Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
erratum : À fleur de cœur
 Publié le 23/09/18  -  14 commentaires  -  801 caractères  -  267 lectures    Autres textes du même auteur

Confession condensée en un sonnet...


À fleur de cœur



Je suis hypersensible et j'en souffre souvent
D'une peine qui m'est quelquefois presque tendre ;
Ainsi, quand la douleur en moi revient s'étendre
Et s'y nicher, je tremble au spectacle émouvant



D'un être (quel qu'il soit) un malheur éprouvant ;
Tout en ce Monde touche, au point de la distendre,
Une fibre en mon âme et je ne puis prétendre
À mieux m'en préserver... Tout est donc bien vivant :



Arbre, plante, animal, tout genre d'existence
Éveille un ressenti de semblable substance
Et mon ventre s'étreint : je vibre avec le son,



Les chœurs et la musique ou la belle peinture ;
L'esprit à fleur de cœur, je chante à l'unisson,
Ému jusqu'aux tréfonds, l'œuvre de la nature...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Brume   
3/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Je ne vais pas commenter les techniques de la poésie classique, je n'y connais rien.

" je chante à l'unisson " - je suis restée bloquée par la manière dont vous avez utilisé cette expression. Le terme "à l'unisson" défini un ensemble de voix donc le fait qu'il soit suivi d'un "je " me questionne; ce terme doit être selon moi, suivi d'un pronom au pluriel.

Le récit d'un.e hypersensible qui exprime combien cet état multiplie le degré de ses peines et aussi de ses bonheurs, c'est intéressant.
Poème intimiste dont la tonalité est pleine de tendresse et de sensibilité.

L'écriture est fluide mais tout d'un coup cette fluidité est cassée par un trop grand espace entre les strophes. Cela a freiné ma lecture dans son élan. Dommage.

J'aime l'émotion qui se dégage de votre poème.

   Gemini   
3/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je pense techniquement juste, il me semble que l'inversion du vers 5 (qui doit vouloir dire "d'un être éprouvant un malheur") est peu gracieuse. Parce que, placé ainsi, on prend plus facilement "éprouvant" pour un adjectif que pour un participe présent. En tout cas, cela sonne faux à mon oreille.
J'ai aussi une lecture difficile au vers 13 sur l'unisson (à l'unisson avec qui ?). Ce sont vraiment deux petits détails, et sans doute des vétilles, car l'ensemble est bien traité, et rien d'autre ne m'a gêné ; ni la reprise du titre sous le titre, ni les enjambements inter strophiques, ni les doubles interlignes de la forme. J'ai même apprécié le titre (que chantait Aznavour) qui dit bien son fait. Pour le fond, je me souviens d'une époque où je me catastrophais d'avoir marché sur une fourmi. Mais le temps a réveillé l'homme préhistorique qui dormait en moi : maintenant je tue les moustiques sans vergogne.

   Miguel   
24/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
L'inversion "un malheur éprouvant" ne me semble pas dès heureuse, de même que l'incipit "je suis hypersensible", un plat, à mon sens ; un peu prosaïque. "Mon ventre s'étreint" me surprend aussi un peu. Mais cette hypersensibilité est dans l'ensemble rendue par de beaux vers bien balancés et par la jolie image "l'esprit à fleur de coeur".

   izabouille   
7/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Vous expliquez bien ce qu'est l'hypersensibilité car je m'y suis un peu retrouvée. C'est assez joli comme description, quoiqu'un peu trop nuancée et bien enjolivée selon moi. (Pour ma part, c'est une chose que je subis et dont je me passerais volontiers...)
Sinon, désolée, votre poésie ne m'a pas fait vibrer plus que ça.

   Queribus   
7/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'enrage(c'est pas vrai, j'en suis ravi) de voir une telle perfection dans un poème; pas moyen après maintes lectures de trouver la moindre faute; ah si, enfin (mais ce n'est pas vraiment une faute)la douzième syllabe du treizième vers (unisson)rime avec la sixième syllabe du quatorzième vers (tréfonds) mais j'avoue qu'il s'agit d'un pinaillage pour le "fun" et que ça n'enlève rien à la perfection de la totalité. autre petite remarque : il faudrait un accent à Eveille et Emu (Il m’énerve celui-là avec ses remarques à la nœud-noeud. Le langage est clair, les mots simples et bien choisis (ce qui est le plus difficile) sans vers pompeux et "académique". le tout se lit facilement sans prise de tête.

Vous l'aurez compris, j'ai été ravi de ma lecture et j'attends le prochain sonnet de ce tonneau-là avec impatience.

Cordialement.

   Anonyme   
8/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une confession composée de belle façon en un sonnet fluide et enlevé qui dit bien l'hypersensibilité en mêlant le lexique du corps à ceux de l'art et de la nature. J'aime beaucoup le second vers
" d'une peine qui m'est quelquefois presque tendre " que je trouve doux.
Mais à la première lecture, j'ai été gênée par le premier vers ; ce "je suis hypersensible" initial m 'a paru trop direct.

   Vanessa   
9/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Un sonnet classique qui me semble réussi pour la forme.
L'auteur a fourni un travail qui a le mérite d'être salué.
Mais en ce qui concerne le fond, je n'ai pas du tout ressenti d'émotion.
Ma lecture m'a semblée fade,ce qui est dû au manque de lyrisme dans le choix des mots et des tournures.
Un sonnet trop scolaire pour moi.

   papipoete   
9/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
classique
Tout m'émeut, un être comme une belle toile, une musique douce et mon coeur vibre, mon ventre s'étreint .
NB je ne vois pas une confession, mais un secret qu'en voyant le héros, tout le monde peut deviner !
Il ne doit pas être simple de vivre le présent, car chaque jour découvre du beau, mais montre aussi tant de cruel !
Je vois un sonnet au " classique " sans faute .
papipoète

   Mokhtar   
10/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Quelques observations :

Sur l’écriture :

« J’EN souffre…d’une peine » ? : Je souffre d’une peine.
« La douleur EN moi, …s’y NICHER ». « en » et « nicher » induisent : à l’intérieur. Or « s’étendre » exprime une idée d’étalement. Peut-on s’étendre en se nichant ?
Prétendre « à » m’en préserver : prétendre m’en préserver.
« Ému jusqu’auX tréfonds ». Ému jusqu’au tréfonds.
« Je chante à l’unisson » : Peut-on, tout seul, chanter à l’unisson ?
Le rejet (périlleux) entre les deux premières strophes se termine par une inversion pénible que l’on ne peut valider qu’après relecture.

Sur le sens du poème : (en rien précisé par un incipit inutile)

L’entame du texte semble s’orienter sur un anti-spécisme étendu au végétal, qui fait que le poète souffre du « malheur éprouvé » par tout ce qui vit (« tout genre d’existence »).
Dans sa conclusion, le poète « chante l’œuvre de la nature ». Mais il est difficile de comprendre ce que viennent faire ici : « les chœurs et la musique, ou la belle peinture » qui sont des arts spécifiquement humains.

Ce poème est présenté en classique, et il me semble que les conditions sont respectées (les experts se prononceront). Ceci est à porter au crédit de l’auteur, et on ne peut que l’encourager à persister dans cette rigueur technique. Mais on à l’impression ici qu’il s’est arcbouté sur son défi, concédant trop d’impasses sur la syntaxe et le thème.

Mokhtar, en EL

   Anonyme   
23/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai immédiatement songé aux "Vers dorés" de Nerval :

"Respecte dans la bête un esprit agissant:
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose ;
"Tout est sensible !" Et tout sur ton être est puissant."

Une étrange plainte sur l'hypersensibilité du narrateur, pour qui la Vie semble être un sacerdoce.
Ce n'est pas mal exprimé.

   Anonyme   
23/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le sujet est original.
L'hypersensibilité est presque une charge lourde à porter et rend vulnérable émotionnellement. " Une fibre en mon âme et je ne puis prétendre À mieux m'en préserver... "

" Arbre, plante, animal, tout genre d'existence
Éveille un ressenti de semblable substance "

" je chante à l'unisson,
Ému jusqu'aux tréfonds, l'œuvre de la nature... " Oui, l'homme se devrait de reconnaître et respecter tout ce qui est vivant...

   Anonyme   
23/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Pour le meilleur : Félicitations. Rares sont ceux qui passent en classique.
Le texte est clair, la mélodie satisfaisante.
Le moins bon : des rimes trop riches qui font répétition, surtout avec des mots de même origine : "étendre", "distendre et "son", "unisson".
Cette césure : ...qui m'est/..... tendre.
Arbre et plante sont du même genre.
Unisson (fin de vers) tréfonds (à l'hémistiche suivant) assonance prohibée.
En résumé : le classique est une discipline difficile, je dirais que vous vous en êtes bien sorti.
Mais la ponctuation est correcte, alors...

   Cristale   
24/9/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Erratum,

C'est dommage cette mise en page loin d'être condensée :) les interlignes sont trop grands entre les strophes.
Je ne comprends pas la teneur de ces deux vers :
"Et s'y nicher, je tremble au spectacle émouvant"

au quatrain suivant

"D'un être (quel qu'il soit) un malheur éprouvant ;"

Pas plus que ces vers :
"Arbre, plante, animal, tout genre d'existence
Éveille un ressenti de semblable substance"

"Et mon ventre s'étreint ..."

Point de vue prosodie oui, c'est réussi. Mais le fond devrait l'emporter sur la forme et ce n'est pas encore vraiment cela.
Quelques expressions demanderaient plus de clarté pour laisser exprimer la mélodie de vos alexandrins.

Sinon c'est bien, votre trame ne souffre pas d'accrocs, juste faudrait-il lui apporter les touches de couleurs qui la mettraient en valeur tout en la faisant oublier.

   Anonyme   
17/10/2018
Le timbre symbolique du poème m'intrigue beaucoup : nous sommes plutôt habitués à lire de pareils vers artistes chez les ennuyés ou par le désespoir, très rares les rejets et inversions périlleux pour le sujet tendre.

Les deux quatrains sont une curiosité succulente, un apéritif de simplicité mordante et d'éclaboussure rythmique ; musique heurtée heurtante ai-je presque été assez bousculé pour ne plus me défendre du poème.

Mais les tercets ! et je dois dire que je n'y songe même pas. J'ai fort apprécié votre poème, mais ses six vers finaux me laissent une impression fade au cœur : c'est du romantisme surlu, du romantisme éprouvé, à la paupière gonflée, plutôt mou et coulant, et le souffle n'est plus celui des quatrains aux yeux toujours ouverts, incandescents et chanteurs de fée folle.


Oniris Copyright © 2007-2023