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Poésie libre
Empty-Tankard : Là-haut
 Publié le 10/05/13  -  7 commentaires  -  1211 caractères  -  155 lectures    Autres textes du même auteur

Poème imaginaire.


Là-haut



Là-haut,
Tout vole
L’air redevient léger
Rien ne pourrait retenir
Les feuilles d’arbre qui flottent
Sur le dessin de ton visage.
L’obscurité
Qui naît sur tes joues
Prie d’être purgée
De ses plus grands péchés.
Un calme frisson parcourt mon échine
Quand je m’élève vers toi,
Nous redevenons des enfants
Crachant à la face du monde
Nos pires colères,
Nous digérant.
Nous regardons au loin
Vers le Soleil et la Lune
Qui cachent leurs visages
Et de l’instant
Nous nous imprégnons.


Là-haut,
J’aimerais être.
Je serais l’homme
Qui danse avec toi
Dans les nuages
Qui habillent le ciel.
Mais je suis seul en bas,
Perdant pied seul sur le bitume,
Ne pouvant franchir la ligne
Qui nous sépare.
Je m’abîme aux sentiments
Qui me rongent,
Au verre de ma conscience qui se brise
Car je n’ai ni ailes pour voler,
Ni de potion
Pour me défaire de ma souffrance.
Folie et enthousiasme
Se mêlent.
La raison se perd,
Le temps n’a plus de sens
Et les minutes deviennent folles,
Désirant simplement ton retour.


 
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   troupi   
26/4/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est beau tout simplement, ça coule comme une eau calme qui raconte le désespoir de la solitude. La deuxième partie exprime bien l'impuissance à lutter face à l'inéluctable. La forme libre choisie se prête bien au sujet. Si deux ou trois expressions me sont restées obscures cela n'a en rien altéré mon plaisir de lecture.

   Ioledane   
1/5/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un "là-haut" rêvé et inaccessible, puisque l'être aimé n'est pas là, puisqu'il y a cette souffrance, qui se dit tout entière dans le dernier vers.

J'aime assez la manière dont est rédigé ce poème, cependant je relève des maladresses :
- "L'air redevient léger" : cliché ou pléonastique au choix
- "Prie d'être purgée" : ne serait-ce plutôt "pour être purgée" ?
- Le frisson qui parcourt l'échine : très convenu
- "Nous digérant" : cela me paraît incongru ici
- "La ligne qui nous sépare" : très convenu également
- "sentiments qui me rongent" : idem
- "ni ailes pour voler, ni de potion" : le "de" est de trop
- "folie" et "folles" à quatre vers d'écart, un peu trop rapprochés
- "La raison se perd" : convenu.

Je me fais également la remarque que le premier paragraphe contient une colère, une amertume, peu compatibles avec la légèreté évoquée (crachant, colères). Peut-être un ton plus doux aurait-il été plus adéquat.

J'aime beaucoup les deux derniers vers, simples mais parlants et porteurs d'émotion. Egalement "les feuilles d'arbre qui flottent sur le dessin de ton visage".

Au final, un texte que je trouve assez inégal.

   Anonyme   
10/5/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
folie et enthousiasme se melent,ce vers resume le sentiment qu on a en lisant ton poeme,tu nous transporte dans votre monde avec des mots simples mais profond sentimentalement

   brabant   
10/5/2013
Bonjour Empty-Tankard,


Je reviens sur ce poème - aux allures de litanie naïve - avec un oeil moins défavorable que ce matin : Le ciel ! Toujours le ciel !... avait-il observé... et les nuages... Je vois aussi et elles m'importent
"Les feuilles d'arbre qui flottent
Sur le dessin de [s]on visage"

Ah ! Que l'auteur ne s'est-il arrêté à cet arbre païen ! Pourquoi toujours l'éther qui dilue et dissout tout et évapore ? Pourquoi ne pas réaliser l'union du visage dans les feuilles (oui, je sais, delà) et des racines qui plongent dans le bitume ? Comme ce poème eût été intrigant s'il avait été païen !... si l'on avait préféré le souterrain au céleste où il m'a semblé entendre trompeter des chérubins...


Le retour de qui attendez-vous ?

- A mon avis le "de" est incorrect dans "Ni de potion" :
"Car je n'ai ni ailes pour voler
Ni potion"
ni + n... ni + N (et non ni + prép + N, vous cassez votre construction)

Je ne mets pas mon évaluation qui vous serait peut-être trop décevante par rapport à l'élan que vous avez mis dans ce poème. Personnellement je suis passé très à côté. Lol :)

   Buldo   
10/5/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le premier paragraphe. Je me suis peut-être trop envolé loin de lui sans arriver à m'accrocher à son contenu. Je n'arrive pas à y trouver une cohérence qui me capterait et me garderait. Mais ce rêve y est certainement pour quelque chose...

Arrivé au second paragraphe pourtant, on sent plus fermement l'envol impossible. Ce paragraphe saisit plus l'esprit. J'aime particulièrement "Je m'abîme aux sentiments/Qui me rongent/(...)", en opposition avec la "dig[estion]" plus haut, "là-haut".

Dans un sentiment global, je regrette également un peu le phrasé, dans le sens où j'aurais imaginé moins de phrase parlée. Mais c'est peut-être que j'invente certaines ponctuations qui n'existent pas ici, parce que j'aurais aimé pouvoir plus respirer, être plus posé, dans le premier paragraphe surtout.

Mais au final, l'ensemble est assez agréable.
Merci du partage !

   David   
22/5/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Empty-Tankard,

Je ne trouve pas le poème mémorable, comme pour une musique mais éventuellement avec des idées ou impressions, je lis pour voir si je peux me garder un petit air en tête pour les temps morts du quotidien.

Ce poème est construit comme une sérénade, une complainte qu'un "Roméo" viendrait chanter sous la fenêtre de sa "Juliette", ou tristan pour Iseult, vu que la muse est absente plutôt. C'est un peu froid sans le contexte d'une histoire qui planterait les personnages, mais ce n'est pas l'objet du texte, le sentiment apparait nu mais c'est justement cela qui est un peu froid. Ce n'est pas un manque de fougue, c'est un manque de mise en scène pour captiver, attirer, intriguer.

   Anonyme   
22/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Après plusieurs relectures, je dirais que l'émotion voulue est bien mal exprimée, un texte rempli de maladresse. J'ai eu l'impression aussi d'avoir à lire cet écrit par à coup, les idées sont confuses, certains mots employés curieux (purgée, crachant, digérant. Cela donne un ensemble pas vraiment plaisant, à la limite de l'ennuyeux.

Je comprends bien l'idée qui se dégage de ce poème, mais la manière dont elle est ici proposée, la rend lointaine, sans chaleur, distante de sa propre émotion. Cela inspire et propose un ressenti amoindri, très terne, sans relief.


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