Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
dom1 : Mesley et Warie...[Sélection GL]
 Publié le 28/08/19  -  10 commentaires  -  1200 caractères  -  142 lectures    Autres textes du même auteur

De vastes paysages, des routes sans fin. Des motels, des cafés. Des lieux de films hollywoodiens...


Mesley et Warie...[Sélection GL]



Mesley, par hasard, était entré...
Il cherchait le coup d'une nuit,
histoire de ne pas déprimer.

Deux femmes baisaient sur un lit,
sur la petite scène éclairée,
de ce bar à putes, Le Missouri...

Accoudé au bar il buvait,
croisant du regard un pédé,
tandis qu'elles se trémoussaient.

Il reprit un whisky glacé,
les deux corps enlacés,
continuaient de se caresser...

Et c'est là qu'il l'aperçut,
ou alors il avait trop bu,
était-ce elle ou bien la berlue ?

Il en fut vite convaincu,
lorsqu'il vit sur un cul
le tatouage d'un pendu.

Un signe très particulier
qui ne permettait de douter,
c'était bien elle qui léchait
les seins de l'autre affamée.

Tandis que son cœur s'emballait,
il ne put s'empêcher de pleurer.

Sur ce lit, elle était allongée,
celle qu'il avait tant chérie,
dans la ville de Philadelphie,
où ils vécurent le paradis.

Mesley avait aimé Warie,
jusqu'au jour où elle disparut,
le jeudi vingt-sept janvier,
sans un rire, sans un cri,
sur les routes de Pennsylvanie...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   poldutor   
31/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour
Que de tristesse dans ce poème...
La solitude du délaissé, l'atmosphère glauque d'un " bar à putes", le spectacle lamentable des deux femmes qui...
puis la découverte de l'ancienne aimée se livrant à une débauche de bas étage, il la reconnait à un tatouage placé dans un endroit très particulier ; déchéance de la femme...
L'auteur(e) dépeint parfaitement la déprime des solitaires sans amour.
Merci pour cette tranche de vie.
poldutor en E.L

   Anonyme   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Je n'ai vraiment pas eu la sensation de lire un poème.
Certes, la mise en forme avec ses paragraphes distincts, ses rimes parfois, assonances de même pourraient y faire penser.
L'ensemble est narratif, le langage volontairement cru, la progression chronologique.
L'appréhender comme une chanson ? Peut-être mais pas un poème de poésie libre.

Bonne continuation,
Éclaircie

   natile   
8/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le texte est cru mais sans tomber dans la vulgarité. Je crois avoir compris que cet homme a retrouvé sa bien aimée par hasard dans cet endroit sordide où lui même vient épancher son désespoir. Il y a un certain suspense et une écriture intéressante.

   papipoete   
8/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
Mesley devait boire, devait approcher une femme pour ne pas sombrer. Dans ce bar à putes, alors qu'il ne songeait plus à rien, l'une des filles qui faisait le show arborait un tatouage... que seul Mesley connaissait ! C'était celui de Warie à cause de qui, il vivait l'enfer depuis qu'elle partit ...
NB une histoire banale au départ, pour un coeur en peine qui erre pour oublier, quand cette scène de nu lui rafraîchit brutalement la mémoire !
Entre " Bagdad Café " et " nous ne vieillirons pas ensemble ", un mélo un peu cru, mais " Show Girls " ressemble davantage à ce monde où il faut " coucher " pour réussir !
papipoète

   Corto   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
La ballade du solitaire.

Ainsi l'homme retrouve dans un bar en plein spectacle "celle qu'il avait tant chérie".

On cherche un peu l'originalité, l'extrapolation poétique.
On est dans le factuel au point qu'on saura même "elle disparut,
le jeudi vingt-sept janvier."

Un peu décevant si on souhaitait prendre de la hauteur par rapport au réel tout nu surtout après la lecture de l'exergue juste racoleur.

A vous relire.

   Lebarde   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Curieux poème d'une tristesse infinie qui donne la nausée.

Toute la noirceur d'êtres paumés, en mal d'amour, de reconnaissance, en mal de vivre, de recherche de plaisirs artificiels forcés, évoquée dans ce texte "hard", sordide qui peut mettre mal à l'aise le lecteur.(c'est mon cas)

Le sujet glauque est parfaitement traité par ce poème libre usant d'un ton direct, de descriptions précises , de mots crus, de scènes cruelles, de vers percutants.

Si je reconnais que l'écriture par son réalisme atteint son but, le sujet trop dérangeant ( c'est mon avis et je suis fleur bleue je le sais!) m'oblige à tempérer mon appréciation.

Lebarde Confus et désolé

   hersen   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
je lis dans ce poème un désespoir infini, celui du narrateur de découvrir crûment que Warie a préféré le quitter pour travailler dans un bar à putes. Ou en tout cas a préféré ne pas revenir plutôt que d'être avec lui.
et lui, "condamné" à fréquenter ces bars.

le sordide est excellemment bien rendu.

Il n'y a dans le poème que des images "simples", à l'image du gars qui peut-être n'est pas capable de comprendre plus loin que ce qu'il voit.

Il y a une sorte de cruauté de les retrouver tous les deux au même endroit. Attirés par le même sordide ?

je n'irais pas jusqu'à dire merci pour cette lecture bien plombante :))) mais un poème tout à fait réussi dans son objectif.

   senglar   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour dom1,


Finalement elle ne s'était pas sauvée si loin Warie et Mesley pourra se consoler en poursuivant son road-movie vers l'Ouest, l'est encore loin le Pacifique. En tout cas le lecteur sait désormais où il a égaré son coeur, pendu sur le cul de Warie.

Un bar à putes, un pédé, deux gouines, un paumé au grand coeur... Pourquoi a-t-on l'impression d'être en Amérique ?
Une Amérique hollywoodienne bien sûr dont on se dit que pour être avec un effet de loupe multi sexuelle elle vaut mieux que celle du Klu Klux Klan avec son amoureux transi du jeudi vingt-sept janvier quelque part à Philadelphie en Pennsylvanie.

J'aime assez la petite musique décalée de ce "trip" aventureux :)


senglar

   wancyrs   
28/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut dom1,

Moi j'ai lu le récit, et cela m'a bien attristé, preuve que vous avez fait mouche. En fait c'est la crudité du propos (même si cela ne peut pas plaire à certain-nes) qui m'a touché ; elle induit une authenticité au texte, et rend l'ensemble vrai. En effet, quel choc qu'est de perdre une femme aimée, ne plus avoir des nouvelles pour finalement la retrouver dans un boui-boui en train de se trémousser nue avec une autre femme. En fait, si on se posait des questions sur son départ, là, de prime abord, on a la conviction qu'elle s'emmerdait peut-être avec nous et qu'elle est allé ailleurs chercher des sensations ; dur dur...

Merci pour le partage !

   Cristale   
29/8/2019
La première qualité de ce poème est...de ne pas être poétique.

Aussi triste et désespérant que ces routes infinies aux paysages nus et plats évoquées en introduction.

Un discours froid, prosaïque pour décrire une situation cafardeuse qui ferait déprimer le plus joyeux et optimiste quidam.

L'on croirait le narrateur en plein cauchemar où s'immisce le fantasme (masculin m'a-t-on dit) d'assister aux ébats sexuels de deux femmes dans le même lit où la place lui est interdite.

J'aime m'octroyer cette idée.

Un texte pareil à un court-métrage muet aux images brutes sans retouche dans las bas-fonds d'un bar sordide.
D'ailleurs le lit se trouve sur la scène d'un bar...donc les nanas jouent le spectacle érotique (ou porno...)

Réveillez-vous "Mesley" ! Ce n'est qu'un mauvais (?) rêve :)

Comment noter pareille curiosité apoétique ?

Le dilemme m'est cruel...je dois réfléchir un peu ^-^

Merci du partage Dom1.
Cristale


Oniris Copyright © 2007-2023