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Poésie néo-classique
ristretto : Au grain du quotidien
 Publié le 27/09/08  -  8 commentaires  -  782 caractères  -  106 lectures    Autres textes du même auteur

Ou la parole murée.


Au grain du quotidien



Au grain du quotidien, émeri sans vergogne,
Ce laminoir rognant ma vie dès le matin,
J'avais perdu le goût des douceurs de satin
Et des nectars plus doux que les vins de bourgogne.

Perdue dans le brouillard de ces jours de besogne,
Harassée à lutter contre diable et son train,
J'en avais oublié la tendresse des mains
Et l'enivrant tam-tam d'un petit cœur qui cogne.

De ma vie en apnée, pour souffler je m'isole.
De tous mes rêves fous j'ouvre la camisole.
Puis, d'eux je m'étourdis en silencieux plaisirs.

Alors quand en chemin j'ai croisé ce bohème,
En camaïeu de bleus et douceur de poème,
Je prie pour que mes mots puissent enfin ressurgir.



22/09/2008


 
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   mimich   
27/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'apprécie la forme travaillée et classique. Un beau sonnet.Bravo.

Mais est-ce que j'ai compris fa fin?
j'aime bien résumer:

L'auteur , épuisée par le rythme infernal du quotidien,qui se réfugie dans des rêves sensuels , rencontre alors un compagnon qui lui ressemble et avec lequel elle espère partager son besoin de romantisme et de sensualité.
Si je me suis trompé, tant pis, en tous cas , j'ai apprécié

   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ah ristretto ! j'avais déjà bien aimé ton poème sur le café... j'aime aussi beaucoup celui-là... tout simple, tout délicat, sans soucoupe, ni levage de p'tit doigt, bref, presque comme un bon petit café sur le zinc, pour refaire référence à ton autre poème... Je retiens ces trois phrases " j'en avais oublié... l'ennivrant tam-tam d'un petit coeur qui cogne.." et aussi "de tous mes rêves fous j'ouvre la camisole" et encore "je prie pour que mes mots puissent enfin ressurgir" -
Je peux prier avec toi dit Ristretto ?

   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je salue la métrique et la forme du sonnet. Mais les phrases me font penser à un texte que j'aurai ré-écrit sous la contrainte de l'alexandrin...

Donc l'effet produit ressemble plus à une histoire que l'on pourrait narrer qu'à la transcendance sémantique du verbe poétique ?

   David   
29/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Ristretto,

J'ai bien aimé, il y a comme des changement d'altitude au long du poème : un côté trés classique dans la première strophe puis de la distance, joyeuse comme dans :

"Et l'enivrant tam-tam d'un petit cœur qui cogne."

La fin, le dernier tercet, m'a un peu étonné, mais une bonne impression d'ensemble.

   Menvussa   
5/10/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Il est des poèmes bien construits qui nous laissent de marbre, qui ne nous touchent pas, que l'on apprécie pour la forme mais dont le fond nous indiffère. Celui-ci n'en fait heureusement pas partie. Sur la forme je ne dirai rien si ce n'est que je l'apprécie, elle suscite en moi une douce musique. Quant au fond, il me touche profondément, le texte très pudique, aérien, survole une vie égratignée faite de lassitudes répétés, une vie qui trouve ses plaisir dans le rêve. Jusqu'au jour où, au détour d'un chemin, une rencontre réveille des sensations, des sentiments enfouis. Alors qui sait...

Notation : Exceptionnel me gène un peu, c'est pas humain, exceptionnel. J'aurais voulu dire superbe, merveilleux.

Au plaisir de vous lire;

   Anonyme   
23/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
je trouve ce poème très parlant!!
j'aime aussi ce rythme lent et les images.. bvo j'adore

   Anonyme   
7/11/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Pour la forme, je regrette le couac du dernier vers (un pied en trop) et quelques maladresses du point de vue de la prosodie, comme le fait de faire rimer un pluriel et un singulier (train/mains), mais c'est parce que j'ai mes coquetteries.

Pour le fond, j'aime beaucoup la progression vers une sorte de libération tout le long du sonnet.

   Flupke   
14/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème m'a vraiment beaucoup plu. Très joli.
Bravo !


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