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Donaldo75
31/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je ne suis pas un fan de cette forme d'ordinaire mais dans le cas présent la composition est réussie. Je suis rentré dans la scène et me suis laissé emporter. Le champ lexical, les images, la progression, tout contribue à cette impression de lecture. J'applaudis d'autant la performance que la contrainte propre à la forme ne pèse pas sur le poème, que tout ceci semble naturel et s'immisce dans mon petit cerveau de lecteur comme un ostinato.
Bravo ! |
Cyrill
31/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Il y a de très jolies propositions dans ce poème qui déroule sa poésie à la fois acide et sucrée, à l'image des groseilles.
La règle du pantoum m'évoque le piétinement ou les aller-venues d'un road-movie très vicinal. Les écueils et les dangers sont chantants et trompeurs, métaphores de l'errance. Le périple se fait aussi dans le temps, le retour au pays de l'enfance est particulièrement émouvant et me parle par paysage interposé. bravo et merci du partage ! |
Vincent
2/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Jai adoré votre texte
A mon avis ce fut un travail très difficile Car équilibrer le sens d'une dépression vécue avec de très belles métaphores de la musicalité et du rythme, je suis admiratif Je tire ma révérence et vous remercie |
Provencao
2/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour M-arjolaine,
J'ai beaucoup aimé ce désir de revenir à un autre rendez-vous :" je revins sur ma terre" , avec cet acte en jeu qui offre cette possibilité de tenir subjectivement sa parole. Belle performance à mon sens rationnelle que ce lien tient. Je ne m'avancerai pas sur la construction de votre poésie, je laisse le soin aux autres poètes plus affranchis que je ne le suis en matière de règles et d'exigence du Pantoum. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
jfmoods
2/6/2025
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Ce retour est d’abord accueillant (strophes 1 et 2). On refuse de considérer les menaces, qui planent pourtant comme des spectres inquiétants. C’est l’illumination première d’une redécouverte, le toucher et le goût en tête de gondole.
Alors, on bascule dans la prise de conscience (strophes 3 et 4). Revenir, c’est se coltiner à nouveau ce que l’on a tenté, consciemment ou non, de fuir par l’errance. On se heurte de plein fouet à la fragilité de notre condition d’être humain. Cependant, le regard porté n’est pas amer. On constate, avec ironie, le caractère inéluctable de ce piège que l’on s’est tendu à soi-même. Les vieilles blessures demeurent inguérissables. Il faut juste apprendre à vivre avec (strophes 5 et 6). Merci pour ce partage ! |
papipoete
2/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour M-arjolaine
Je revins sur ma terre, d'où j'avais fui, marchant sereine sans douleur sur des ronces amollies ; même les serpents me faisaient allégeance, tranquilles au soleil de plomb. Je ne faisais attention aux cailloux pointus, ni aux insectes avides mais avais oublié SCORPION au sable tapi je sens son dard m'empoisonner ; je reviens au pays et mourir... NB j'aime toutes les formes fixes poétiques ( sonnet, maillet, quintils bouclés, gérardine ) sauf le PANTOUM ! mais je fais abstraction de la technique, tant ce retour au pays est beau et poignant, où s'arracher bras jambes et pieds souffre bien qu'on le tolère ! et puis ce final pathétique où l'on voudrait crier " attention ! " arrive trop tard... ainsi, l'avant-dernière strophe me plaît particulièrement. vous avez opté pour un texte non rimé, plutôt aux assonances; c'est votre choix, mais je préfère pourtant l'habillage des alexandrins, en lettres classiques. |
Lebarde
2/6/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour M-ajoraine
"Après des mois d'errance" à la découverte du monde ou la recherche d'hypothétiques lieux plus accueillants, c'est le retour sur la terre de sa langue natale avec l'espoir de retrouver "les ronces amollies" donc moins agressives, "les chemins pensés perdus, "les serpents endormis"... Que nenni. Certes on y goute encore la douceur des groseilles sucrées mais oublie que subsistent toujours "des scorpions assassins" dont les dards seront fatals. Le sujet sans doute assez banal, est bien mis en valeur par les métaphores et la forme du Pantoum particulièrement réussie donne un rythme séduisant à une écriture fluide et élégante qui ne manque pas de poésie. Je salue volontiers la performance. Merci |
Laurent-Paul
2/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
c'est le deuxième pantoum que je lis sur Oniris et comme le premier et très réussi. La répétition n'est jamais redondance mais participe à la fluidité des vers qui cascadent et construisent le poème. Bravo ! |
BlaseSaintLuc
3/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un pantoum maîtrisé de la tête aux pieds, bravo !
Le retour n'est point sans danger, il est ici très bien décrit, comme si le sucre des groseilles, suffisait à rendre l'esprit superficiel et le ciel tendu plus proche qu'on lut crus ! Le thème, le style, la poésie tout est tenue tout file droit ! |
SaintEmoi
4/6/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J’ai adoré ce poème en forme de boucle sans fin, comme si le départ et le retour était permanents. Je vois aussi, quant au fond, plein de lectures possibles : sociétales, philosophiques, coquines, poétiques, artistiques… Il faut aussi admettre que ce ne soit qu’un exercice de style, sans description fondamentale, et c’est là aussi une profonde réussite. Merci |