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Poésie libre
Evarista : Poème de Tom Vert
 Publié le 18/02/17  -  14 commentaires  -  856 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur

Tom Vert, poète informaticien incompris.


Poème de Tom Vert



Je n’ai jamais vu revenir d’hommes de la moisson

Je n’ai jamais observé un coucher de soleil,

Ou une averse devant ma fenêtre,

J’ignore si j’en ai jamais écouté,

Je sais que la terre me nourrit ; et les autres hommes aussi.

Mais tout ceci, est-ce bien réel ?

Fait-on encore la moisson de nos jours ?

Le soleil se couche-t-il encore ?

Et les averses sont-elles toujours humides ?

Je ne connais que la vérité de mon écran et il n’y a rien de plus réel que lui,

sauf peut-être

la pizzeria au pied de mon immeuble

où il m’arrive de commander une salade.

Mais lorsque la salade est engloutie, elle n’existe plus.

Alors que mon écran, lui, demeure.

Et c’est à travers lui, qu’on m’a toujours aimé.


 
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   Marite   
25/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Pas vraiment de poésie dans ce texte. Le fait de couper les phrases en petits morceaux ne suffit pas à en faire mais, par contre, une réflexion, en prose, justifiée et bien évidente pour nombre d'entre nous qui ne sommes pas enlisés, engloutis dans ces écrans. Un monde bien rabougri finalement.

   lucilius   
4/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Tout cela sent la déprime et le repli sur soi-même ! Heureusement l'ami ordinateur est omniprésent et, peut-être, le seul lien social, aussi ténu soit-il, qui "humanise".
Certaines absences ou fautes de ponctuation qui relèvent du CL et une tournure boiteuse : "j'ignore si j'en ai jamais écoutée" inélégante en rythme et en son.

   Brume   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Evarista,

Au départ j'ai été déçue par la simplicité de votre poème, mais ensuite j'ai été touchée par la détresse que je ressens à chaque ligne. Vers simples mais intenses, et cela grâce à une expression sincère, sensible, posée.
Sur la forme, j'aime le rythme, les espaces exprimant les pauses et où émanent les ondes de la solitude.

   papipoete   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Evarista,
Votre poème fort mélancolique, me fait songer à un bon repas, une bouteille d'un cru rare, qui lorsque englouti, qui lorsque bue n'existent plus ; ne reste que le souvenir du moment qui bientôt disparaitra .
Cette toile au mur si chère à mon coeur, est un peu votre ... ordinateur qui sous vos yeux, demeure ; qui à vos idées, donne des ailes !
" Fait-on encore des moissons aujourd'hui ? " je crois bien, parce que ce matin j'ai déjeuné avec du bon pain ...
NB j'aurais bien imaginé votre texte en prose, plutôt qu'en vers libres !

   silvieta   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est une réflexion sur un monde de Geek ( pas juste un monde de citadin parce que des couchers de soleil on peut en observer dans les plus polluées des villes, et des averses sur la fenêtre aussi ).

L'intention est bonne.

Le "poème" ne me paraît pas très poétique. Quid d'allitérations, de métrique ou alors si on veut résolument faire moderne en se débarrassant de l'un et de l'autre on pourrait casser les espaces
et torturer les lettres de manière à retenir l'attention

"JAMAIS je n'ai vu

Revenir d'hommes de la Moisson

JAMAIS je n'ai observé

Un coucher de Soleil "

...

"je n'ai-----jamais-----vu revenir-----d'hommes de la-----moisson
je n'ai-----jamais-----observé----- un-----coucher de soleil "

ou insérer des dessins...ou faire un beau calligramme en forme d'ordinateur.

   Robot   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème que je ressens comme une dénonciation de l'asservissement. Le narrateur préfère le confort du virtuel à l'affrontement avec la réalité. Une fuite peut être égoïste. Est-ce différent avec l'écran, ou s'enfermer de même dans un monde de lecture ou de musique (par exemple) pour échapper au réel n'a t-il pas le même résultat si le seul but est de s'isoler pour ne pas voir le monde effectif.

Je pense que le thème intéressant aurait mérité d'être plus approfondi.

   Anonyme   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je vois ce texte comme une satire de la soumission totale à l'ère de l'informatique et la communication virtuelle. Mais est-ce bien elle qui est en cause ou plutôt la façon de l'utiliser?

   vendularge   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Prose

J'aime assez cette description rapide et précise (comme une averse?)
L'observation n'est plus que centrée sur l'écran ou personne ne vous aime vraiment mais le narrateur le sait. Le soleil brûle et la pluie mouille (savez-vous que les céréaliers peuvent moissonner avec de très grands engins dirigeables de leur salon?).

Merci pour ce moment de grande lucidité
vendularge

   Anonyme   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poème étrange, rempli de mélancolie, voire de désespoir... Le narrateur pourrait être une personne lourdement handicapée, qui ne connait le monde que par l'intermédiaire d'un écran d'ordinateur... Ou quelqu'un qui n'a plus le courage d'affronter la réalité ?
Sur le plan de la forme, certains vers pourraient être mieux tournés.
Joli vers final ( je n'aurais pas mis de virgule) :
" et c’est à travers lui, qu’on m’a toujours aimé."
Bravo pour ce petit texte tout simple, et si triste...

   Proseuse   
18/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Evarista,

L' écran, n' est jamais qu' un écran de fumée qui cache le monde ! et c' est comme pour tout ... tout est dans la mesure ou la démesure , votre texte nous montre la démesure de cet écran de fumée lorsque l' homme ne se contente plus que de cela pour vivre !
Il y a toujours ... ces couchers de soleil, ces hommes dans les champs qui s' occupent de leurs moissons et cette pluie qui chante un peu partout , ces oiseaux dans le ciel et les enfants qui jouent à la marelle et la mer qui bataille ... et ..
Faut juste parfois, éteindre l' ordinateur ..
un joli et triste texte, mais, que j' aurais peut-être plus apprécié en une prose un tout petit peu plus longue
Merci pour le partage

   Anonyme   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je ne me suis pas ennuyé à la lecture de ce texte à strophe unique avec interligne, ce qui à mon sens rend la lecture plus fluide et se marrie bien avec le propos.

Cette histoire est à la fois touchante et quelque peu effrayante. A la fois courte et intense, elle offre au lecteur la possibilité de se plonger avec une justesse et une clarté inouïes dans l'esprit de celui (ou celle) qui n'a jamais quitté son ordinateur des yeux et qui ne conçoit le réel que par ce biais. Ainsi, "Je n’ai jamais vu revenir d’hommes de la moisson /Je n’ai jamais observé un coucher de soleil," etc. est d'un logique implacable et même la pizza achetée au coin de la rue (déplacement minimum), engloutie d'un trait ou deux, n'est plus réelle. Seul l'écran d'ordinateur demeure ; qu'y a-t-il de plus réel alors ?...

Bravo !

Wall-E

   hersen   
19/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup dans ce genre de poésie le fait qu'elle ne cherche pas à se revendiquer comme telle. D'abord parce que ça laisse une très grande liberté, ensuite parce que on ne cherche pas à faire joli, ni à séduire; et c'est cependant très expressif.

j'aime que les mots "moisson" "coucher de soleil" et "averse" fassent malgré tout partie du vocabulaire de ce geek, état consenti ou obligé.
Et c'est cela qui rend le poème si nostalgique, savoir que ça existe, mais pas pour le narrateur. Qui donc doit les connaître au travers de son écran, comme tout ce qui fait sa vie.

"Je ne connais que la vérité de mon écran et il n’y a rien de plus réel que lui,"
je pense que la deuxième partie du vers est en trop, on a déjà compris et c'est trop explicatif.

La virgule du dernier vers est en trop et affaiblit selon moi la portée de ce que peut avoir de si triste d'être aimé au travers d'un écran.

merci de cette lecture.

   Anonyme   
20/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème aux accents - hikikomori -
Il y a quelque chose de froid et distant.
Tout comme le titre d'ailleurs qui semble désigner un poème écrit par un pseudo.
J'aime beaucoup l'idée dans son ensemble mais il y a un je ne sais quoi qui manque pour en faire un excellent poème 2.0
Une triste vérité, un triste isolement évoqué en tout cas.
Juste ouvrir la bonne fenêtre.

   Gounis   
4/3/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Il faudrait sortir un peu ne seraisse que pour vous aérer. Allé dans un parc.
Sinon c'est un beau texte.


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