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Donaldo75
31/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Il y a du gothique dans cette poésie, de par le champ lexical utilisé, proche du registre fantastique, mais pas uniquement. Cela me rappelle mes premières années estudiantines à Paris quand je contemplais de mon septième et dernier étage les toits de la capitale où quelques gargouilles de pierre semblaient surveiller la cité. Ici, les images contribuent à cette atmosphère.
"La lumière nait ailleurs, plus loin, dans cette chambre minuscule peut-être autour de laquelle le monde-toupie s'affole pour rien d'autre qu'un peu plus de néant." C'est une fin réussie. Bravo ! |
Ornicar
31/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une ville la nuit. Au milieu, comme un îlot perdu, brille pourtant la petite lumière fragile et ténue d'une modeste chambre.
Ambiance noire et fantastique pour ce poème pictoral tout en contraste. J'ai bien aimé l'opposition entre les deux univers : petite strophe finale pour la "chambre minuscule", havre de paix et de lumière et grande strophe pour la ville tentaculaire qui est le royaume des ombres ("gris sombre", "ombre géante", "fleuve-pénombre", "grands lambeaux de noir") où s'épanouissent toutes sortes de créatures maléfiques et ricanantes : "immense araignée", "elfes tristes", "démons". Bbbrrrr ! |
Provencao
3/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Eloaire,
J'aime bien cette Cité-nuit avec cette émotion belle avec ce langage que je trouve très poetisé dans une cité avec ces chambres minuscules et cette lumière naît ailleurs...: "La lumière naît ailleurs, plus loin, dans cette chambre minuscule peut-être autour de laquelle le monde-toupie s'affole pour rien d'autre qu'un peu plus de néant" Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
3/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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bonjour Eloaire
En plein jour, lorsque les nuages, ceux en grandes masses de laines hésitent dans le ciel, je leur trouve des ressemblances avec l'éléphant de la savane, l'ours du grand nord mais la nuit sur la ville qui dort, ça grouille de personnages gentils, que le rire démoniaque des démons, n'effraie point et le vent qui s'en balance fait danser une farandole joyeuse ; des ombres jouent... NB il dépend d'un peu d'imagination, et tel metteur en scène, l'auteur nous entraîne dans le monde nocturne, où la vie ne s'arrête jamais je vois " the dark side of the moon " sur Terre. des lignes qui me font sensation, comme " les elfes tristes font l'amour avec des arbres rabougris " Un tableau très vivant alors que l'humain dort... |
Boutet
3/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une belle vision de la nuit dans la ville avec des métaphores bien senties. L'immense araignée, le fleuve-pénombre, le toit des voitures vides, etc...
Seul, le dernier quatrain me semble un peu léger de sens même si je le comprends. |
Laurent-Paul
3/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
je ne suis d'habitude pas amateur de ce genre de texte halluciné mais ici l'hallucination est cinglante et les métaphores, le rythme et la construction m'ont pris à la fois à la gorge et par la main pour me mener au bout de votre poème sans que je m'en rende compte. L'effet est donc saisissant et réussi ! Bravo. |
Dimou
3/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Tim Burton sors de ce corps !
Cette ”vision nocturne” noire et poétique dans laquelle vous nous emportez est convaincante. Je ne sais comment articuler mon commentaire, peut-être en prenant appui non loin de l’incipit qui au final résume tout : ”vision nocturne”. Je me répète mais bon. Je tente pour mon effet un exemple parmi d’autres dans la pièce : ”La lumière nait ailleurs” : dans cette ”chambre” à l’écart, l’Artiste reclus pose sa pupille heroïco-fantaisiste, s’invisibilise, sur le dehors, et, lunaire, décrit cette ville aux âmes ”et leurs visages aux yeux perdus ” qui ”titubent”. C’est agréable et pas nécessairement glaçant ( même si j’aime ça hein ), c’est poétique. Merci du partage |
ALDO
3/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Je le confesse : je ne connais rien aux démons, aux elfes, à leur sexualité ni à leur rire… Je ne connais rien aux symboles, ni à la psychologie. Mais ces grands lambeaux de noir qui sortent de votre bouche, mais cette chambre minuscule d'où naît la lumière, apportent un trouble dans le point de vue, et donc un certain vertige : D'où parlez-vous ? Depuis le balcon d'une cité, d'une nuit ? Ou bien les yeux fermés, allongé dans le fauteuil du thérapeute ? Cette chambre minuscule est-elle la vôtre ? Ou bien un élément du décor — un point de perspective au loin, qui flotte au-dessus de l'immense néant qui tourne en vain ? Peut-être est-ce vous ? Tant cette ville-araignée, ces monstres sans regards et qui font pleurer, ce fleuve-pénombre, semblent moins extérieurs qu’intérieurs. |
Lebarde
3/6/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour
Je ne suis pas trop fan de l'écriture confuse et de la syntaxe un peu brouillonne des premiers vers, mais le quatrain final donne une conclusion plaisante en forme de chute/surprise qui me convient mieux. Désolé d'être un peu à contre courant de l'ambiance générale mais disons que je sors de ma zone de confort (les commentaires sont si rares qu'il faut bien donner l'exemple). C'est mon humeur mitigée du moment qui s'exprime. A une prochaine fois bien sûr. Lebarde |