice de style.
Ici, David a voulu écrire des phrases très longues et comme c'est un facétieux, il a intitulé son texte STOP comme si il savait ce que le lecteur avait envie de lui dire.

Comme quoi, l'auteur sait aussi rire de lui-même et c'est cette auto dérision que je voudrais noter cette fois....

Widjet

   xuanvincent   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Etonnant poème ! A partir du "jaune", on va loin... J'ai eu un peu de mal à suivre le fil des images et du récit que j'ai reconstruit au fil de ma lecture. Mais au final, j'ai plutôt apprécié. Et ai été sensible au vocabulaire employé.

   Anonyme   
9/12/2008
je suis obligé de relaisser un commentaire car après relecture je me rends compte qu'il y a un message caché dans ce texte. Prenez juste la première lettre de chaque mot et vous verrez ; )
Encore une fois bravo David.

   lotus   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un exercice de style absolument étonnant, David.

J'ai lu, relu...pas tout saisi, mais qu'importe, les mots sont beaux, le vocabulaire recherché.Je crois que tu as apporté un soin particulier à ce texte.

Certes, pas simple à suivre mais je ne me braque pas à chercher absolument le sens que l'auteur veut faire passer.
C'est un régal de voir jusqu'où on peut pousser son sens de la créativité.

Je reviendrai lire, c'est sûr...

   Anonyme   
10/12/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
"yéti auriculaire"... C'est un sacré écho "mes cire"...
"Jaune" couleur des muses disloquées.
Agréable à lire, plein de surprises...
Ah oui, évidement que j'ai tout compris. Pourquoi?
Les mots nous appartiennent... Bravo.

Edit: Contemporaine cette poésie? Bah oui, David est vivant...
Sinon, relisons en coeur les surréalistes par exemple...

   Anonyme   
10/12/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Ah... la poésie contemporaine... un monde extraterrestre pour moi^^ L'avantage de ce texte, c'est qu'on peut le lire dans l'ordre qu'on veut!

   ristretto   
10/12/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
grâce aux indice de Dr Benway, j'ai déchiffré ce message codé.
Soit, c'est un exercice.
j'ai été bien décue de la phrase cachée, tant qu'à faire un tel exercice autant y mettre une belle phrase poétique.
Dommage

une autre enigme ?

à plus tard

   craone   
10/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Salut David,

Bravo pour ce travail de haute voltige.

Tout le monde le sait, les seuls vrais poêtes sont maudits. Pour être un poête maudit il faut être incompris.

Bravo tu es maudit.

craone

   Doumia   
12/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ah David comme il est bon parfois de laisser voguer son esprit !
Un bon délire dans lequel forcement tout le monde ne peut pas entrer, moi je t'ai suivi à la trace, je me suis mise dans ton sillon et j'ai bien aimé.

   An-Honyme   
23/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Première fois de ma vie que je lis un texte aussi riche, coloré, avec des termes aussi recherchés... Sans éprouver aucune émotion...Mais alors vraiment aucune... A cause de la vacuité du texte ? De son manque de sens ? De l'esprit aussi "tordu" de David qui pourtant donne des commentaires très sensés...
Monsieur, vous êtes un mystère pour moi, un mystère profond, très profond...

   jaimme   
25/10/2009
Lire sans lire, c'est faisable en se laissant porter. Le sens vient de lui-même ou pas. Je pense en avoir trouvé un, assez "clair".
Pourtant ce texte manque trop souvent (mais pas toujours!) de musicalité pour que la lecture en soit agréable. Il est vrai que le thème ne s'y prête pas.
Je ne noterai pas, car ce texte un jour peut me plaire, mais pas ce soir. Quelques fulgurances, mais pas assez nombreuses pour moi.

   Eclisse   
19/5/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle belle façon de dire qu'on entend bien ce qu'on veut entendre, et qu'en dépit d'un message clair et concis, et même éventuellement, cinglant comme un blizzard, l'esprit a vite fait de densifier... Et le sens du message initial se perd, se déforme.

Encore une fois, les mots ont leur vie propre ;-)

-stop!-
Obistroz, Knik,
Matanuska, Oniris, Ici :
Jaunes Alizés Irisés Merveilleux Étonnants!
-stop!-

   David   
22/5/2014
Quelques mots à propos d'un groupe de poèmes dont celui-ci fait partie, par

   chVlu   
22/5/2014
plusieurs passés devant, sens arrêtè - ce soir révélation, partant lit

J'ai dans l'ordre :

*ressenti une musique sans me rappeler où elle m'avait déjà chatouillée.

*Eu comme une envie forte d'entendre une voix me le déclamer pour le voir couler comme un torrent tiède

*Vu des phrases, sans C, se lever

Je vais coucher, reviendrais voir, demain, si magie est toujours là, ou, hallucination due à mes synapses saturées !?

bon le compteur à lecture sera faussé mais c'est pour la bonne cause.

pour l'appréciation j'ai pas pu
y a pas de combo :
méticuleusement dérangé ou bordéliquement précis ou confusément limpide
dommage, pourtant je suis pas difficile, l'une des trois m aurait suffit à cliquer


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