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Poésie libre
Eloaire : Mirage
 Publié le 06/08/25  -  5 commentaires  -  480 caractères  -  67 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps qui passe…


Mirage



Je vois quelqu'un au bord de la route,
quelqu'un qui te ressemble.
Déjà la voiture est passée.
Pas eu le temps d'en savoir plus
sur cette silhouette aperçue.
Ma Mémé ? Ma Nounou ?

Je suis vieux maintenant.
Les bords de la route ne m’amèneront plus de réconfort,
les silhouettes resteront des silhouettes.
Il faut se reposer à présent,
oublier ce manque d'amour…

et laisser passer celles qui te ressemblent.


 
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   papipoete   
27/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
libre
Je t'ai vu passer sur la route, mais ce ne fut que vision fugace ; était-ce bien toi, mémé, nounou ?
je dois me résoudre à la réalité ; seules des silhouettes passeront, ne s'arrêteront plus...
NB un peu succinct ce texte, mais qui dit tout en fait.
comme ces vieux assis dans cette grande salle, où marchait une télé que nul ne regardait...cependant, une porte d'entrée que nul ne franchissait...que tous regardaient.
la ligne finale fort touchante
papipoète

   Vincent   
6/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Eloaire

Je me trompe surement, mais je ressens une grande tristesse dans votre texte

La mémé la nounou, pas de maman papa

Et rien n'a changé dans cette vie douloureuse

Est-ce la dépression, on n'en n'est pas loin

J'ai beaucoup aimé qu'en un poème court vous ayez ainsi montré la détresse, mais n'est-ce que mon interprétation

   Volontaire   
6/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Ce texte me touche. Le style ne me renverse pas mais il s'en dégage le sentiment d'une vérité (vraie au moins pour son auteur) qui me semble courageuse (des grands mots, désolée s'ils sont pesants).

Le thème m'interpelle. Depuis que je m'intéresse à la poésie contemporaine, j'ai rencontré quelques textes fascinants qui évoquent ces retrouvailles fugitives d'un visage connu dans un visage inconnu. Ce qui me frappe, c'est que personne ne semble trouver tout à fait la même familiarité. Pour certains-es ce sont des personnes connues, des stars qui font irruption dans le quotidien, pour d'autres d'anciens amants qui viennent éclairer la foule des hommes anonymes. Ici, c'est la forme d'une ancienne gardienne (protectrice? ancêtre? figure d'autorité, d'amour plus ou moins désintéressée ?) saisie fugitivement au détour des grandes routes anonymes. Une mémé que j'imagine courbée, comme la Mamie Sophie du Château ambulant de Miyazaki parcourant les landes pour fuir une ville où elle a perdu son identité. Une mémé que voit un vieil homme qui sait pourtant très bien qu'il est impossible qu'elle soit là, qui entend dans cette impossibilité le rappel de son âge, de sa capacité à vivre sans ces figures de gardienne (puisqu'il l'a vécu, cette vie qui l'a fait vieux).

Merci beaucoup pour ce partage :)

Bonne fin de journée,

   Provencao   
6/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Eloaire,

J'ai beaucoup aimé votre poésie. Les mots choisis sont simples, presque tranquilles.On est dans un constat de vie où l'amour à manqué...ce quelqu'un qui te ressemble à pris la couleur d'un temps désuet, parti, fini...joli brin de nostalgie.

Votre écriture est Belle, et se met au service de cette apparente simplicité " et laisser passer celles qui te ressemblent."
C'est Beau.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   Eskisse   
6/8/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Une sorte de vague-à-l'âme dans un cocon de simplicité.

Et un saut dans le temps aussi qui donne la mesure du manque.

La seconde strophe est très émouvante et les deux derniers vers me parlent.


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