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Poésie libre
fabrice : Le métro
 Publié le 16/07/20  -  12 commentaires  -  758 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Poème inspiré par un trajet dans le métro parisien.


Le métro



des formes
les yeux dans le vague
dynamiques collectives où s'inclure
donner le change
rivières de personnes
une certaine qualité du vent, urbaine
le gris de Zola
un matin parmi d'autres
censures dispersées, le long du trajet, par la vitesse
qui ne me laisse pas le temps de voir
on ne pose pas un genou à terre dans ce pays
territoire surchargé d'une activité réglée
je me glisse dans la gouttière
c'est une sorte de gravité qui fait courir les corps
c'est une sorte de corps que les fantômes imitent
le monde est ainsi fait que ces couleurs existent
le monde est ainsi fait que mes pieds sont portés par le tapis roulant
assistant de mes gestes
bienveillance du sol


 
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   Anonyme   
25/6/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

J'ai le sentiment de lire les notes brutes d'un carnet où l'on rédige des impressions fugitives au moins jusqu'au moment où l'on se glisse dans la gouttière. Ici c'est rédigé, on sent une volonté descriptive moins sèche, l'envie de parler véritablement au lecteur.

L'ensemble me laisse une bonne impression bien que je pense qu'un peu de travail de ponctuation n'eut pas manqué à ce texte.

Merci de ce partage.

Commenté en E.L

   Anonyme   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Un poème présenté en contemporain, qui relève du "libre" à mon avis. Ce détail n'est pas gênant pour découvrir le poème, juste surprenant. Et sera rectifié en cas de publication.

Le texte en lui-même me paraît un peu malhabile, manquer de finesse et/ou de relectures pour affiner le propos.
Ainsi "rivières de personnes" est un peu maladroit, à mes yeux.
La ponctuation est présente mais pas toujours suffisante. Il n'y a que trois virgules, c'est à mes yeux, soit trop soit soit trop peu.
Dans les trois premiers vers, je verrai bien une virgule après "formes" et "yeux dans le vague" pour que le lecteur rattache "dynamiques" à "formes".
La "qualité du vent" ? Dans les couloirs du métro, le poème semble se situer dans le métro même.
"le monde est ainsi fait que ces couleurs existent
le monde est ainsi fait que mes pieds sont portés par le tapis roulant" -> un peu trop lieu commun, phrase toute faite sans trop de sens.

J'ai apprécié, cependant l'enchainement des vues générales pour parvenir au zoom sur le passager narrateur de ce métro.

Bonne continuation,
Éclaircie

   papipoete   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour fabrice
embarqué avec vous dans le métro, nous partageons le commun d'une rame où chaque voyageur rame...
NB vous ouvrez des sujets, vous lancez des phrases tantôt entières ou inachevées, et le RER file nous laissant interdit sur le quai !
Je sais parfaitement que c'est l'impact des mots qui prime, mais votre écriture semble paresseuse, comme voulant dire " vous voyez ce que je veux dire ? "
Néanmoins, la fin du poème se rattrape et pourrait dire à son début " vous auriez pu développer un peu ? "

   Angieblue   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Je n'ai apprécié qu'à partir de "je me glisse dans la gouttière".
Les 12 premières phrases, pour moi, ne sont pas poétiques. C'est juste une suite d'impressions. Il n'y a pas de musicalité, pas d'assonances, ni d'allitérations, pas de procédés stylistiques...

A partir de la ligne 13, ça devient plus imagé avec l'image de la gouttière qui est inspirante. J'aurais apprécié que la métaphore soit développée, filée...

Ensuite, le jeu sur les répétitions amène un rythme.
J'ai bien aimé ce passage, il sonne bien et visuellement les images sont intéressantes:
"c'est une sorte de gravité qui fait courir les corps
c'est une sorte de corps que les fantômes imitent"

Le reste me laisse plus perplexe.
"ces couleurs", vous ne dites pas lesquelles?

Enfin, j'ai l'impression que ce texte n'est pas techniquement et stylistiquement suffisamment travaillé...

   Yannblev   
16/7/2020
Bonjour Fabrice,

La poésie libre échappe-t-elle aux règles de la versification ? si oui alors ici elle est tellement libre qu’elle en devient sauvage.

La forme nominative choisie pour dire et décrire en rajoute je pense. C’est une forme pernicieuse qui transforme souvent les idées à défendre ou à poser en liste de courses.

Le sujet Métro (dodo, boulot ?) mérite qu’on s’y penche et on sent bien ce que l’auteur ressent et voudrait communiquer mais, faute de règles et peut-être trop pressé d’en dire trop, cette poésie n’est pas tant libre que sauvage et est tant sauvage qu’elle semble hors contrôle.

En la maîtrisant un peu plus on ne doute pourtant pas qu’elle puisse prendre toute sa dimension.

Merci de ce travail

   Annick   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vous avez intitulé votre poème "le métro" : je l'ai pris avec vous.

Du premier vers "des formes" jusqu'au vers "..."le temps de voir", vous employez des groupes nominaux courts ou avec une expansion comme une proposition subordonnée relative : "qui ne me laisse pas le temps de voir."
Cette accumulation rapide représente bien le défilé des images, l'atmosphère que l'on perçoit, fugitive, comme dans un tableau impressionniste !

Puis vous employez des phrases verbales qui deviennent plus longues à partir de : "on ne pose pas un genou à terre dans ce pays". On peut supposer que le métro s'est arrêté, que le narrateur en est sorti pour prendre un autre tunnel, porté, véhiculé, ici par un tapis roulant.

C'est une fourmilière active, où les gens passifs, fantomatiques, sont "téléportés", d'un point à un autre.

Puis vous élargissez votre point de vue :

"le monde est ainsi fait que ces couleurs existent
le monde est ainsi fait que mes pieds sont portés par le tapis roulant..."

C'est habilement écrit !


Merci !

   Anonyme   
16/7/2020
Des images décrivant assez bien une part du métropolitain à Paris, sans en faire de cas général (si, peut-être trop d'ailleurs) ; j'ai du mal à savoir si c'est une expérience rare pour l'auteur ou si c'est un trajet habituel.
Il y aurait tant de choses à dire sur ces trains, selon l'heure, la ligne, le jour… le flou là des circonstances est assez étrange : des éléments sont précisés et d'autres non, je sais mal si je dois prendre ce croquis pour une représentation du réel ou pour une fiction au sein du monde tel quel. En tant que part d'existence, j'ai apprécié la lecture de ce poème.

J'ajoute, ayant lu les autres commentaires :
Il me semble très habile de poser le cadre de l'écrit par petites touches successives grisâtres, mal réveillées, apoétiques, qui imitent astucieusement ces matins de brouillard où l'on se réveille encore au milieu de la foule. Je n'ai que trop connu cela pour ne pas y trouver une justesse de ton.

   Pouet   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Slt,

j'aime bien la forme qui m'a fait penser à des haikus, pas dans la longueur des vers bien sûr, mais dans l'esprit.

Je ne sais pas s'il faut avoir connu le métro pour apprécier le texte -je ne pense pas- en tout cas je connais bien les transports "en commun" et j'apprécie. "En commun", parce que la solitude se partage amplement en ces "transports".

Je trouve l'ensemble vraiment bien vu, les images. Le tout bien ancré dans le réel avec ce petit de brin de surréalisme -un comble pour ce sujet souterrain- venant agrémenter la sauce.

Au plaisir.

   ANIMAL   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quand on a connu cela pendant pas mal d'années, il n'y a pas à dire on replonge dans le bain avec votre poème.

Tout y est, l'ambiance, les courants d'air, la grisaille et les couleurs, la sensation de se situer dans un monde à part, ce côté lemming qui vous entraîne à la suite des autres dans cette course souterraine.

Bravo pour avoir si bien retranscrit en quelques touches posées du bout de votre plume la toile de fond du métro et de ses éphémères voyageurs.

   Lebarde   
16/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Fabrice,

J'y vois une succession de bribes de phrases discontinues et sans logique ni enchaînement véritables sur un (ou des) sujet(s) que le titre, "Le mètro", n'arrive pas à éclairer vraiment, qui se termine par quelques réflexions vagues et superficielles: "le monde est ainsi fait que.." répété par deux fois sans doute pour que le lecteur comprenne mieux.

Je ne veux pas être désobligeant mais je n'arrive à trouver un fil conducteur et une poésie à ce texte qui pourraient satisfaire le lecteur un peu désemparé et perdu que je suis.

Désolé, dans l'attente d'un nouveau poème que je pourrais mieux apprécier.

Lebarde

   solo974   
18/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour fabrice,
J'ai moyennement aimé votre poème : en effet, le mélange d'expressions selon moi abstraites ("dynamiques collectives où s'inclure", "censures dispersées") et d'images poétiques ("rivières de personnes", "je me glisse dans la gouttière") m'a personnellement dérangée.
Mais ce n'est là, bien sûr, que mon point de vue.
Excellente continuation sur le site et au plaisir de vous relire.

   Melorane   
22/7/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Je suis plutôt partagée sur votre texte. Certains vers sont joliment formulés, par exemple :
"rivières de personnes",
"je me glisse dans la gouttière", ou encore
"c'est une sorte de corps que les fantômes imitent".
Seulement d'autres me convainquent moins, comme :
"une certaine qualité du vent, urbaine", à mon oreille, le "urbaine" ne sonne pas très bien. (Est-ce la qualité qui est urbaine?).
C'est aussi le cas pour la répétition de "ainsi fait que" au vers 16 et 17.
Au plaisir de vous relire.
Melorane


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