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Poésie en prose
dom1 : Illusions...
 Publié le 26/06/19  -  11 commentaires  -  643 caractères  -  231 lectures    Autres textes du même auteur

Indispensable à notre santé mentale, les illusions nous servent d’énergie motrice.
Même si l'inconscience de la jeunesse s’émousse au fil du temps, nous restons dans l'illusion de l'être, et de la vie qui continuera...


Illusions...



Une fraction de seconde, un rien, une particule, se penser symphonie et n'être qu'un dièze, à quelques pas du gouffre, se prouver sans limite, à deux cils du vide, se sentir immuable, encore invulnérable...

L'énergie du mouvement qui masque l'essentiel, afin de se lever, puis encore avancer, et si le doute insiste, se mettre sous la coupe d'un dieu des illusions, qui rend la fin plus douce, le néant moins farouche...

L'illusion de l'amour, ou celle d'être aimé, pour ne pas voir, au fond, la vérité immonde, dans l'espace et le temps, l'histoire de l'univers, la vie qui laisse aux terres, la trace d'une poussière...


 
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   Corto   
5/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Un thème imposant traité de façon trop minimaliste.
A la lecture de l'exergue qui parle de notre "santé mentale" et aussi de "l'inconscience de la jeunesse" on s'attend à un discours construit, basé sur une réflexion approfondie.
Malheureusement ici les phrases divaguent, batifolent, sans ligne de conduite identifiable.

On relève néanmoins une image parlante: "se penser symphonie et n'être qu'un dièse".

Il est difficile de philosopher de cette manière sans être pris pour Monsieur Jourdain...

Dommage.

   Queribus   
6/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Voilà qui est dit et bien dit en peu de mots: de grandes vérités sont exprimées mais je trouve quand même que le langage , dans son ensemble, est un peu "abstrait" parfois même à la limite de la préciosité; peut-être que plus de simplicité aurait été nécessaire mais vous avez réussi à résumer votre idée en trois lignes, ce qui est, d'une certaine manière, un petit exploit.

En résumé, du beau et bon travail dans l'ensemble.

Bien à vous.

   Gabrielle   
7/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une réflexion philosophique intéressante qui renvoie sur des questions existentielles.

L''auteur interroge le lecteur sur son devenir, sr l'essence de l'être.

Merci pour ce partage qui conduit au questionnement.

Bien à vous.

   Donaldo75   
8/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

La première fois que j'ai lu ce poème, je me suis dit que c'était une poésie en prose réussie, résolument pessimiste, presque composée comme en classique, avec une métrique cachée. Sur ce dernier point, je tiens à préciser, au cas où mon propos ne vous paraisse pas très explicite : ici, par métrique cachée, je veux dire le fait qu'il y a une volonté de rythme, proche d'un poème en vers régulier. Elle est cachée dans le découpage et la forme mais à la lecture le cerveau ne peut s'empêcher de rentrer dans cette métrique. Et c’est agréable à lire, en plus de tout ce qui rend cette prose réussie, sa puissance évocatrice et son utilisation de l’image.

Bravo !

   Vincent   
26/6/2019
Bonjour

cette illusion est notre seule réalité en la gardant farouchement dans notre âme le monde ne peut que progresser

   Annick   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
D'abord, j'ai aimé le rythme, ces phrases, presque des vers, et dont les virgules sont la respiration.
Entre philosophie et poésie, le texte balance.
Une puissance évocatrice qui fait un peu oublier que le texte est court. C'est tellement vrai et si bien dit que j'aurais aimé celui-ci plus long et dans la même veine.
Mais l'essentiel est dit. Nous avons au fond de nous cette même propension à nous bercer d'illusions pour avancer, malgré tout....vers le gouffre.

Magnifiques, quand même, ces quelques lignes !

   Vincente   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime l'humble questionnement qui ne se perd pas en digressions. La "chose" est importante, essentielle, comment lui trouver quelques sens autres que l'apparente coulée...

J'aime beaucoup les deux premiers paragraphes, sobres mais chargés, tellement chargés qu'ils débordent, réussira-t-on dans leurs trois points de suspension à suffisamment imaginer un "néant moins farouche"...

Quant à "L'illusion de l'amour", je regrette qu'elle introduise ici une sorte de négation de son authenticité. S'il y a bien une réalité c'est celle de la toute réalité émotionnelle de l'amour. Au moment où le sentiment s'accomplit, elle est dans une existence qui n'est pas illusoire, et pourtant bien souvent elle aura des difficultés pour perdurer, mais le "après" est une autre histoire, dans le "pendant" il y a la toute puissance d'une réalité.

J'ai trouvé l'exergue un peu trop fourni. On peut imaginer qu'un texte court va être dense, le "délayer" par une introduction trop explicative va lui faire perdre de l'intensité.

   STEPHANIE90   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Dom1,

jolie prose un peu courte pour moi après lecture de votre incipit. Je m'attendais du coup à un développement plus conséquent. J'ai aimé : "se penser symphonie et n'être qu'un dièze", " à deux cils du vide", " le néant moins farouche...".
Votre strophe finale me paraît moins poétique, trop vite expédié, comme si vous couriez déjà après ce temps qui passe inexorablement jusqu'à "la trace d'une poussière..."
Comment la trace ? Infinie peut-être comme ce consortium temporel ou le trou noir...

J'aurai aimé un peu plus, j'ai un peu l'impression d'avoir été stopper net dans ma réflexion. Mais j'ai apprécié la lecture, alors merci à vous...

StéphaNIe

   senglar   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour dom1,


De l'illusion comme moteur, de la conscience de cette illusion comme nécessité pour tenir debout, pour vivre... Mais est-il encore nécessaire de s'illusionner quand avec la mort on veut voir encore la trace, "trace d'une poussière"...

Je vois que, soi vivant, les illusions servent de réalité, elles n'ont finalement pas grand-chose d'une illusion.

Pourquoi ne pas faire de l'univers un simple décor ?

Magie de l'illusion !

Ce poème m'apparaît en fin de compte plus élégant que dérisoire.


senglar

   Anonyme   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Un sujet fort intéressant qui aurait mérité d'être un petit peu plus fouillé.

" se penser symphonie et n'être qu'un dièze " l'image est bien trouvée pour exprimer cette distance incommensurable entre ce que l'on peut être et ce qu'on voudrait. J'aurais mieux vu 'note' plutôt que dièse.

" L'illusion de l'amour, ou celle d'être aimé, " là je n'adhère pas à ce que vous présentez comme une évidence, un théorème.

C'est la deuxième phrase de votre texte qui me semble le mieux illustrer le propos.

   FANTIN   
10/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Dom1,
Votre texte me fait penser à une Vanité d'un peintre du Grand siècle. Le ton en est amer et sans espoir (dont on dit, à tort ou à raison, qu'il est seul resté dans la boîte de Pandore.)La vérité est ce soleil qui brûle irrémédiablement la rétine. Ne vaut-il pas mieux alors détourner le regard? Les illusions nous protègent. Jusqu'à un certain point on en a besoin vital, tout comme des illusionnistes. C'est Arlequin contre Hamlet. Une cabriole et un éclat de rire pèsent plus dans la balance, me semble-t-il,que toutes les prises de conscience, aussi lucides soient-elles.Autant profiter de la vie, y compris de ses jeux de miroir, avant de redevenir poussière...
Une lecture riche de questions.


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