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Poésie en prose
Faige : Orgueil de joie
 Publié le 23/08/08  -  4 commentaires  -  1120 caractères  -  31 lectures    Autres textes du même auteur

Le texte aurait aussi pu s'intituler "Narcisse et l'Autre"...
Il est inspiré par « J'ai tant rêvé de toi » de Desnos.


Orgueil de joie



Le sillon que tracent dans l'air tes pupilles allumées lentement dessine mes contours, réinvente mes courbes. Peu à peu je sens mes orteils, ma cheville et ma jambe reprendre vie en un frisson ; je sens ma taille se délier, mon buste s'éveiller à leur flamme. Les lignes fusent légères autour de mon cou et ton crayon esquisse les mille mèches qui envahissent mon visage, avant de s'en prendre à mon front, mes paupières et mes oreilles. Ton trait suggère, mieux encore que l'ombre et la lumière, les cent volumes de mon corps inassouvi.

J'aime être là, en face de toi ; entre tes doigts mon cœur se déplie, chatouille mon ego.
J'aime nous contempler, nous nous faisons beaux tous deux, l'un de l'autre amoureux.
J'aime t'imaginer loin, t'y suivre voilée, te perdre, te chercher.

Te rêver, voir ce rêve m'embellir chaque jour, et me refléter cette délicieuse image où je me complais.

Mais ce que j'aime surtout, c'est savoir que tu es un merveilleux monstre, à mon image créé, par mon cœur adulé, et dont la seule qualité - je préfère te l'avouer - c'est de m'aimer.


 
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   Max-Louis   
23/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bon jour Faige,

Un texte bien sympathique, qui roule
Sur les chemins d'un NOUS qui pose
Entre deux miroirs, l'un qui roucoule
Et l'autre qui imagine, chacun sa dose.

Max-Louis

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est très plaisant, un joli printemps que cet ode au créateur de la part de sa créature. Ecrire dans un sourire.

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai cru au départ me trouver au beau milieu d'une séance de relaxation, exception faite de la première phrase. Enfin, rien de bien grave, juste un moment de distraction de ma part. Je retombe dans l'aspect érotico-sentimental de la prose, jusqu'à "ego". Aïe ! Un cabinet psy se profile. mais, ouf, disparait presque instantanément.

La conclusion, qui reprend l'ensemble du propos pour l'appuyer, témoigne d'un amour de soi, propre à l'adolescence, la post-adolescence, mais aussi à n'importe quelle aimée de ma trempe qui a pourtant largement passé l'âge de se mirer dans les les yeux de l'aimant. ^^

C'est plaisant, faige, ça témoigne d'une réflexion approfondie et c'est prometteur.

   Anonyme   
28/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Pour la forme, cela se lit, pas de remarque particulière.

D'ordinaire je me sens emporté par ce genre de texte, ici rien de tout cela. La première partie a retenu un peu mon attention, et puis comme un soufflet, à partir de "J'aime", c'est retombé. Tout le texte a perdu du peu d'attrait qu'il avait. Cela devient banal, j'avoue même un peu ennuyeux.


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