Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
dom1 : Le volet fermé...
 Publié le 31/05/15  -  8 commentaires  -  830 caractères  -  190 lectures    Autres textes du même auteur

Le voyage, outre le fait qu'il oblige à sortir de son univers quotidien, révèle parfois les clefs d'une relation et notamment quand le lieu de destination est fortement marqué par l'Histoire et les histoires...


Le volet fermé...



Beige, le volet fermé,
laisse pénétrer l'été.
Entre ses lattes fragiles,
le ciel est plus agile,

que le sombre refrain,
de la nuit de chagrin.
Mains qui se séparent ;
histoire de voir...

Rome a su me parler,
dans sa langue feutrée,
chaleur douce et filets,
de souffles qui balaient.

Ombres et azalées,
fontaines et regrets,
ruminent en pavés.
La rue est insensée.

Pourtant,

j’en suis gourmand,
des visages d’enfants,
des glaces aux fruits blancs,
la longueur des gestes,

la couleur des vestes,
de tout ce qui reste...
L’Antique a su guider,
dans l’antre de beauté.

Piazza Navona,
mettez-vous là !
L’oiseau va sortir,
le meilleur et le pire...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Vincent   
7/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Rome a su me parler,
dans sa langue feutrée,
chaleur douce et filets,
de souffles qui balaient.

peut-être que je me trompe mais Rome n'a pas une langue feutrée

tout s'envole à Rome tout décolle la langue l'art

puis vous développez en restant en dedans

malgré tout vous employez de belles images

qui me procurent de belles sensations

si bien que j'ai beaucoup aimé votre poème

   Robot   
31/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai retrouvé les sensations vécues lors d'un hébergement dans une institution au milieu d'un grand jardin à Rome. Les impressions sont décrites avec simplicité, c'est Rome vue en promenade aussi, en flânant.
Manque l'odeur de pizza et la gastronomie et la foule, mais là ce serait plutôt Napoli.

   Anonyme   
31/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Et bien en voilà une belle facette de l'Italie à travers ce voyage onirique - si je puis m'exprimer ainsi - ponctué de nostalgie... et peut-être d'espérance.

Belles frangrances de senteurs, de couleurs et de douceurs...

Poétiquement vôtre,

Wall-E

   Anonyme   
1/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,
Je ne connais pas Rome mais j'ai fait avec vous le voyage, j'ai baigné un instant mon esprit dans sa lumière, dans la chaleur de ses petits matins derrière les lattes fragiles, dans la fraîcheur de ses ombres, ses azalées, ses fontaines. Et puis j'ai ressenti la beauté de ses visages d'enfants, la gourmandise de ses glaces aux fruits blancs, Piazza Novana, le petit oiseau qui en est sorti et puis s'est envolé au dessus de ses rues insensées.
Bouhou !! j'adore l'Italie et n'ai jamais pris le temps d'y aller, juste par ses chansons( Adriano Celentano et Eros Ramazzotti), la lecture, les photos et le rêve...
Merci pour ce beau voyage à Rome, votre poésie est belle et douce. Dommage qu'il y ait ces regrets. Ah l'amour, l'amour, pour tout enjoliver toujours... ou pour tout gâcher !
Bravo à vous en tous cas pour nous avoir ainsi enchanté.

   Mauron   
1/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Tous les chemins mènent à Rome, mais... Ce n'est qu'un décor pour une séparation peut-être. L'essentiel est invisible aux yeux, et semble indicible. Rome... Lieu magique, mystique, mythologique, au confluent de routes et de chemins. Mais c'est là que des mains se séparent. J'ai pensé à la Modification de Butor, ce voyage entre Paris et Rome... Où celui qui allait rejoindre sa maîtresse italienne, Cécile, décide enfin de rompre avec elle, arrivé en gare de Roma Termini.

   Francis   
1/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le rideau se lève sur les lueurs de l'aube zébrées par le volet. On quitte la chambre, la nuit et, la vie est là, dans les rues. Elle est suggérée par petites touches à travers des senteurs, des portraits, des bruits. La plume invite le lecteur au voyage !

   papipoete   
1/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour dom; voyage à Rome ou escapade venitienne riment souvent avec amour, bonheur, " dolce vita ". Mais ici, entre les volets où passent les rayons du soleil, s'envolent aussi les douleurs de séparation? Pourtant, les visages d' enfants, les glaces gourmandes parviennent à dessiner un sourire, le temps d'un sourire au photographe.
Amertume et espoir se rejoignent en ce joli poème.

   Pussicat   
7/6/2015
Un texte sur le/les souvenirs... les premiers vers n'offrent pas une lecture fluide... la ponctuation ? pas uniquement... le rythme m'a troublée... je danse sur 7,6,5 pieds... je ne comprends pas :
"Rome a su me parler,
dans sa langue feutrée,
chaleur douce et filets,
de souffles qui balaient."
est-ce la ponctuation ?
La 4e strophe est ardue à lire.
Je ne trouve pas les mots qui me font voyager dans vos souvenirs, dans vos histoires...
Je reviendrais peut-être sur la ponctuation et la forme donné à votre texte... je n'ai pas accroché...
à bientôt de vous lire,


Oniris Copyright © 2007-2023