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Poésie contemporaine
Ornicar : Noces de sang
 Publié le 05/08/25  -  4 commentaires  -  757 caractères  -  68 lectures    Autres textes du même auteur


Noces de sang



Qu'avons-nous fait de toi ?
Tu semblais si belle en jeune promise.

Dans les plis de ta robe et ta traîne souillés
tu portes un coin de terre, un berceau, un foyer
la marque du destin, de l'exil, d'un retour
de frères ennemis qui tous voulaient ta main.

Une mer à tes pieds implore ton pardon
expire une prière aux mille et un visages
et coule sur tes plaies une larme de paix
que retenait le sel dans les bleus de son âme.

Elle borde et console aux portes de la nuit
ses enfants turbulents qui ne l'écoutent plus.
Dans le ciel et leurs yeux la colombe s'est tue
et leur cœur sous le feu a rougi comme un fer.

Des hyènes passent et se repaissent des cendres.


 
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   Damy   
19/7/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
"Noces de sang" m'évoque bien sûr Lorca. Ne me souvenant plus l'avoir lu, j'ai consulté wiki et je n'ai pas vu le rapport. Le titre me semble donc quelque peu usurpé. Il est accrocheur.

Le sens n'est pas évident pour moi. Une histoire d'émigration ? "un retour des frères ennemis", "les enfants turbulents", je ne vois pas de qui vous parlez malgré tous les efforts d'imagination que je produis.

La forme alexandrine montre que l'auteur connais ses classiques
"Dans les plis de ta robe et ta traîne souillés
tu porte un coin de terre, un berceau, un foyer"
Personnellement j'aurais mis "souillés" au féminin, et il faut un "s" à "porte".

Etourderie, j'espère que le CE sera indulgent.

   Provencao   
5/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Ornicar,

"Une mer à tes pieds implore ton pardon
expire une prière aux mille et un visages
et coule sur tes plaies une larme de paix
que retenait le sel dans les bleus de son âme."


Au-delà du silence du "désespéré" la confrontation de la poésie au tourment et à la détresse
ouvre ainsi, des chemins dans lesquels s’engloutissent une somptueuse esthétique d'écriture.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   papipoete   
5/8/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Ornicar
Selon moi, je vois une Terre promise à des errants éternels, que Dieu n'arrivait pas à leur accorder. Devant une paix qui ne suffisait pas à nouer des accordailles, le feu des armes a tout abattu, dans le sang d'innocents qui ne demandaient qu'à danser...
Sang pour sang : qui a tué, tuera !
Malgré Gandhi, le rêve de Luther King, rien n'y fait...les colombes se font vautours !
NB ceci n'est que fruit de mon imagination, mais je subodore que je ne suis pas loin de l'idée du poète ?
" Une mer " qui veut dire aussi " mère " est fort bien amené, et l'ensemble du texte est à l'image de ce double-sens.
les hyènes qui passent, nous font aimer nos vaches ; me font sourire devant les chevreaux du pré d'en face chez moi...
cette 3e strophe est mon passage préféré

   Boutet   
5/8/2025
L' unique constatation qui me vient en lisant ce poème auquel je n'ai pas compris grand chose, c'est que l'auteur commente mieux les poèmes des autres qu'il n'écrit les siens. Mais , peut-être, cela vient-il de mon incompréhension personnelle.
Pas d'appréciations, je n'ai pas saisi quoique ce soit dans ces vers.


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