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Poésie libre
senglar : Psyché et fruits de mer
 Publié le 26/06/19  -  22 commentaires  -  3788 caractères  -  309 lectures    Autres textes du même auteur

En hommage à Raymond Devos qui se mira en ses chaussures, se mira et s'admira et qui, plus il se mirait plus il s'admirait...


Psyché et fruits de mer



Anne en son miroir se mirait
se mirait et s'admirait


Quand elle partait en voyage
Tout lui était reflet
La vitre d'un train
éclairée sous un tunnel
L'eau de son bain
la nuit dans un hôtel
Le miroir discourtois
du pare-soleil d'une 4 L
Le filet d'un ruisseau
au sortir d'un bordeau


Anne en son miroir se mirait
se mirait et s'admirait


Le sable sur la plage
gaufrait sa silhouette
Quoi de plus amusant
que d'être une gaufrette !
Quoi de plus risqué aussi
Sa culotte de viscose
par le quartz brûlant
atomisée fondue gommée
le pubis mis à nu
de mica constellé
fit frissonner les flots
Haro sur l'impudique !
les étoiles de mer
Taïaut
qui par là chassaient
Taïaut Taïaut
le bénitier béant
de leurs cinq bras ventousés
choquées s'éteignirent
sous la vague éhontée
Ô Nuit de la Saint-Jean
Surchauffe sur le mont Chauve
Ô Sabbat Ô Sorcière
Jeudi noir sur la mer
aux échinodermes valvivores
soudain court-circuités
le con d'Anne figé en leurs mirettes
Feu de Saint-Elme Taser Laser


Yo !
Coup d' bol !
Les bivalves mis au courant
tirèrent une langue Andy Warhol
Nique ton coquillard !
Les coquilles firent le Jacques
Les couteaux firent du gringue
aux patelles frappadingues
Seltz à Gogol
Whiskey doble
Les praires se firent la malle
par paires
en moins de deux
One Two
One Two
One Two Two
Les palourdes s'empalèrent
sans l'aide de personne
Les clams clampèrent les coques
pour les faire taire
O'Clock
Les pétoncles en extase
à bout de partouze
clamsèrent tout court
Les ormeaux les bigorneaux
sur la valve s'accointèrent
et les bulots se boulottèrent
« C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Et que l'on danse les yeux dans les yeux »

La Nomenclatura déchaînée
au son lascif du buccin sourd
tout entière se dévalva
« ... be-bop a lula she's my baby
My baby doll, my baby doll »

Bal goguette dans l'océan
« Mets ton habit scaphandrier »
Crooner Fifties ambiance Ulmer

Gloup !

Les huîtres de Marennes
par ce remue-ménage émoustillées
Portugaises en alerte !
Ennemi décimé !
fricotèrent fricotèrent
fricotèrent fricot...
– pour le fricot ce s'ra plus tard –
proliférèrent proliférèrent
proliférèrent
prolifé...
pro...
proliférèrent comme des pros

Mais furent tantôt gobées les pauvres
d'une rondelle citronnelle
et d'un Sancerre sous la tonnelle
de glycines fleurie
Ombrée d'un Flamboyant
À l'Huîtrière en Arcachon
Et partout ailleurs
En Aragon


« Tiens-voi-là-d'la-Ma-renn'-voi-là-d'la-Ma-renn'-voi-là-d'la-Ma-renn'
Pour-les-zA-lsa-ci-ens-les-Sui-sses-zet-les-Lo-rrains,
Pour-les-Bel-ges-y-en-a-plus
Ce-sont-des-ti-reurs-au-cul
Ce-sont-des-ti-reurs-au cul »



Anne en son foyer
sur la nacre perlière
passa sa langue tiède
sourit et se mira
se mira et s'admira
et plus elle se mira
plus elle s'admira

Puis Oléron s'illumina



Guests stars :
Géo Koger, Noël Renard – Vincent Scotto et Fréhel ; Gene Vincent ; René Baer – Léo Ferré et Georges Ulmer au pied levé, Eddie s'étant excusé caution Lemmy ; la Légion étrangère.


 
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   Mokhtar   
27/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
PIN PON PIN, PIN PON PIN...vite la camisole...taux d'alcoolémie, recherche de substances interdites...
Il y a longtemps que je ne m'étais pas marré comme çà en lisant un
...un..un quoi au fait ?
"poésie libre" qu'ils disaient. La liberté comme en étendard.
L'humour servi sur un plateau (de fruits de mer). Servez vous.

   Lebarde   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème libre qui se veut drôle et inégalement grivois, n'est qu'un inventaire à la Prévert de tous les coquillages et "choses "rencontrés sur une plage qui ont beaucoup de mal à participer aux orgies sexuelles et gustatives proposées!
Cette succession de mots m'a paru indigeste.

N'est pas Devos qui veut. A moins que, lui le disant, ce texte aurait pris une saveur particulière que je n'ai pas trouvée à la lecture.

Désolé en EL

Ed:
Au retour d’une longue randonnée sur le chemin du littoral des Egriates , sous le soleil corse, je relis et redécouvre votre poème que j’avais sévèrement juger en EL.
Je m’étonne qu’il n’ai pas satisfait un barde certes plus « classique que libre «  mais aussi très amateur de gauloiseries et propos égrillards .
Je suis sûr à la relecture que vous êtes parti sans réellement savoir où vous alliez, dans un délire d’idées..( à la Devos).
En un mot vous vous êtes fait plaisir et avez aussi fait plaisir à ceux qui, contrairement à moi, ont su vous suivre jusqu’au bout dans votre délire euphorique et sans autre fin que celle du lexique de « coquillages et crustacés ».!!
Je ne sais pas si ça se fait mais je revois mon appréciation initiale.
Merci pour ce retour de rando revigorant, j’en avais besoin.
Lebarde

   Corto   
28/5/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ce bain de mots se mirant, se lisant délirant est réjouissant.

D'images bien campées et surtout bien baignées on vogue , on rebondit on s'amuse de personnages furtifs en assiettes gourmandes.

Du beau travail qui fait voyager dans un imaginaire presque réaliste.
Les habitants immergés de nos côtes atlantiques ne vont pas en revenir d'avoir ainsi pris place au premier rang marin, surpris dans leurs émois, salués même par les légionnaires.
"«Tiens-voi-là-d'la-Ma-renn'-voi-là-d'la-Ma-renn'-voi-là-d'la-Ma-renn'
Pour-les-zA-lsa-ci-ens-les-Sui-sses-zet-les-Lo-rrains, etc" cette strophe est une vraie trouvaille même si les Belges vont la trouver amère...

Avec la phrase finale on peut se douter que l'auteur a un vrai coup de cœur pour l’île d'Oléron.

Bravo à l'auteur.

   Anonyme   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Déjà j’adore les fruits de mer, ensuite c’est une envolée délirante, un bordel organisé bien plaisant à lire, c’est musical, visuel, endiablé, gorgé de punch...sur la plage ensoleillée, dans la moule je m’incrustacé...
Palrider en EL

Je rajoute un plus, une évidence

   Vincent   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
bonjour

je n'ai qu'un regret c'est de ne pouvoir noter plus haut

on va me dire que je suis trop personnel encore

mais entre autre je me souviens s'un plat de fruits de mer

en repérage pour un film avec mon producteur à La Rochelle

extraordinaire, comme votre texte

il y a des moments ou on oublie ce qui nous empêche de vivre

merci de tout cœur

   apierre   
3/8/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   Anonyme   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'espère que la canicule n'y est pour rien.

Un délire qui détend et ne triture pas les neurones. hihi.

Le pubis et " le con d'Anne ", Anne la narcissique, engendrent des bacchanales conchylicoles !

Oui, oui, on peut en voir des "Anne ", de Palavas à La Grande Motte ; ou autre part bien sûr !

L'auteur s'amuse bien et le lecteur passe un bon moment.

   papipoete   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour senglar
ça part dans tous les sens ; à peine rigole-t-on sur un mot, qu'un autre éclate comme un pétard, et là une phrase en cascade nous emporte dans un tourbillon où l'on perd l'équilibre !
On rigole, mais comme dans le film " François 1er " où la chèvre lèche les pieds de Fernandel, on hurle pour que ça s'arrête !... et ça continue !
Depuis " le sable sur la plage...jusqu'à... sous la vague éhontée ", on imagine la scène ( en même temps, c'est l'époque des baignades avec un triangle de tissu ! )
Parfois, l'auteur délire tant que l'on perd pied, mais se noyer de rire, quelle belle mort !

   plumette   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
je salue votre enthousiasme communicatif dans ce texte qui bondit et rebondit.
le démarrage est assez sage, et puis les fonds marins nous embarquent dans un joli délire de coquillages et crustacés, chansonnettes et poètes convoqués.

Tenir sur plus de 3 500 caractères dans ce registre est en soi très audacieux.

Bravo

   Annick   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je suis entrée à pas feutrée dans le premier paragraphe. J'ai compris où j'étais quand j'ai abordé les vers :

...Le filet d'un ruisseau
au sortir d'un bordeau

Je m'attendais au pire...et le pire m'a fait rire !
On est aspiré dans un monde surréaliste comme dans une spirale et de plus en plus rapidement. Tout dégénère à la vitesse grand V. Les personnages-coquillages deviennent fous. Cela me fait penser à un bug, comme une sorte de bouffée délirante où tout est possible.
Et puis ce personnage d'Anne est très bien campé et c'est par elle que tout arrive.
Je verrais bien ce poème sous la forme d'une BD pour adultes avertis. Il faut un talent certain pour poétiser sur ce type de scène échevelée et lubrique. Mais l'honneur est sauf : ce ne sont que des coquillages....

Bravo pour la performance !

   STEPHANIE90   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Et bien !!!
C’est du plateau de fruits de mer qui fracasse, mais Anne elle passe et se mire, et plus elle se mire, plus elle s’admire. Dans cette mêlée de rascasse, elle soupire et pavasse ! Si je puis me permettre !?! LOL

Votre première strophe plante le décor et le ton :
"Quand elle partait en voyage
Tout lui était reflet
La vitre d'un train
éclairée sous un tunnel
L'eau de son bain
la nuit dans un hôtel
Le miroir discourtois
du pare-soleil d'une 4 L
Le filet d'un ruisseau
au sortir d'un bordeau"
Je crois que je n'ai jamais autant ri à la lecture d'une poésie, ce fourre-tout océanique, je me demande bien ou vous êtes allés chercher tous cela. Je ne citerai pas quelques-uns de vos vers car trop, voir tous m'ont plu, mais bravo car :
> Oléron s'illumina....

Merci !

StéphaNIe

   leni   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Salut AMI Senglar Ton tecxte me fait penser à un de dessin de Dubout
Ca déconne à plein tube j'aime et je me marre Ici on passe du coq à l'âne en prenant son pied

C'EST INNENARABLE

On est pris dans un tornade du début à la fin pour assister a
des partouses
ET si un jour Ami tu décrivais la résrrection de la chair
IE passe sur quelques passages qui
ne sont pas piqués des vers

Le sable sur la plage
gaufrait sa silhouette
Quoi de plus amusant
que d'être une gaufrette !

Sa culotte de viscose
par le quartz brûlant
atomisée fondue gommée
le pubis mis à nu
de mica constellé
fit frissonner les flots

Je ne vais tout de même ps tout re copier

nique ton coquillard
ET voilà la java bleue
Et mets ton jolii scaphandrier
Je suis ko de rire KO
JE ris comme rarement
.......
PUIS OLERON s'illumina

Merci SENGLAR tu es quelqu'un RESPECT LENI

   Davide   
26/6/2019
Bonjour senglar,

Je crois que l'auteur a su brillamment marier l'exaltation à la poésie, à moins qu'il ne s'agisse d'exultation !

A chercher la raison pour laquelle ce poème ne me plaît pas, je n'aurai pas de réponse précise, mais...
Car j'adore les poèmes usant de fantaisie, en témoigne, par exemple, la dernière publication de Stéphanie : "Attraction céleste".

Il y a effectivement quelque chose de Devos dans l'histoire, une situation qui dérape vers l'absurde. Mais, dans ce poème, l'absurde s'accapare et dévore l'histoire plutôt que de la servir.
L'auteur a l'art des jeux de mots et du comique de situation ; malgré tout, je n'adhère pas à cet aspect "délirant".

Tous les goûts sont dans la nature... et je ne suis pas trop fruits de mer.

Sans rancune ?

Merci du partage,

Davide

   BlaseSaintLuc   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
on le sait , j'aime l'humour quand il est servit chaud , j'aime paimpol aussi est ses falaises et j'aime bien la Paimpolaise
https://youtu.be/HFl99oIuc7A

j'aime bien la gaudriole aussi, narrée ici au gré de la marée , mais si Anne n'as rien vu venir , moi je me suis bien "marré"

quand aux rivages ils ne sont point Bretons , mais Charentais , je les connais bien , surtout ceux ou l'on joue à saute moutons ,moutons d’écumes évidement ,et moi j'aime les culs (m')énormément !

il y à de la références aussi , j'adore ! ce petit cochon de SENGLAR partage le même (sang) que bibi fricotin

pas un consanguin d’Oléron , non ne me faites pas dire ,ce que je n'ai pas dit !

petite rivalité entre locaux qui fait dire des horreurs, sans doute des retraités de Royan, mais trêve de tourisme , je me ferais bien un plateau de fruit de mer , allez c'est SENGLAR qui régal !

   taha   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Franchement Senglar, c’est pas possible d’écrire des choses comme ça, on est sur un site de POESIE, tu te souviens, et moi ça me fait des problèmes à la maison, de pouffer de rire comme un demeuré, d’avoir les oreilles qui rougissent et qui gonflent à force de vouloir me retenir, sous le regard impassible de ma douce moitié, comme quand que j’étais à l’école. Voilà c’est parti ! T’es peut-être encore sur ton site de poésie ? qu’elle me demande avec bienveillance. Cette douceur, à moi elle me fait peur. Heu oui, tu sais le poète gentil comme tout, qui aime bien Devos, Je t'avais parlé de lui. Ah ! oui je vois, la poésie c’est plus genre « triste triste était mon âme…» .Moi -- Non tu comprends, là on est en poésie libérée ! et là elle m’achève : tu pourrais m’en lire quelques passages, qu'on se marre à deux tant qu'à faire. Pourriez- vous m’expliquer Mossieu Senglar pourquoi est ce que je me mets à sauter un vers sur deux ? mais y a pas de rythme ! qu’elle me dit, en plus tu bégayes maintenant? Moi, je continue à lire, et là la Faute d’inattention qui ne pardonne pas : Je lis les vers avec « la culotte de viscose et le pubis mis à nu. » Elle lève un sourcil et ne dit plus rien. Comment je vais faire maintenant ?
Ouf ! Elle passe à autre chose : « Tu sais encore que tu as invité tes sœurs à dîner demain, rappelle toi, elles raffolent des fruits de mer » moi à ces mots, fruits de mer, je n’en peux plus de me retenir, je me mets à rire comme un débile. Je sais maintenant ce qui m'attend, pour commencer ce soir ce sera la soupe aux navets. Je te revaudrai ça Senglar, et pour commencer PAN flèche en bas.

EDIT.
Blagues à part Senglar, il y a des vers d'une INCROYABLE poésie. La dérision qui leur est adjacente fait tout (L'auteur) pour les voiler, les déniveler à un degré subalterne.
L'auto-dérision est extrême, un poil de trop peut-être !

"Mais furent tantôt gobées les pauvres,
D'une rondelle citronnelle
et d'un Sancerre sous la tonnelle
de la glycine fleurie
Ombrée d'un flamboyant
A l' Huîtrière en Arcachon"
ou encore
" Anne en son foyer
Sur la nacre perlière..."
ces deux vers me donnent des envies de plagiat!
Sans oublier les 16 premiers vers que j'ai bus d'un trait.

Je révise mon appréciation mais je maintiens la flèche car ce qui est dit est dit!

   Vincente   
26/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quand on se laisse prendre par le rythme appuyé, on ne sait pas tout de suite que la virée nous bousculera, et si nous en serons bien chaviré, ce sera d'abord par tous ces jeux de mots, jeux situationnels, jeux émotionnels. J'ai ainsi suivi une narration qui se tient bien qu'assez foutraque.

Première réjouissance : du début à " quoi de plus amusant /d'être une gaufrette !" et déjà trois belles occasions pour de larges sourires, avec "Quand elle partait en voyage / Tout lui était reflet[/i"
et "[i]Le miroir discourtois / du pare-soleil d'une 4 L
" .

Et puis ça chauffe en surchauffe, ça bout à la surface de l'eau du bain et pourtant l'auteur se marre de plus en plus.
Et puis encore et encore on se laisse porter par ce flot impétueux et irrévérencieux, le sourire aux lèvres pour ma part jusqu'au bout d'autant qu'arrivera
"Anne en son foyer
sur la nacre perlière
passa sa langue tiède
"

Savoureux !
Très fournis ce plateau débordant en poème très libre, j'ai beaucoup aimé et je crois que l'auteur s'est aussi drôlement bien amusé...:))

   ours   
27/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Senglar,

Mais quelle méduse vous a piqué pour entrer dans cette transe psychédélico-aquatique ! Votre texte a quelque chose d'orgiaque, le lecteur n'a pas le temps de reprendre son souffle dans cette frénésie d'images et de jeux mots inspirés.

Mais c'est un vrai plaisir comme lorsqu'on se trouve face à un plat de moules frites bien trop gourmand mais qu'on ne peut s'empêcher de déguster jusque la dernière.

Merci pour ce bon moment de franche rigolade.

   Cristale   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Quel rythme ! Quelle verve ! Je suis ahurepoustouneboulée par ma lecture.
L'iode marin ! Voilà l'élément déclencheur quand il est consommé à haute dose. Nul doute que votre plume en a consommé plus que de raison pour nous servir un tel plateau de fruits de mer aussi ...varié.
Ils ne sont pas encore nés...ceux qui égaleront votre talent.

Edit : et pourquoi l'absence de la flèche montante ? Voilà, c'est réparé. Je prie pour que Neptune lors de la marée montante emporte jusqu'au rivage poétique l'huître perlière qui vous offrira la cinquième perleplume de nacre sur votre plage...

   suzan   
3/8/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   thierry   
11/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle maîtrise et quelle audace! C'est drôle et c'est intelligent, c'est exigeant et ça donne beaucoup à voir dans la simplicité de la nudité, ça donne faim et ça donne soif, ça rafraîchit et ça brule !

   Anonyme   
15/7/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Senglar de Brabantie,

J'avais lu avant mon départ en vacances et c'était déjà jubilatoire. Cela l'est davantage encore de retour avec le cerveau iodé et reposé. Je pouffe de rire à qui mieux mieux... :))

Sacrebleu, Senglar, tu joues (oui, je sais, je te donne du ''tu'' parce que tu le vaux bien !:)) des mots, de l'humour et du rythme avec un talent démoniaque ! Ça swingue dans tous les interstices, les valves n'ont qu'a bien se tenir, ou alors changer de ventouses.

Là encore, faut-il tout comprendre pour se laisser entraîner par cette danse-paréo-psychédélique des palourdes frétillant dans l'eau ?

Que nenni, diantre ! Car les images soulevées (haut hisse et ho!) entraînent goulûment dans les abysses du rire en délire.

Un poème jouissif, comme il y en a peu. Un poème qui botte la gaîté aux fesses pour qu'elle ne s'endorme pas sur ses acquis avant d'avoir relu et re-relu, afin de ne pas en louper une miette.

Quoi d'autre ? Peut-être un grand merci au poète, sans oublier les guests stars.
Encore, Maestro, siouplêt !


Cat

   natile   
3/8/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.


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