Bonjour Eloaire,

"J'ai couru, étiré mes membres
et rêvé, rêvé, rêvé.
Et me voilà ce soir,
les mains aussi vides qu'au début."

J'aime bien cet espoir qui laisse supposer où non à une "guerison".

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

Bonjour,

J'aime bien le thème de ce poème, la recherche d'une formule magique. Et quelle formule magique, puisque qu'elle ne permettrait pas de faire léviter quelques objets (type Harry Potter) ou encore d'éteindre le cœur d'une civilisation trop puissante (type Le Château dans le ciel) mais carrément d'installer la paix dans le cœur des êtres aimés. Qui n'a pas désiré lever ainsi la souffrance d'un être cher ?
J'aime bien les images romantiques associées à l'apaisement : un beau coucher de soleil (à chaque beau coucher de soleil, toujours surprise du nombre de gens qui prennent un moment pour le contempler), les nuages, un scarabée dans les fleurs.
Je reste un peu sur ma faim quant à la description de la quête, qui se présente comme un périple, et gagnerait alors peut-être à avoir les attraits d'un bon roman d'aventure : les détails des "centaines de lieux", quelques péripéties, un peu de fantaisie. On pourrait peut-être également retrouver cette fantaisie dans le mot magique. Quels sonorités pourrait-il avoir ? Comment le transmettrait-on ? Cela expliquerait le pourquoi de la quête, qui est bien un périple et pas une quête intérieure, un petit tour de jardin fleuri, le recueil des innombrables paroles des sages et des anciens-nes, une enquête sociologique...

La fin est belle : la quête a échoué, et le poète traverse l'émotion de cet échec assis sur une chaise, dans le réconfort du vent chaud qui est comme un plaid l'hiver, comme des bras dans une étreinte.

Merci de ce partage :)

Bonne fin de journée,

Le mot magique est différent selon la situation et parfois aucun mot ne sera assez fort alors les gestes ou les regards peuvent les remplacer.
Un poème qui cherche pour aider, un poème crève cœur dans sa partie finale mais il y a toujours une solution le plus souvent inattendue.

Ce poème m’a évoqué le pouvoir des mots, la quête du mot juste, du mot absolu qui apaise et qui répare. Mais peut-être que ce mot n’existe pas, l’auteur s’épuise dans une quête qui se révèle vaine.

J’ai le sentiment que les derniers vers nous disent que l’auteur renonce et choisit de ne dit rien dire, de peur de de ne pas trouver les bons mots. Mais ne vaut-il pas mieux s’exprimer avec des mots imparfaits plutôt que le silence ?

bonjour Eloaire
Je serais tenté de dire
- cherchez encore !
S'il suffisait d'un mot, pour que la peur, la douleur, la rancoeur s'apaise...on le dirait en chapelets païens, chrétiens, hébreux ou argot !
Si cela ne marche pas souvent, ces réussites à défaut de redonner la vue aux aveugles, peuvent être si merveilleuses !
Mais inversement un mot aussi peut...
Je me rappelle du film " mission " avec Robert de Niro, où un seul mot changea le cours des choses ; et souffrir, souffrir encore pour imaginer ce que les Garanis endurèrent de la part des évangélistes jésuites
J'aime beaucoup cette odyssée pour la Paix, que le héros accomplit à tavers ce récit, mais
- cherchez encore, encore !