Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
domino : Le temps
 Publié le 17/09/08  -  4 commentaires  -  691 caractères  -  44 lectures    Autres textes du même auteur

Réflexion fugitive sur la fragilité de l'être et l'immatérialité du temps.


Le temps



Au fil de chaque jour
Regarde la bougie
Qui éclaire la vie
Et ranime l’amour.

Une main qui se tend
Vers un astre lointain ;
Une pensée qui se rend
Vers un but incertain.

La frange de la destinée
S’effiloche en premier
Et le grain par poignée
Remplit le sablier.

Un souffle qui passe
Sur un monde éphémère ;
Un passé qui s’entasse
Et s’appelle carrière.

Le vide se remplit
D’un infernal espace ;
La journée se tiédit
Et se voile la face.

Les yeux peuvent se fermer
Et se fondre en l’oubli ;
La ronde doit continuer
Sans un mot sans un cri.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
17/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Au début j'ai eu peur d'un texte un peu "gnan-gnan" sur l'amour.

Puis continuant la lecture, j'ai apprécié les idées développées, même si regarder en arrière n'est pas un sujet qui m'attire.

Certaines images sont un peu "simples" (le sablier pour le temps par exemple), mais finalement le tout est fluide.

Par contre je trouve étrange que ce soit classé en moderne plutôt qu'en vers libres.

   David   
18/9/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Domino,

Je regrette un peu des ruptures de rythme, à la dernière strophe notamment. Je veux dire que pour presque tout le poème, je n'ai pas eu à me demander si je devais avoir une lecture poétique, au sens de "classique", ou prosaique ; sauf à la fin. Il manque peu de travail pour que les deux lectures se confondent, tous les vers ont six syllabes sauf :

"Une pensée qui se rend"
"La frange de la destinée"
"Un souffle qui passe"

Et à la dernière strophe

"Les yeux peuvent se fermer"
"La ronde doit continuer"

Pardon de corriger mais il n'y a que six vers sur vingt quatre, c'est rageant.

Sinon le poème est plutôt sombre mais cette image :
"Un passé qui s’entasse
Et s’appelle carrière"

Elle m'a bien plu, l'idée de lourdeur est présente mais contrebalancé par le lieu "carrière" d'où s'extrait des matériaux de construction.

   Anonyme   
20/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui, le fond est très bon, tu t'expliques bien et poétiquement.
Après, pour la forme, c'est pas mal aussi, mais il m'a semblé que le rythme était perfectible…
En tous cas c'est un bon texte, qui sait sortir des clichés et de la banalité.

   Anonyme   
10/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Le temps", le poète cherche toujours à lui donner dans ces écrits, une immortalité, une définition qui aussi pourrait le rendre plus flexible, il tente de l'apprivoiser, belle tentative mais peine perdue, le temps n'en fait qu'à sa tête.

Ce poème a des imperfections dans sa forme, mais le fond est convaincant, ce qui atténue un peu ces effets.

J'ai aimé cette strophe :

" La frange de la destinée
S’effiloche en premier
Et le grain par poignée
Remplit le sablier. "

Superbement dit, image très intense.

Puis cette autre :

" Le vide se remplit
D’un infernal espace ;
La journée se tiédit
Et se voile la face. "

Vous avez su donner de l'originalité à ce sujet si souvent traité par la simplicité de votre phrasé.


Oniris Copyright © 2007-2023