Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie en prose
div : Petite lettre à ma maman chérie
 Publié le 19/06/13  -  17 commentaires  -  1731 caractères  -  442 lectures    Autres textes du même auteur

Bonjour
moi c'est d i v
et vous
?


Petite lettre à ma maman chérie



Depuis que je suis née. Je n’ai plus de papa. Je le cherche tous les jours. Dans la petite robe noire que je porte. Avec élégance pour aller travailler. Je suis blonde. Belle élancée. Je crève de le connaître mon père si tu savais. Les jours sans les jours avec. Ça vous traverse la gueule. Comme une pluie d’orage après l’été. C’est violent. Il paraît que je lui ressemble. C’est dans les yeux. Quand on parle de moi. C’est lui que je porte dans mon sang. Qu’est-ce qu’il fait là-bas. Il embrasse sa vraie fille. Il lui offre des cadeaux. Le jour de son anniversaire. J’ai presque oublié le mien. Ici on me parle derrière l’épaule de mon passé. De la blessure que ça laisse dans la bouche. L’identité du père absent. C’est comme une blessure. Qui ne se refermera jamais. Elle est noire dans les yeux. Elle coule de temps en temps. On la porte dans son cœur. Comme de l’ortie blanche. Ça pique ça fait mal. Ça vous retourne. Ça vous rentre dans la peau. On a mal au ventre. On a mal. On en veut à la terre entière. On bouffe plus. On pourrait presque en crever de tout ça. C’est bien après qu’on en veut. À sa propre mère. De nous avoir laissés là. Comme de la merde. Il faudra faire avec. Depuis ma naissance. J’ai plus de papa. Ça fait mal. Ça fait mal d’être aux abonnés absents. Un jour j’ai cru le reconnaître. Mais c’était quelqu’un d’autre. Qui marchait devant moi. Alors alors pour oublier. J’ai dansé toute la nuit. J’ai bu. J’ai fait l’amour. Enfin j’ai baisé. J’ai tellement mal. J’ai fait n’importe quoi. Depuis que je suis née. Moi je n’ai plus de papa. Papa je le cherche tous les jours. Dans une mare de café. Dans mes yeux. Dans l’ourlet de ma petite robe noire. Pour aller travailler. Dans les griffes de mon chat…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   rosebud   
3/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
A la première lecture, je ne me suis pas rendu compte des phrases sèches - phrases ou pas phrases, d'ailleurs. C'est déjà bon signe que le style ne se remarque pas. Peut-être trop lu Angot? Ca ira quand même.
Ce que j'aime bien c'est cette manière de sauter du coq à l'âne en restant concentrée sur son idée fixe et de tourner autour pour en discerner toutes les coutures, la voir sous tous les angles. Et cette bannière brandie très haut: "Moi, je n'ai plus de papa", comme si c'était la chose la plus importante au monde, car c'est la chose la plus importante au monde à ses yeux.
Dommage que l'ortie blanche (ou lamier blanc) ne pique pas dans la vraie vie.

   troupi   
8/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout m'a surpris dans ce texte.
Une poésie libre qui se prend pour de la prose.
L'incipit et le titre étonnants vu le contenu du texte.
Des points finaux là où tout le monde verrait des virgules ce qui donne des phrases bizarres mais une diction saccadée, un rythme!
Des paroles de petite fille et des "traverse la gueule" "Comme de la merde" de déchirement révolté.
Des petits bouts magnifiques," C'est comme une blessure.Elle est noire dans les yeux""Papa je le cherche tous les jours. Dans une mare de café. Dans mes yeux. Dans l’ourlet de ma petite robe noire. Pour aller travailler. Dans les griffes de mon chat…
Une remarque : "Ça vous rentre dans la peau." Cette phrase appartient à ne chanson dont je ne pense pas qu'on puisse l'en sortir ou alors il faut en donner l'origine.
En bref un beau texte vraiment bien ressenti. Il serait peut-être possible de l'alléger un peu en supprimant une ou deux répétitions ce qui n'enlèverait rien à son intensité.

   Anonyme   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Div,
J'avais lu votre texte en EL. Il m'avait immédiatement sauté au coeur et à la figure.
Quelle claque : vous nous avez entraîné loin et profond dans les replis douloureux d'une âme et d'une vie que j'imagine juste sorties de l'adolescence. Et ce style, dont on ne peut vraiment pas dire qu'il est académique, qui foule au pieds les règles sacro-saintes de la syntaxe et de la ponctuation. Il est tellement expressif que l'on peut y visualiser votre douleur, votre colère et vos larmes. Cette adéquation entre vos sentiments et votre façon de les exprimer produit une réussite littéraire qui atteint le lecteur au plus profond et lui fait partager vos chagrins.
J'espère que vous n'aurez pas besoin d'autre blessures pour continuer à écrire avec autant de force et de poésie ce qui vit au plus secret de vous.
C'est une vraie réussite. Est-ce un soulagement ?

   Anonyme   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour DIV,

Autant vous le dire tout de suite, pour moi votre texte n’a rien à voir avec la poésie. Et c’est tant mieux.
Je me doute qu’il vous a fallu chercher une section dans laquelle le proposer sur Oniris. Une Nouvelle nécessite un nombre plus important de caractères, et donc il n'était pas facile de lui trouver une place.

Je dis que votre texte n'est pas un poème parce que vous ne cherchez ni à idéaliser le réel, ni à tourner autour de ce que vous avez envie de dire. Votre parole c'est juste un cri poignant avec les mots qui vous viennent, et dieu sait qu'ils ont de la force, même lorsque la douleur redevient souterraine :
- " Papa je le cherche tous les jours. Dans une mare de café. Dans mes yeux. Dans l’ourlet de ma petite robe noire. Pour aller travailler. Dans les griffes de mon chat…"

C'est incroyable cette distance que vous mettez entre la banalité des choses (la mare de café-l'ourlet) et l'impact émotionnel! C'est le signe d'un vrai talent, d'une sensibilité exacerbée, capable d'aller chercher tout près ce que les écrivains médiocres croient trouver près du soleil pour nous éblouir.

Je dis que votre texte n'est pas un poème, parce qu'un poète ne dirait rien comme vous. Il ne dirait pas par exemple :
" L’identité du père absent. C’est comme une blessure. Qui ne se refermera jamais."
Pour lui tout ça est trop banal dans l'expression, trop direct, trop familier...

Votre style, aussi...Vous avez dans ce texte le don des phrases courtes, syncopées, sans autre ponctuation que des points, comme autant de cris brefs qui s'échappent de vous, comme autant de fragments de vie que vous aimeriez réunir.

DIV, je ne sais pas quel âge vous avez, je ne veux pas croire que vous sortez de l’adolescence, parce que ce serait presque monstrueux d’avoir autant de talent. Forcez-vous DIV, essayez d’écrire sur plus long.

Je sais bien qu'un Exceptionnel+ n'a pas beaucoup de sens en littérature, tellement il faut rester modeste face à la foison de bons écrivains. Mais je n'ai rien trouvé de mieux pour vous encourager.

Cordialement
Ludi

PS :Votre incipit m'a fait trembler :
- "Bonjour moi c'est d i v et vous ?"
J'espère que quelqu'un vous répondra ce que vous êtes peut-être venue chercher: " Moi, je suis ton papa ".

   leni   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ceci n'est pas de la prose Ceci n'est pas de la poésie C'est le parler du coeur C'est fort comme un rhum agricole C'est doux comme une fleur de peau C'est sans doute un écrit libératoire Je suis ko debout
Je n'ai pas envie de recopier les phrases Je fais un copier-coller...Merci infiniment Leni
Edit J'ai écouté la chanson qui m'a totalement déçu Le texte perd toute sa force Et l'émotion pour moi ne passe pas Ce texte pourrait être clamé avec un relief
Mon appréciation se rapporte uniquement au texte Si je devais juger
le chant seul ce serait:faible Désolé Leni

   div   
19/6/2013
et maintenant la chanson qui va avec comme une espèce de suite et puis merci à vous :

http://youtu.be/oczWKo2fNGw

   Ioledane   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte émotionnellement très fort. Apre expression d'une âme égarée, blessure profonde qui cingle à vif. Un style haché, ininterrompu, souffrance lancinante.
Evidemment ça peut paraître assez caricatural, et pourtant ... Ca existe, c'est sûr. Et c'est tellement bien exprimé.
Bien aimé la "mare de café".
Bien aimé aussi le décalage de ton entre le titre qui pouvait paraître 'gnangnan' et le texte qui ne l'est pas du tout. Mais il y a aussi un décalage de fond dans la mesure où ce n'est pas du tout une lettre à sa mère, mais plutôt des impressions jetées pour elle-même, ou pour quelqu'un qui ne connaît pas sa vie. Ou alors il faut le voir comme un billet laissé pour un aveu, ou un adieu, peut-être ?

   Anonyme   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
et bien la folie est là, une colère refoulée, ce poème ne raconte pas l'absence d'un père il met plutôt le doigt sur un ressentiment, tout est basé sur l'état psychologique de cette narratrice.

une prose avec des points comme seule ponctuation, j'avoue que ça m'a gêné car à la lecture cela donne un ton trop robotique, le rythme est rapide et stop d'un coup. peut-être as-tu voulu faire transparaître une certaine froideur mais la rapidité du rythme déshumanise l'héroïne.

"Depuis que je suis née. Je n’ai plus de papa. "

il est étrange ce point entre "Depuis que je suis née. Je n'ai plus de papa", serait-il pas plutôt préférable de supprimer ce point? car entre ces 2 phrases il y aura une continuité d'une suite logique.

"Qu’est-ce qu’il fait là-bas."

bien que la question soit rhétorique il ne serait pas plutôt préférable ne mettre un point d'interrogation à la place du point final? cela lui donnerai un ton plus expressif car sur cette phrase là j'ai vraiment l'impression d'entendre un robot au ton beaucoup trop neutre.
je pense que cette unique ponctuation n'est pas un hasard bien que je ressens une émotion qu'elle ne souhaite pas faire transparaître mais dont les mots sont assez forts pour qu'on puisse cerner la souffrance de l'héroïne.

   widjet   
19/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le style hachuré – presque robotisé et parfois assez déroutant - apporte de l’impact, mais réduit (pas toujours, je précise) la portée émotionnelle.
Heureusement, quelques phrasés font mouche (« ça vous rentre dans la peau ») et la redondance, une fois n’est pas coutume, donne par moment de la force et de la personnalité à ce bref « cri du cœur ».

Dans l’ensemble, on en sait peu (mais on connait l’essentiel – « Il embrasse sa vraie fille » - ), mais cela n’est pas bien grave.

Reste l’absence et la douleur béante et intériorisée. La forme volontairement enfantine n’est pas toujours concluante avec certaines grossièretés (encore que…)

Assurément sincère, carrément surévalué à mes yeux car trop court (mais la bonne distance n’est pas simple, l’auteur se méfiant sans doute de ne pas tomber dans le plaintif larmoyant) et parfois maladroit pour faire chavirer.

W

   Robot   
19/6/2013
J'ai vraiment apprécié ce texte. Non pas en fonction du sujet, mais sur la manière dont il est traité. Il s'agit d'une lettre. Chaque point semble marquer le moment où le crayon s'est posé avant que la réflexion suivante s'impose et se pose. Chaque élément s'inscrit au fur et à mesure comme inspiré par la phrase qui le précède, telle une pensée logique qui tire son fil, le quitte, revient le dévider encore et encore par petit bout sans l'effilocher. L'émotion est créée par cette marche continue d'une idée obsédante qui semble d'ailleurs ne pas s'être arrêtéee aux points de suspension de la dernière phrase.

   Sansonnet   
21/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bon ! Ce n'est pas en terme de poésie qu'il faut raisonner ici ! Admettons.

Donc on se fout du rythme saccadé parfois dérangeant.
Même si certain passage laisse perplexe quant à la saccade utilisée, ce qui rend l'emploi de ces saccades incontrôlé à mon sens.
"blonde. belle élancée."
"Je crève de le connaître mon père si tu savais."
"Ici on me parle derrière l'épaule de mon passé."
"Ça pique ça fait mal."

On se fout aussi des grossièretés et du français parfois approximatif car c'est censé être un cri du cœur. Admettons encore !
Mais sur le peu d'image que tu utilises, fait au moins l'effort d'être cohérente !
L'ortie blanche ne pique pas il parait... Ou alors je me trompe, mais il me faut une source.
Or si c'est vrai, et que tu le savais, tu veux jouer sur les contradictions ? Quel est le but ?
Et si tu ne le savais pas, c'est moche ! C'est bien d'écrire, c'est mieux de savoir ce que l'on écrit...
Et pourquoi finir par "les griffes de mon chat" ?
Est-ce un moyen de parler de possibles scarifications dû à l'absence de Papa ? Est-ce autre chose ?

Enfin ! Quel est le lien ici entre le texte et son titre ?
Je n'y vois qu'une chose, une justification sans excuses auprès de sa maman pour avoir été odieuse, pour la seule raison que tu ne connais pas ton père.
Je trouve cela moche.
Tu aurais pu au moins terminer dignement en t'excusant ou en faisant preuve d'indulgence, mais non !
Pauvre toi que ta mère a traité comme de la merde... C'est FORT non ? Le contraste est énorme avec le titre, surtout que ça ne finit pas dans l'apaisement tout ça ! Et selon moi, le seul titre ne suffit pas à se dire "au fond, elle comprendra, c'est ma maman chérie". Trop superficiel à mon gout. Il faut savoir preuve de dignité et de pudeur parfois...
Car oui, c'est vrai, s'excuser peut faire un peu "gnan-gnan". Mais justement, c'est là que c'est fort... Arriver à s'excuser, sans faire dans le "gnan-gnan"
Et puis, y'a tellement de faiblesses que je n'ai pas été touché !
C'est triste pour toi, mais ça n'a rien à faire ici selon moi.

Bref, faible -, car tout le monde est capable d'écrire cela dans un cri de colère ! Y'a qu'à traîner sur les blogs des filles en manque d'identité.

Mais bon, ça a plu il semblerait, tant mieux pour toi.

Et pourquoi je tutoie ? Je me mets juste au niveau de l'auteur.

   Anonyme   
20/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
A force de lire des poèmes souvent coulés dans le même moule, il est rafraîchissant de tomber sur quelque chose qui se démarque de la norme, et par le style, et par la force de l'émotion.
Le rythme exagérément haché, syncopé, me semble judicieux car il évoque des pleurs, comme si vous déclamiez votre poème entre deux larmes.
Le langage, plutôt familier, exprime justement la douleur qui vous habite. Une douleur qui se transforme en rage contre le destin, celui qui vous a privé de la figure paternelle.
On sent que cette poésie est le cri d'un être blessé et c'est véritablement ce qui me plaît car il n'y rien d'artificiel là-dedans.

   fugace   
20/6/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Que ce soit de la poèsie, de la prose; qu'importe! C'est un cri, une violence, une révolte, une blessure.
C'est fort, tumultueux, bouillonnant. C'est vrai, c'est la vie!
Des phrases brèves comme des cailloux acérés lancés à pleine volée. On en prend plein la gueule, ça fait mal et ça soulage.
Quel talent pour dire en quinze lignes la souffrance, les camouflets, les espoirs déçus qu'on a vécu pendant au moins quinze années.
Merci DIV pour ce texte si beau.
Comme Ludi, je ne sais si vous sortez de l'adolescence. Si c'est le cas, alors la vie vous a déjà beaucoup appris. Je pense que pour écrire une chose de cette trempe il faut un recul que seul le temps apporte.
Mais quel que soit son âge, le fondamental est que la sensibilité et l'émotion restent.

   David   
25/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Div,

En écoutant la chanson, ça fait un peu le même effet qu'un gainsbourg chantant "mon légionnaire". Le charme opère je trouve avec un chant presque parlé, masculin. À l'écrit les points sont un peu comme les "stop" d'un message télégraphique. Je ne crois pas que ce soit vraiment une mesure de rythme, le chant est bien moins saccadé, il m'a semblé, ça aurait pu aussi bien se présenter avec des passages à la ligne.

En tout cas, c'est crédible, même dans les défauts qu'on pourrait prêter à ce personnage de petite fille, en considérant que l'auteur est un homme, comme il me semble.

   Cyrill   
27/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Avec la petite robe noire de chez Guerlain (il a payé combien pour la combine ?) et la vidéo sur you Tube, un peu statique à mon goût mais bon... ça devrait pouvoir le faire pour un tube autoproclamé dans les nuages au dessus des autoroutes.
Je ne suis pas très tendre, pardonne-moi, mais je n'aime pas trop la voix... pas très convaincante et très à la mode à mon avis.
Du coup je ne vois pas trop d'innovation, mais qu'attendais-je enfin ? Le hasard me porta vers ce poème-chanson qui n'est absolument pas désagréable, loin de là ! Mais j'ai vu tant de bonnes notes que j'ai cru à un miracle.
Or la magie n'opère pas, je ne suis pas très friand, dois-je avouer, de la petite jeune fille blonde qui a tant de malheurs ... bref, de ce coté chanson réaliste revisitée à la mode Saez ou Cantat, je confonds pour ce qui est de la voix.
Je le redis, ça s'écoute avec plaisir, ça se fredonne sans difficulté et je ne crache pas sur la variété de qualité.
C'est très sympathique, à petite dose, comme la petite robe noire en somme.
Cyrill

   Anonyme   
28/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne suis avant tout. Pas trop fan du style télégraphique.
Après, je peux comprendre certains passages du texte mais il y a un coté "too much" dans tout ça, limite cliché finalement, qui me déplait.
Le passage où elle croit reconnaitre son père en une personne qui n'est pas lui, et qui par déception va se saouler et coucher avec n'importe qui, j'ai franchement l'impression d'avoir déjà vu ce genre de scène style téléfilm.
Je n'aime pas ce poème dans l'ensemble.

   div   
29/6/2013
Commentaire modéré

   CharlesJosephin   
21/7/2013
Commentaire modéré

   Edelweiss   
12/8/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
8/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Ni le texte, ni l'écoute ne m'ont plu. Il y a tout de clichés dans ce écrit, "la petite robe noire", "c'est lui que je porte dans mon sang", "je vais n'importe quoi", "dans une mare de café", "dans mes yeux", "dans l'ourlet de ma petite robe noire", plutôt comique, "un jour j'ai cru le reconnaître, à cela s'ajoute un vocabulaire vulgaire, un phrasé haché. Il y a des coupures de phrases assez singulières, plutôt gênantes. "C'est comme une blessure. Qui ne se refermera jamais" !!!!

Rien de cet écrit, n'est pour moi convaincant, et surtout où est la poésie dans tout cela, je vois les confidences faites à un journal, sur un mal être, qui peu paraître légitime. Mais là franchement, cela me laisse dans une totale indifférence, cela donne l'impression d'une exagération de ce manque, un gargarisme de la douleur ...


" C’est bien après qu’on en veut. À sa propre mère. De nous avoir laissés là. Comme de la merde" ... Alors pourquoi ce titre "Petite lettre à ma maman chérie".


Oniris Copyright © 2007-2023