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Poésie libre
leon : Je me suis rêvé roi
 Publié le 28/09/08  -  5 commentaires  -  1521 caractères  -  27 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques mots pour un amour malheureux...


Je me suis rêvé roi



Je me suis rêvé roi.
Je me réveille patiemment dans les chaînes.

J'étais ton idole, eau sauvage,
Te souviens-tu ?
J'étais ton héros et je t'admirais tant.

Je me suis rêvé roi.
Mon royaume est comme le jardin de ma maison,
Il n'a jamais existé.

Je me rêvais roi
Et tu étais ma gitane
Blonde au cœur rouge.
Tu dansais, tu souriais
Comme si l'or n'avait jamais existé,
Lui non plus.

Je me suis réveillé un printemps
Au petit village qui se repose sur le mont d'or.
Tu pleurais,
Comme si l'amour s'était enfui.

Je me suis rêvé roi,
Mais qu'est-ce qu'un poète sans printemps ?

Tes larmes ont fait couler la fleur,
Blanche.
Ta tendresse verra grossir le fruit vert,
Et en juin, si tout se passe bien,
Nous aurons des cerises à nos oreilles.

Cueilles-en quatre paires pour nos danses,
Et d'autres pour tous nos sourires,
Un panier plein de soupirs,
La joie enfin croquant sous nos dents.

La pulpe fraîche et sucrée te ravit.
Tant mieux.

Je suis roi d'un marché de quatre sous,
Deux poignées de bigarreaux dans chaque main,
Et ta confiance dans mon cœur,
Comme un soleil,
Rouge feu,
Confortable et doux,
Odorant comme un jardin d'herbes,
Comme un enfant à nos genoux.

Fruit du hasard,
Mots bleus, dur labeur,
Il n'est jamais trop tard,
Tu le sais.


 
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   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aime cette sarabande de cerises bigarrées et la cueillette du printemps : ma douce sur l'épaule me susurrant des mots doux et ensoleillés...

Mais Leon tu te relis un peu ? Un enfant est-il odorant ? oui après tout l'odeur de la jeunesse, le printemps ?

Jardin d'herbes : cela fait aussi un tantinet 68 tard.

Passons, cela me semble pas ton meilleur, ni dans la forme, ni dans l'intention. Bref j'ai rêvé que j'avais dix ans.

   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est fluide, ça fait rêver et j'ai l'impression de lire du (presque) Rimbaud (sans péjoration!).

J'aime cette alternance guillerette, et j'adore les deux dernières strophes.

Par contre je suis mal à l'aise avec "l'enfant à genoux"...Mauvaise tournure je pense.

Ca reste très bon tout de même.

   Anonyme   
28/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Un délié de mots plutôt agréable et une rêverie à laquelle je ne suis pas insensible.

   ristretto   
29/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
acidulé et dansant,
une invitation au bonheur ..encore

l'amour est cerise chantait Ferrat


merci

   Anonyme   
14/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce qui me gêne un peu dans cet écrit, c'est ce "Je me suis rêvé roi", que vous répétez de nombreuses fois, c'est comme une habitude que j'ai remarqué, le fait, de ces phrases qui tournent un peu en boucles.

De plus bien souvent, vous utilisez le "je", vous vous racontez, et cela ne me permet pas toujours de partager votre narration.

La partie sur les cerises m'a fait sourire, et m'a ramené à l'enfance, plaisant moment, en commun.

Ce texte n'a pas dans son ensemble retenu mon attention, il est gentillet mais sans plus, il y a des maladresses et le déroulement des événements n'est pas toujours clair, comme si, les souvenirs s'emmêlaient. Et puis cette phrase "Mais qu'est-ce qu'un poète sans printemps". Elle me semble ne pas être de mise.

La poésie n'est pas vraiment présente, cet écrit est davantage un récit narratif d'une période vécue.


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