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Poésie libre
Melenea : Toucher d'âme
 Publié le 23/08/08  -  9 commentaires  -  863 caractères  -  120 lectures    Autres textes du même auteur

Tout est dans le titre... que dire de plus...


Toucher d'âme



Toucher d’âme
Dans la légèreté d’une aile
De papillon en vol
Sur le tango du vent

Caresses subtiles
Ne tenant qu’à un fil
Suspendu à la toile
De l’araignée vigile

Indolence vaporeuse
Des gestes cocons
Que l’on décroche
D’un horizon vivant
Dans un regard océan

Et les soleils dansent
Dans les nues marines
Quand la lune sort
Ses jeux de brume
Sous les voiles lascifs

Châteaux de mikado
À l’assaut d’un ciel
Branlant
Construits sur des champs
D’étoiles hurlantes
Qui s’effondrent
En chuchotant

Toucher délicat
D’une âme aimée
Dans le cocon
Des pensées animées
Qui se couchent au pied
De l’arbre enterré
Dans les racines
De nos envies
D’amour…


Mél


 
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   Max-Louis   
23/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bon jour Melenea,

Cristal de mots éclairent les formes,
Félines, offertes, dans une coupelle
De sensualité laquelle se transforme
En lèvres prêtes à devenir arcs-en-ciel !

Max-Louis

   Leo   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'exemple même d'un texte où la ponctuation n'est pas liée à des symboles, mais au rythme et à l'espace dans lequel s'inscrivent les mots. Il y a dans ce poème une ponctuation spatiale et rythmique bien meilleure que dans beaucoup d'autres, victimes d'une attaque par des seaux de virgules ou des aspirateurs à points. La dernière strophe est un véritable régal par sa construction et sa musicalité.

Sur le fond, il y a des inégalités dans les images, mais l'ensemble est agréable. Autant les deux dernières strophes présentent un rythme et une musique excellents, autant les premières semblent quelque peu mièvres, convenues, sans relief. Un peu plus de recheche, dans le même sens que la fin, auait été souhaitable

Ma ça ne fait rien : des comme ça, on en redemande !

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un goutte à goutte bien distillé jusqu'à la noyade finale dans une terre très aquatique à mon sentiment, ou les "racines" d'un amour profond s'insinuent pour la durée, comme celles qu'un chêne, par exemple, déploierait.
Mais l' "arbre" est "enterré" dans les siennes propres ? Serait-ce à dire qu' "il n'y a pas d'amour heureux" ?
Louis Aragon n'est pas loin, ni Georges Brassens, des pensées qui traversent mon esprit à la fin de ma lecture.
Loin de moi, par contre,l'idée de comparer tes mots, mel, qui sont tout différemment agencés.

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les mots se rencontrent à point nommé, créent les images, suggèrent les idées. C'est très, très bien fait, très joliment rythmé, ciselé finement. Encore SVP.

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je suis un peu déçu par le rythme et la musicalité de ce texte

Pourtant la forme poétique choisie (es vers libres) autorise en principe l'expression du talent.
Ici, certains syntaxiques me paraissent douteux (tango, mikado...) certaines images, éculées (toucher d'âme, regard océan, voiles lascifs...)

Dans la dernière strophe justement les assonances et dissonances relèvent à mon avis de choix hasardeux ce qui en enlève beaucoup de musique poétique..

Merci tout de même de cette lecture agréable

   Anonyme   
24/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Légèreté troublante. Douceur des trois premières strophes. A partir de la quatrième, un vent souffle sur les "châteaux de mikado" et si j'étais chapardeuse je prendrais bien ces trois mots dans ma besace. La quatrième et la cinquième strophe, j'aurais aimé les écrire.

Chapeau Ma Dame.

   Ulysse   
27/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Léger et subtil. J'aime.

   marogne   
2/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Magnifique premier couplet ! Comme, pour moi, les « étoiles hurlantes qui s’effondrent en chuchotant ».

Une bien jolie et plaisante évocation de ce jeu subtil pendant lequel les âmes se frôlent, se touchent, lascives, dans la perspective de l’épanouissement.

Encore une fois une œuvre toute en retenue, des images magnifiques, dont on se souviendra, une tendresse tout juste touchée du fleuret de l’amour dans la soie.

   Anonyme   
23/5/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Quelle belle entrée en matière :

" Toucherr d'âme
Dans la légèreté d'une aile
De papillon en vol
Saur le tango du vent"

Le ton est donné, voilà un poème tout en délicatesse, en volupté.

" Indolence vaporeuse
Des gestes cocons
Que l’on décroche
D’un horizon vivant
Dans un regard océan "

Je crois que je pourrais citer tout votre écrit, les images sont splendides et très évocatrices, du plus bel effet.

J'ai aimé lire et relire ce phrasé, il m'a enchanté.


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