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Poésie contemporaine
epervier : Je m'appelle Terre
 Publié le 12/06/07  -  4 commentaires  -  658 caractères  -  105 lectures    Autres textes du même auteur

Le respect de notre planète...
Y croire, enfin !


Je m'appelle Terre



Tu maquilles mon décor,
Pas d’accord !
Je vomis tes insecticides,
Douloureuses rides.
Tu asperges mes splendeurs,
L’horreur !
Tu inondes mes contrées,
Esprit aveuglé.
L’irrespect de ma nature,
Pauvre température.
Des ouragans détruisent la flore,
La nudité complète, j’implore !
Tu déchires la beauté divine,
Vilaine gourgandine.
L’insolence de tes mains,
La médiocrité de tes refrains.
Je pleure l’humain,
Ma déception sans fin.
J’étouffe ma colère,
Suis-je devenu poussière ?
Regarde-moi, je suis titubant
Dans l’aura pour l’instant…



 
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   Ama   
12/6/2007
C'est très bien. J'aime beaucoup le rythme et j'entends très bien ce cri de la terre. Question de sonnorité et de rythme seulement, je préfèrerais : "la nudité complète, je l'implore!"

   Anonyme   
11/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour epervier. Il aurait été bien de séparer les strophes. Thème d'actualité, mais peut-être le dire avec des mots plus doux...

   Anonyme   
4/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Tout à fait d'actualité, encore et toujours, nous sommes en plein dedans, elle a subi déjà bien des dommages, il faut en prendre soin de notre Terre, pour les générations à venir, il faut aussi que ce soit tous les individus qui est cette volonté farouche de la protéger.

Le sujet n'est pas trop mal traité, mais par instant il me semble que la ligne directive se perd, le discours tenu n'est pas toujours fluide.

J'aurais aimé dans sa forme un texte plus aéré.

   Boutet   
26/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Ce thème est on ne peut plus d'actualité et et j'aime bien le traitement proposé tel un cri de colère et de désespoir justifié. Il eût été cependant agréable de diviser le texte en stophes
Boutet


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