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Poésie contemporaine
ElKor : :o
 Publié le 15/04/13  -  10 commentaires  -  1135 caractères  -  226 lectures    Autres textes du même auteur

Ce texte s'accompagne normalement d'un .gif animé – n'importe lequel – en triple exemplaire. Mais on peut faire sans.


:o



J’ai la tronche à jaunir les murs en les grattant, quand j’ondule au soleil en longeant le crépi
Le discours inventif des putes chamaniques, et la carte des rois, qui ouvre toute porte
Le pas dégingandé du noir chauffé à blanc, le regard esseulé, la face dégarnie,
La multiplication des peintures chimiques – et si l’on me copie, je me colle-cohorte.

Dégoulinons partout de gros caillots d’asphalte à la gueule bleuie des jeunes Allobroges,
Et du colombarium de cubes cafardeux qui hérisse les flancs de tous vos mamelons
Nous accompagnerons le chant des mange-malt (et ta mère aux abois chantera mon éloge)
Saurons-nous murmurer le noise mélodieux qui justifie la marche et pousse au rigaudon ?

Je danserai le break, je danserai la bite, je brillerai de tous les feux de Saint-Fargeau
J’irai par les artères, encombré de mes dents ; pour vivre de mon art, je montrerai mes plaies
Puis je ferai mon sac, je quitterai ma suite, et je me calerai du plumage au dargeot
Mobile comme un chat qui vole en vrombissant, je serai le phénix des factotums complets.


 
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   Anonyme   
30/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte atypique de part son contenu.
Je ne l'ai pas trouvé beau, je suis bien trop fleur-bleue pour jouir d'une telle plume mais je le trouve intéressant et il a sa place dans l'espace édition car c'est une parole puissante, limite insolente, mais pas vulgaire.

   Pimpette   
15/4/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
je ne vous cache pas que j'ai eu besoin de lire Iloa pour comprendre ce qui me touchait très très fort dans ce texte!
IL m'arrache le coeur par sa puissance évocatrice, son audace poétique, le sentiment diffus que si 'quelque chose' représente la poésie de notre époque, ce doit être à peu près ça!!!!
Mordant, décalé...unique!

"Pour vivre de mon art, je montrerai mes plaies"

je note très fort!

   brabant   
15/4/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour ElKor,


Aptès une première lecture mi-figue mi-raisin, plutôt figue que raisin d'ailleurs, car sans bien le comprendre je trouvais le texte inutilement provocateur, un peu sur tous les plans, inutile de vous dire que Wiki a chauffé !

- après "gif" : c'est vrai qu'un zeste d'animation aurait pu aider :)
- après "Allobroges" (mémoire défaillante :( ; suis pas tout à fait inculte tout de même, moi je suis un Ménapien. lol), "rigaudon" ("rigodon", Bon sang mais c'est bien sûr !), "Saint-Fargeau" (et son spectacle historique), "dargeot" (où ficher des plumes, Line Renaud aussi) et "factotum" (me fais vieux, vais devoir relire Molière)

Après Wiki j'ai pu mettre un sens sur ce texte gaulois ; à en juger par votre indiscipline et votre esprit frondeur vous en êtes un vrai de vrai... de Gaulois.

J'aime la gauloiserie parce qu'elle est outrancière et ne s'embarrasse pas d'alcôve.

Bon carnaval... ou quelque chose comme ça.

Euh... je connaissais "noise". Depuis peu... mais oui. Grâce à Oniris en fait sur un texte lointain que j'ai commenté.

   Charivari   
15/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"le phénix des factotum complets"... Fallait quand même le faire ! Je me colle-cohorte, j'aime beaucoup aussi, et plein d'autres trouvailles, ça fourmille... Il y a là un mélange extrêmement original entre vulgos et ultra-recherché, des alitérations fumantes, un rythme d'enfer.... Et le pire, c'est que l'ensemble est cohérent niveau style. J'ai l'impression de lire du Rabelais version XXIème siècle, vraiment ça me réjouit ! A part quand même ... Que chez Rabelais, il y a un fond, un message, et là, j'ai eu un peu l'impression d'un délire gratuit, sans queue ni tête. C'est le seul hic, pour le reste j'adore.

   Rathur   
16/4/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je suis assez adepte de ces “écritures coups- de poing” qui, toutes comparaisons gardées, résonnent chez moi par leurs tempéraments avec : Céline, Mailer, hemingwaw, Cendrars, (pour ceux que je connais un peu)...et puis Audiard (père) aussi !
Ils rayonnent dans une histoire éprouvée , une contemporanéité exprimée dans un défrichage permanent de savanes littéraires plus ou moins fossiles . Et comme c'est oxygénant ! ...de la pure aérobie ! Un avant et un après eux.

Redescendons sur terre, bien que les “grands auteurs” ne sont grands que dans l'orgueil des gens qui cataloguent et qu'une référence de dictionnaire n'est pas plus inaccessible que celle du vulgus pecum. Ce petit texte (par la taille) onannirique se présente sur un mode onirique, cinématographique. J'y vois une pérégrination solitaire, façon Kerouac. Un road-movie où les affres d'un être has-been à lui même, s'étalent avec éclat et contrastes. Quelque chose qui a à voir avec la charogne étincelante ou les rochers encore luisants de mer d'un estran : Leurs combinaisons chromatiques et formelles fournissant intestins, foies, pancréas, bol alimentaire, merdes, etc aux imaginaires prompts.
Une succession d'expressions copieuses se déploient sans que cela paraisse faire genre, pour se la jouer poète sur sa falaise : “la tronche ...grattent” ou “Et du columbarium...mamelons” sont dignes d'anthologies. Mais pourtant, vous en faites sans doute trop. L'aubaine phonétique : bite/beat me parait un peu gratuite. On a abusé là des bonnes choses. A contrario “Saurons nous...rigaudon”, excellent de cocasseries, de fraicheur et de sincérité humaine.

Cette lecture me pose la question du style. Quelles acceptions pour bien l'esquisser ? Il est certain qu''ici il passe d'abord par le fond avant de se polir ou de se dépolir. Le style n'est pas une recherche mais une nature intrinsèque. Ce n'est pas à l'auteur de "définir son style" mais son projet. On a des choses à dire ou on en a pas. La forme est à son service et jamais l'inverse. Mon appétit d'écoute en ce sens est énorme. Vous avez su me caler un peu, encore !

   Ioledane   
17/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est le genre de texte qui me frustre, parce que j'en apprécie le rythme (doubles alexandrins, original et sympa), les images percutantes, le style incisif, mais que je n'y comprends rien.

Et quand le sens m'échappe totalement, j'ai du mal à me laisser émerveiller, je reste totalement en dehors.

J'ai conscience de ne sans doute pas évaluer cet écrit à la hauteur de ce qu'il mériterait, mais je le fais à l'aune de mon ressenti.

   Pouet   
19/4/2013
 a aimé ce texte 
Pas
"je danserai la bite"???? J'avoue que j'ai besoin d'une explication là... Une danse qui s'appelle la bite? Je ne connais pas!
Le beat box oui mais c'est tout.

Sinon pas du tout emballé par ce texte.

Je suis un partisan du surréalisme mais il faut que j'aime les mots, les images.

Là, à part quelques mots "grossiers" et d'autres "savants", franchement...

Désolé, pas aimé. Du tout.

   MissNode   
19/4/2013
Bonsoir. Et bravo : vous avez su user de ce qui attire ; un titre-signe qui intrigue. Une accumulation d'images fortes sans lien entre elles, surgies de votre habileté à faire s'entre-choquer des mots qui d'ordinaire s'ignorent entre eux. Moi, j'ai besoin de votre notice (en espérant que vous daigniez nous honorer d'un éclaircissement) : encore un moyen de taper fort... si vous éditez, vous êtes certain d'éditer deux livres, un pour la "poésie", plus un pour la traduction. Rien compris de rien du tout. Je parie qu'il faut juste "ressentir" non ? c'est ça la clé ? désolé, je suis révoltée : "colle-cohorte" je ne peux qu'applaudir l'invention mais... elle est totalement gratuite ! C'est juste pour le son, peut-être "Kopie Kolle-Kohorte" ? Qu'est-ce-que ça veut dire, avec les peintures chimiques ? vous avez inventé un nouveau langage, chapeau bas : avec des mots français et une catégorie poésie, et hop ! Impossible d'évaluer.

   Raoul   
20/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Original. Voici un texte qui n'hésite pas à se grapher sur les palissades enserrant des vagues terrains, un texte qui se fout de tout, et dont le langage débraillé est gorgé de vie.
Le mélange prend bien entre le relâché, le négligé même, et celui plus soutenu et plus cultivé concassé dans ces alexandrins x 2, il reste vif.
Ça commence en portrait carnassier comme un Basquiat, se poursuit en fin d'une époque et se termine en Rimbaud parti pour Aden, en Kerouac (d'ailleurs le beat/bite est un peu fastoche…) ou en quelqu'autre hobosapiens…
Un texte d'envol revigorant, un p'tit space-invaders !

   Anonyme   
23/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je passe sur le titre, qui n'est là que pour happer le badaud. Je me suis laissé prendre, tant pis pour moi.

Ah ! le texte, tout un "poème", double alexandrins, belle originalité, mais cela s'arrête là.

Je n'aime pas vraiment la petite connotation vulgaire (je danserai la bite) qui se traîne tout au long de ce texte, dont la compréhension me reste d'ailleurs totalement inaccessible, malgré de très nombreuses lectures.

C'est intéressant d'être créatif et de vouloir se démarquer encore faut-il que cela est un sens, il faut essayer de se rendre concevable au plus grand nombre.


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