Il y a de très belles images, tu progresses Factum.
Je regrette que la fn ne soit pas à la hauteur du reste du poème, comme si on ressentait quelque chose de plus maladroit que le reste.
Le thème est très bien choisi, peut-être eût-il gagné à être plus développé, une strophe de plus ne m'aurait pas déplu.
Je trouve la première strophe vraiment très belle et poétique, la deuxième strophe aussi à part l'encre indélébile que je n'aime pas trop.

Bonjour Factum,

Je n'ai pas apprécié, le poème s'est perdu dans le "je" qui débute les quatre strophes, qui se déprécie et se magnifie aussi plus discrètement, avec excés dans les deux cas : c'est un piège des mots, de la poésie, où le poème est tombé.

Il semble qu'il s'agisse là de votre première publication sur Oniris... Je vois une vraie progression par rapport au chant du cygne que je trouve vraiment magnifique... Ici, dans "Je ne suis qu'un reflet d'ombre dans l'existence", tout me semble lourd, y compris le titre... Non pas parce que je ne veux pas entendre le propos, mais parce qu'il semble que vous vous répétiez d'un bout à l'autre du poème. Tout y est sombre. Et comme vous le dites en résumé dans votre présentation : "Je finirai ma vie dans l'ombre"..., mais j'espère qu'il ne s'agissait là que d'un moment vécu, et donc passé et révolu.

L'espoir importe en poésie. En poésie, en effet, nous avons besoin de fraicheur, même pour dire la difficulté ou le malheur.

Dans ce poème, j'ai aimé quelques images, comme "Je ne suis qu'une pure perle de rosée", mais elle "s'écoule dans l'ombre"...

Enfin, je n'ai pas aimé "Une pensée parmi tant de nobles idées" ; cette dépréciation, qui va avec le reste du poème, me semble lourde, candide, bien trop subjective.
De même, je n'ai pas aimé "Et j'ai grandi sous une lune bien trop sombre"... Ici, c'est la lourdeur du propos qui pèse.

Bref, ce n'était pas fameux, mais vous avez rudement bien progressé. N'hésitez pas à vous affranchir des règles du néo-classique quand vous avez beaucoup de sentiments à exprimer, car les contraintes peuvent parfois desservir un propos...

"Je ne suis qu'un reflet d'ombre dans l'existence", quel titre, il en impose.

J'ai toujours un peu de mal avec les "je" en poésie, là de plus s'étale ce "je ne suis qu'" (2 fois dans la première strophe), et une fois dans la troisième, cela manque un peu de pertinence, j'ai bien compris que vous aviez du mal à être, nous en sommes tous et toutes plus au moins là, nous sommes bien de peu choses, c'est pour cela qu'il faut essayer de voir les bons côtés, et non que les mauvais de son "existence".

Je n'ai pas aimé le côté pessimiste appuyé de ce poème. Là, encore je trouve que vous en faites de trop, j'ai bien du mal à avoir un ressenti, car c'est le genre de texte qui me tient à distance, ce culte de la personnalité me gêne.