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Poésie libre
Dolybela : Passante
 Publié le 24/12/15  -  11 commentaires  -  373 caractères  -  288 lectures    Autres textes du même auteur

Pour toutes les rencontres inachevées.


Passante



Cheveux longs, rire fort
Elle envahit mon ventre
Danse mon cœur

Regard puissant, grâce brutale
Elle déchire mes vérités
Souffle mes rêves

Voix profonde, mots vrais
Elle éclate ma bulle
Révèle mes cris

Frôlement intense, fille de vent
Elle effleure ma vie
Fige mon âme

Adieu


 
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   cervantes   
4/12/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Apposition de mots qui veulent évoquer des émotions des rencontres. Je ne parviens pas à dépasser le côté artificiel de l'exercice, ne voit pas ces rencontres inachevées.

   Lulu   
10/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

voici un poème que je trouve superbe, tant il est simple et épuré. On pense à "A une passante" de Baudelaire, mais dans une version moderne, tout épurée et l'ensemble fonctionne bien, je trouve.

J'aime bien le jeu des oppositions "Rire puissant" par opposition à "Souffle", par exemple, ou encore "grâce brutale"... Il y a d'un côté une présence forte qui se fait plus que remarquer, puis, de l'autre quelque chose de frêle et de beau, comme "fille de vent" / "effleure ma vie" que je trouve particulièrement touchant. Vous valorisez bien le personnage, tout en exprimant de façon belle et discrète vos sentiments.

Il s'agit pour moi d'un très bon poème. Il présente l'efficacité d'un excellent haïku pour son côté épuré et l'émergence de l'image à la fois.

Bonne continuation !

   Anonyme   
24/12/2015
" rire fort " " grâce brutale "; ce n'est pas le type de " passante " qui risque d'attirer mon attention.
Je préfère la délicatesse de Antoine Pol...
Ce texte ne m'a pas séduit.
Désolé pour cette fois.

   Anonyme   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bravo pour ce poème, Dolybela !
Cette poésie me heurte comme vous heurte cette fille aux "cheveux longs et rire fort"...
Vos sentiments envers elle se ressentent parfaitement ici : c'est touchant, fort, et court, vous avez choisi vos mots avec une précision parfaite, ce qui donne à l'ensemble une rapidité étonnante, comme si le lecteur entendait en direct cette déclaration.

J'admire vos mots, continuez Dolybela.

   Anonyme   
24/12/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un évènement éphémère avec le passage de cette passante qui apparaît fugitivement en poursuivant son chemin. Des mots simples et concis extrêmement efficaces. En somme, un poème très court à l'image de cette femme à peine observée qui s'évapore parmi les autres passants...

Bravo !

Wall-E

   widjet   
25/12/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Le "voix profonde, mots vrais" casse un peu le trip, je trouve.

Cela nuit au charme, à la nature même et furtive de l'instant. Pour moi, la beauté et le mystère, tout le sel érotique de cette "rencontre" réside justement dans la continuité du mouvement (la passante passe, ne s'arrête pas) et surtout dans l'absence de paroles car justement le fait de ne pas parler, ne pas entendre le son de sa voix, laisser imaginer davantage, fantasmer etc...

Ici, le terme "mots vrais" sous entend que l'instant a peut-être duré un peu, peut-être un bout de conversation (?) qu'a entendu l'auteur, bref on n'est plus dans la brièveté, la fugacité.

Je sais pas si je suis clair (il est tard), désolé.

Sinon, il y a trop peu dans ce texte et surtout trop de banalité dans les mots choisis, même si l'auteur, dans le registres des émotions, jongle entre une certaine violence ou bestialité (regard puissant, grâce brutale, déchire mes vérités...) et un raffinement (frôlement intense, effleure ma vie, souffle mes rêves...).

Dans l'ensemble, ça reste assez fade quand même.

W

   vendularge   
25/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour et ...noël,

J'aime beaucoup ce texte court et fort. De mon point de vue, il évoque parfaitement "la passante" et la chanson de Brassens que je vous recommande si vous ne la connaissez pas.

Bravo, donc.

Séduite par ce texte, je suis allée lire "je voudrais être seule avec toi", l'évolution est stupéfiante en quelques semaines, autant ce premier opus est sans intérêt et mal écrit (je vais rarement jusque là, c'est donc qu'il y a un vrai problème...;)) autant celui-ci est un texte d'une grand maturité, maîtrisé, fugace comme un parfum.

A vous relire

   Pussicat   
26/12/2015
Ce qui est révélé ici c'est la rencontre des contraires.
De cette rencontre fugace, éphémère, naît la puissance des sentiments.
Qu'est-ce que le personnage retient de cette rencontre ?
des "Cheveux longs", un "rire fort", on se fiche d'ailleurs de ce rire, il est "fort" un point c'est tout, ce qui importe ici est ce qu'en retient le personnage.
Cette rencontre semble avoir bouleversé la représentation qu'il se faisait de la Femme : fragilité, douceur, et j'en passe...
Elle lui "déchire" ses "vérités"
"Souffle" ses "rêves"
Elle n'a pas la voix douce, sa voix est "profonde"
"Elle éclate" sa "bulle"

et pour finir, elle "Fige" son "âme".

C'est une rencontre d'un autre type, d'un autre genre, une "Passante" qui va laisser des traces.

Quatre tercets intenses qui me plaisent bien,
à bientôt de vous lire

   madawaza   
27/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Dolybela
Elle arrive,
Elle séduit
Puis elle passe.
Adieu.
J'aime vraiment beaucoup

   Anonyme   
28/12/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
La mémoire s'accroche à ces détails, qui peuvent paraitre anodins mais là, ils sont cette nécessité qui donne existence, à cette rencontre fugace, je suis tout à fait rentrée dans votre écrit, d'une grande justesse, pour avoir connu un tel moment. C'est inoubliable ...

   Basile   
14/9/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Antoine Pol et Baudelaire ont été cités plus haut, évidemment.
Pourtant, la rencontre est ici vécue d'une tout autre manière.
Et à l'inverse de M. Pizzicato, la brutalité de ce texte me séduit davantage.

"Elle envahit mon ventre", "déchire mes vérités", "révèle mes cris".
Le passage de cette beauté constitue ici une révélation, d'une violence certaine, et dont le narrateur se serait peut-être bien passé pour rester dans sa bulle.

Mais un l'espace de quelques vers, sans que le poète ait eu le temps d'y reprendre son souffle, et ne faisant au fond qu'effleurer, souffler, frôler, la belle a incendié tout ce petit confort. Et avant qu'on puisse lui demander quelque dédommagement, elle s'est évanouie.

Seul le vers "Danse mon cœur" me semble détonner avec cette puissance nonchalante, puisqu'il implique soit une volonté de la part de la passante (c'est elle qui le danse), soit un genre d'allégresse de la part du narrateur (c'est le cœur qui danse, quand il semble souffrir dans le reste du texte).

C'est superbe.

Votre passante est si belle qu'elle me fait peur !


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