En sortant du poème, on a l'impression d'avoir avoir avalé un grand bol d'air frais et ramassé un peu de boue à ses souliers...

Frais, extraordinairement évocateur... La chute m'a paru tout de même en dessous.

Bonjour Enluminor
Merci pour cette passionnante histoire d'amour.
La "chute" est comme il se doit un savoureux trait d'esprit.

Un sonnet comme je les aime.
L'auteur ne se prend pas le chou, il ne s'intéresse qu'au plaisir du lecteur.
Encore merci.

Utiliser ainsi le fantasme de la boue!! Excellent!
Bon, j'arrête là, tout autre commentaire serait modéré car le site est ouvert aux mineurs!

jaimme qui voudrait faire un stage en bouverie!

Plus sérieusement: la musicalité connaît un arrêt à "elle se débattait" et le "Puis" me semble en trop. Le reste glisse parfaitement!
Merci Enluminor. Lecture régal!

Ah ! quel bonheur, un texte très bien "troussé", j'ai beaucoup aimé cette histoire "d'Amour gadoue", simple mais efficace, car elle est bien ficelé, prise au jeu, j'ai presque trouvé cela trop court.

C'est un bel écrit, forme sans fausse note, pour un fond bien subtil qui donne un ensemble bien fameux exquis et piquant.

J'ai bien failli passer mon chemin, non à cause de la boue (fête la boue, pas la guerre …) mais de « coulaient bien trois rivières,» le « bien » semble là uniquement pour le remplissage et les douze pieds. Ça ne nuirait pas au pays que d'en faire couler quatre, non ? Le « Et » du vers 4, pour la même raison, devrait être retiré…
Mis à part cet ergotage, j'ai descendu le sonnet comme un petit beaujolais bien fruité, qui ne reste pas longtemps en bouche, mais dans une jolie veine rurale, avec les échos d'un grand poète :
« Sur mes souliers y a de l’eau des rochers,
D’la boue des champs et des pleurs de femmes, » (F.Leclerc)
Ce n'est pas une comparaison (parce que vous n'auriez pas l'avantage), mais avec encore un peu de boue et de vécu (pensez au WWOOF) le flot va couler de source…