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Poésie néo-classique
TITEFEE : Quand ce sera notre tour
 Publié le 27/09/08  -  4 commentaires  -  837 caractères  -  39 lectures    Autres textes du même auteur

À la fin du parcours, on demande le même amour que l'on a donné... Le ciel nous exaucera-t-il ?


Quand ce sera notre tour



Les années nous excluent et tout ce qu’on possède
Ne sera que du vent, le deuil est sans remède !
Notre maison déserte enterrera les bruits,
Quand jamais plus la vie ne portera de fruit.

Quand on ne saura plus guetter à la fenêtre,
Exhortant le divin de vous faire apparaître,
Nous partirons soumis car l’âge nous entraîne,
Vers ces endroits feutrés où s’enterre la peine.

Et ce n’est pas la pluie qui mouillera nos yeux
Quand de nous visiter, vous serez oublieux.
Vous vous excuserez, ignorant notre émoi,
De savoir que la vie ne se compte qu’en mois.

Et le temps qui s’enfuit, un jour sera offense.
Comme tous nos anciens nous serons en souffrance.
Absents dans ce présent, nous croyant effacés,
Nous revivrons émus tous nos printemps passés.


 
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   Anonyme   
27/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une poésie engagée je trouve. Un appel, un cri ? pourant point d'amertume !

le forme est est limpide, le vers de bon pied.. la rime pas toujours idéale...

Mais c'est bien écrit et ma foi le contenu est d'une actualité triste.

J'aime ces vers qui nous racontent autre chose que le larmoiement sentimental et récurrent des poètes et poétesses trop enceintes de leur fibres amoureuses...

Merci TITEFEE. "...La souffrance engendre le plus beau des soleils..." et c'est bien dommage car enfin de compte le bonheur serait-il oisif ?

   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Comme une joyeuse résignation...
Ce poème a des odeurs de pluie et de feuilles orangées.
Sans violonades, une belle efficacité.

   David   
29/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour TITEFEE,

"Au suivant !" comme chanter quelqu'un, un crescendo efficace, la troisième strophe est superbe de poésie et d'évidence, pas facile à méler. la fin percutante avec ce "nous serons en souffrance", bravo !

   Anonyme   
1/10/2008
Très jolie mélancolie, l'automne qui sait déjà que l'hiver et son froid manteau ne sont plus très loin.
J'aime la sobre retenue de ces parents en souffrance, et sachant déjà qu'ils ne pourront que souffrir plus de l'absence de cette chair qu'ils ont mise au monde et qui s'est éloignée, insouciante.


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