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Poésie libre
Lariviere : Vingt-quatre des mondes au-dessus de ma tête
 Publié le 08/12/08  -  9 commentaires  -  847 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Les vingt-quatre heures connues du monde.


Vingt-quatre des mondes au-dessus de ma tête



Copeaux de mon cœur, ses quartiers arrachés sur les langues du monde, une orange
Épluchée de son sang… Grenade
Dégoupillée de ses jardins je crie
Rêve d’étrange écartelé
Mes songes s’étranglent sur des
Contrées de détresses c’est de voir
Sans couleur je glapis mon tambour un étau
M’arrache les ongles de mon âme, et
Mes mains sont des tombeaux
Ma tête lourde est son cadavre ses lambeaux sont de plomb
Et son seuil maudit sous le soleil, est sa propre autopsie
Mon ombre sombre est toute sa preuve et sa chute sans fin se suffit à elle-même
Toute ma peine dans une orange épluchée ma chair s’embarque les jonques
Souffrance de tout mes sens
Ma bouche est une salière où s’étale et se mouille j’ai mal
Perpétuellement
Les vingt-quatre heures connues du monde.


 
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   nico84   
8/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'orange est elle La Terre ? Si tel est le cas, je comprends un peu mieux, même s'il reste des incompréhensions sur le milieu de ton poème.

Mais j'aime ta façon de penser et de rendre les choses (tu le sais). J'adore lire un poème qui offre une autre vision d'un objet, comme une autre photographie, de l'art.

J'aime bien ce poème mais je sens que je devrai encore le lire et le relire pour en capter toutes les subtilités. Bravo Lariviere.

   Anonyme   
8/12/2008
"mes songes s'étranglent sur des contrées de détresse"
ça j'aime bien.
Ce qui me gêne par contre, ce sont les verbes qui attendent quelque chose qui ne vient pas.
Par contre la fin sans verbe passe mieux.
L'"auteur" prend des risques, ce qui est bien.

   strega   
8/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mon dieu que c'est noir tout ça. Pas que je m'en pleigne, mais d'habitude, j'arrive à lire chez toi toujours de l'optimisme malgré la noirceur réaliste. Là, je n'ai rien vu de tel, que du noir. Ceci dit, tes images me parlent toujours autant, ces vers en suspend aussi. Comme des vers arrachés justement. J'ai ressenti beaucoup de souffrance à la lecture de ce poème. Touchée...

   David   
9/12/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Larivière,

Le monde est rouge comme une orange... et vingt quatre pour des heures-monde, le temps pour la terre de faire un tour sur elle même, mais sous les pieds, tout le contraire d'au-dessus d'une tête. C'est le nombre d'images par secondes au cinéma aussi.

   Bidis   
11/12/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai cru entendre ici un cri de détresse pour le monde - notre pauvre monde en souffrance... Mais peut-être je me trompe.
En tout cas, c'est très beau. Évidemment, puisque c'est du Larivière.

   daphlanote   
15/12/2008
« Copeaux de mon cœur, ses quartiers arrachés sur les langues du monde, une orange
Épluchée de son sang… Grenade
Dégoupillée de ses jardins je crie »
J’aime beaucoup le deux champs lexicaux qui se croisent ici. Végétal et violence.

« Mes songes s’étranglent sur des
Contrées de détresses c’est de voir
Sans couleur je glapis mon tambour un étau
M’arrache les ongles de mon âme »
Ici, je retrouve un peu du vertige que j’avais dans « A toi ». Maître Larivière, maître des enjambements aussi.

« Et son seuil maudit sous le soleil ». Et là, tu… sèche ? Non, parce que je trouve ça. Moche T_T.
« Mon ombre sombre est toute sa preuve et sa chute sans fin se suffit à elle-même ». Je trouve pas ça fort poétique, non plus ; trop rhétorique peut-être. Enfin, j’aime pas du tout la formulation.

« Toute ma peine dans une orange épluchée ma chair s’embarque les jonques
Souffrance de tout mes sens »
Là, par contre, j’aime. Pas mal du tout.

« Ma bouche est une salière où s’étale et se mouille j’ai mal »
Rien que pour ça, vraiment. C’est à mes yeux le plus beau vers de ton texte.
Perpétuellement
« Les vingt-quatre heures connues du monde. »
Je vois le lien, le temps. Oui. Sympathique. Petit effet de rythme. Conclusion en somme. Mais, pas assez percutant. J’ai comme une impression d’artificiel, d’inachevé sur la langue. Un peu comme si le texte était là mais que l’inspiration manquait par moment.
[Note : tu as écris ce texte par morceau ou en une traite ?].

*daph, qui a la flemme de donner la sentence finale*

   Anonyme   
17/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup le début et la fin.
Moins persuadé pour "ombre sombre" et"lambeaux" juste après "tombeaux" (un peu lourd).
Mais de bien belles images, un rythme assez étonnant.
Ah... "glapir un tambour" ou miauler des castagnettes...
Telle est la question.

   Garance   
17/5/2009
La douleur de la terre et notre douleur confondues ; souffrance indissociable...et tout passe par le coeur de l'orange.
J'aime cette écriture.

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
23/04/2009

Petite minute Larivière, fait beau, tout ça...

J'aime l'image de l'orange épluchée de son sang, l'association avec le grenade... la grenade.

- Mes songes s'étranglent sur des contrées de détresse... => j'aime beaucoup (correspondance Estellienne Aaron : mes rêves se brisent sur tes phalanges...)

- C'est de voir sans couleur... (zoli)

J'aime moins "m'arrache les ongles de mon âme". Bien que je comprenne l'intention, j'aime pas la répétition du possessif.

- Mes mains sont des tombeaux. => ça j'aime. ça évoque la mort mais pas seulement, ça évoque le silence, le mystère, bref ça me parle.

Je vais contredire Daph, pardon miss, mais je KIFFE : "Mon ombre sombre est toute sa preuve et sa chute sans fin se suffit à elle-même", j'aime le tourbillon sombre, l'impression véritablement palpable à la phrase de "sans fin". J'aime.

Moi du coup, je lis ça et je me demande: si le mal est perpétuel dans les 24 heures connues du monde, comment ça se passe dans les autres heures inconnues... (vous avez dit éternelle inassouvie?)

Bon une fois de plus je vais clôturer avec un petit avis global (globule?) : oui je ressens de la tristesse. (je sens le vent, je sens la peine... le sang qui coule dans tes veines poursuit sa route... je suis la mienne...et c'est si simple de vivre... et c'est si simple de vivre... évocation chanson désolée pour l'intermède musical malvenu)
Mais quand c'est dit avec d'aussi jolis mots, la tristesse prend un gout salé et mouillé de larmes et le temps s'arrête.

Merci.

Es


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