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Poésie néo-classique
domi : Robe du soir
 Publié le 02/06/21  -  12 commentaires  -  632 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur


Robe du soir



Le soir défait sa robe de soleil,
Très lentement, comme une douce amante
Retient la chute, ô combien envoûtante,
De son jupon, ruisselant et vermeil.

Son amoureux voit se remplir le ciel
De cette soie, infinie et mourante,
Qui, propageant le feu de son attente,
Se multiplie en fins lambeaux de miel.

Tendre rêveur ! Au ballet des secondes,
Soudain, pour lui, mille perles profondes
À l’horizon brillent innocemment ;

Et dans les yeux de la nuit qui s’installe,
Un doux poète enlace sa vestale,
Parfaite et nue, ainsi qu’un diamant…


 
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   Cristale   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
les rimes en "eil" et "iel" qui ne sont pas valables en classique : é-y et yé-l ne se prononcent pas de la même façon.

C'est toutefois un bien joli sonnet en décasyllabes parfaits.
Le thème est traité avec grâce et fluidité dans une apparente facilité qui a dû demander beaucoup d'attention. Il en a juste manqué un chouia sur les rimes masculines des quatrains mais cela ne change rien à la qualité de l'écriture.

J'aime vraiment beaucoup.
Cristale
en E.L.

   embellie   
19/5/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime beaucoup ce texte très poétique.
Les règles de la versification me paraissent respectées, pour la forme.
Pour le fond, en une magnifique métaphore l'auteur nous décrit un coucher de soleil et l'installation de la nuit. La première strophe montre bien la lenteur de l'action. La deuxième strophe nous dit la dispersion et la disparition des derniers rayons. C'est le soir, le jour se dévêt et se couche. Alors apparaissent les premières étoiles et enfin, dans les derniers vers, j'imagine la lune, « parfaite et nue, ainsi qu'un diamant. » Ce poème, simplement et purement descriptif, ne délivre aucun message. Je le trouve d'une extrême beauté.

   Lebarde   
21/5/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Joli sonnet en décasyllabes a priori sans faute,( même en cherchant bien) d'une belle fluidité à la lecture.
Le soleil se couche laissant la place aux étoiles qui sert de voute aux doux ébats du poète et de sa vestale.

Bien sûr les images sont belles souvent originales parfois un peu trop à mon gout, mais d'une grande délicatesse.
C'est superbe.

"Le soir défait sa robe de soleil,
Très lentement, comme une douce amante
Retient la chute, ô combien envoutante,
De son jupon, ruisselant et vermeil."

J'aime beaucoup...

"Son amoureux voit se remplir le ciel
De cette soie, infinie et mourante,"

J'aime un peu moins mais j'avoue que c'est pour critiquer sans grande raison en fait.

Des poèmes classiques de cette veine j'en redemande et me comblent.
Merci l'artiste, vous êtes au top ou presque!

Lebarde qui revit

   Miguel   
21/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"Vestale nue", c'est une sorte d'oxymore ; les vestales restaient vierges (jusqu'à trente-sept ans, ce qui à l'époque n'était pas rien). Mais on peut penser que le terme a simplement ici une fonction valorisante. Le poème est plein d'une sensualité douce, on flotte entre le rêve et la réalité (ce ciel vespéral est-il une métaphore ?) et la musique des mots nous berce.

   Cyrill   
2/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Domi

Les deux quatrains décrivent avec des métaphores somptueuses et musicales le coucher du soleil et la venue de la nuit.
On est en sympathie avec ce poète rêveur, mais on se demande un peu de qui ou quoi il est amoureux.
"Son amoureux voit se remplir le ciel"
Du soir, de la "douce amante", de la vestale qui semble représenter le disque de la lune ?
Ce n'est pas faute d'avoir lu, mais je ne parviens pas à me décider.
Mais peut-être cela n'a-t-il pas tant d'importance. C'est un très beau sonnet !

Cyrill

   emilia   
2/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une façon très poétique d’apprécier un coucher de soleil sous le voile de sensualité d’un « amoureux » transi, ce « tendre rêveur », ce « doux poète » qui, dans « le feu de l’attente » s’apprête à « enlacer sa vestale » endiamantée… ; merci à vous pour cette belle lecture…

   Corto   
2/6/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
L'intention de ce poème est intéressante mais la mise en forme est peu élégante.
La deuxième strophe est typique d'un choix de mots et de formules engoncés dans un style précieux sans doute pour s'harmoniser avec le style "classique" (néo) visé.
L'ensemble ne dégage pas la sensualité que l'auteur ciblait.
Le lecteur est spectateur déçu.
L'artifice du procédé nuit à ce qui aurait dû approcher une complicité.

Dommage.

   GiL   
2/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je qualifierais ce sonnet d’exquis.
La métaphore filée dans les quatrains est originale et délicate, servie par la légèreté des décasyllabes qui s’enchaînent sans heurt.
Le glissement des rimes de « eil » en « iel » ne me gêne pas du tout (j’ai failli ne pas m’en apercevoir...).
Les images proposées dans les tercets prolongent l’enchantement : elles sont moins claires (est-ce voulu ?) mais, peu importe ! je suis envoûté…
La chute est très belle !
Merci, Domi.

   papipoete   
2/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonsoir domi
on est vraiment gâté ces temps-ci, par ces poèmes vaporeux, où l'on voit à travers la soie, des formes mon dieu !
là, c'est le soir " qui défait sa robe de soleil ", façon Kim Basinger, et je chante la chanson qui l'accompagne dans son fameux effeuillage.
NB une scène ordinaire de l'alternance entre le jour et la nuit, que l'auteur rend humaine, sous sa plume ruisselante d'émotions, avant le bouquet final " des mille perles profondes "
Ne manque que la parole aux divers acteurs, mais le muet se lit sur leurs lèvres.
Le premier quatrain " fait suer " et a ma préférence...
Décasyllabes sont plutôt rares, aussi savourons-les !

   Myo   
6/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une belle émotion dans ce poème dédié au moment magique du passage du jour à la nuit.
Tant de lignes ont déjà été écrites sur le sujet qu'il n'est pas simple de sortir des lieux communs et de se renouveler.

Mais ici le parallèle de la nuit avec l'amante sensuelle, la muse du poète et le charme qu'elle opère est très habilement emmené.

Merci pour ce charmant sonnet, voluptueux et délicat.

Myo

   domi   
8/6/2021

   Ligs   
8/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Domi,

Je me laisse porter par les images et la mélodie de ce poème, tellement doux et beau que je n'ai pas envie de le décortiquer, l'analyser, etc.

Merci pour ce partage.

Ligs


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