Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Fanch : Destinées contraires
 Publié le 10/10/14  -  7 commentaires  -  824 caractères  -  231 lectures    Autres textes du même auteur

Le vécu, la réalité, sont contraires à nos rêves et nos désirs ; ils pourraient pourtant nous laisser l'essentiel : la conscience de ce que l'on est indépendamment de la notion de bien et de mal.


Destinées contraires



À visiter sans fin ces pensées sans frontières
Que notre âme dispense, ouverte aux infinis
De nos humanités aux affres solitaires,
Sommes-nous d’un destin les seuls désirs enfouis ?

À regretter matin quand la nuit se délite
Les rêves incertains du cœur qui les habille
En de folles envies que la peur discrédite,
Avons-nous effacé ce que l’enfant dessille ?

À faire œuvre de tout, de s’aimer, dirait-on,
Ou vivre au reposoir de tant de nos faiblesses
Niées ou transcendées en âges de raison,
Serons-nous les hérauts d’une vie qu’on délaisse ?

À se garder de voir la vieillesse importune
De celles et de ceux qui suivent nos sentiers
Et les miroirs sans tain marquant notre infortune
Aurons-nous seulement quelque temps pour prier ?


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Miguel   
22/9/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Les images de ce poème manquent de clarté, et les vers, dans l'ensemble, de mélodie. Le vers, 4, les désirs enfouis d'un destin, est bien sibyllin. Ce procédé de terminer chaque quatrain par une question n'est pas mauvais, sous le rapport, rhétorique, mais ce sont les parties qui amènent les questions qui manquent un peu de qualité. La prosodie néo classique est maîtrisée, je verrais bien un peu plus de travail sur l'invention.

   LeopoldPartisan   
24/9/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Philosophie et poésie parfois se rencontrent, parfois se pressentent, parfois aussi s'affrontent.
Dès la lecture de l'accroche, j'ai une réminiscence d'une lecture de Michel Onfray faite ce matin. Onfray dont plus que souvent je partage tant l'enseignement que sa conception de ce que se doit d'être la philosophie. Dès lors très curieuse impression à cette lecture de "déjà vu, déjà lu..." Cela parle d'hédonisme existentielle et d'une certaine forme de matérialisme de son propre corps. En voici les termes:

"« Il faut partir du réel et construire avec celui-ci. » Michel Onfray travaille à la déconstruction des mythes guidés par la « pulsion de mort », c’est-à-dire le refus du monde et de l’existence au profit des chimères et des contes. C'est avec le bâton du cynique qu'il dénude les chimères qui le font déboucher sur un « athéisme radical et militant. »

Ce texte dont je respecte tant l'esprit que la forme me semble être à l'exact opposé de cette pensée. Vraiment interressant comme sujet de débat intellectuel.

   Ioledane   
10/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J’avoue ne pas bien suivre les questionnements de ce texte. Le sens du premier quatrain me paraît confus : « à visiter nos pensées, sommes-nous seulement les désirs cachés du destin ? » (je résume), ici se juxtaposent pour moi deux idées différentes, et je ne fais pas du tout le lien entre les deux, même avec l’aide des deuxième et troisième vers.

Je saisis encore moins le deuxième quatrain, dont l’expression me paraît très maladroite :
- « A regretter matin quand la nuit se délite » : outre le fait que je n’aime pas « regretter matin » (qui n’est probablement présent sous cette forme que pour ne pas excéder les douze syllabes convenues), je vois mal en quoi on regrette le matin quand on arrive … au matin (la nuit qui se délite) ?
- « Les rêves incertains » arrivent de manière curieuse. Est-ce le premier vers qui se poursuit, avec un « se » malvenu ? Ou manque-t-il un signe de ponctuation ? Est-ce finalement cela que l’on regrette, et non le matin ? Et du coup le matin se voulait-il plutôt « mâtin », auquel cas cela aurait un sens différent mais un peu étrange ?
- « Avons-nous effacé ce que l’enfant dessille » : que signifie ce vers ? que l’adulte efface la lucidité que l’enfant avait trouvée ? Mais si tel est le cas, ce dernier n’est-il pas censé se dessiller lui-même plutôt que dessiller quelque chose ? Et, comme dans le quatrain précédent, quel lien avec « A regretter matin … » ? (expression qui induit un lien de cause à effet).

Le troisième quatrain ne manque pas d’élégance, sauf pour le premier vers, que je trouve lourd et maladroit dans son ensemble. « De s’aimer » me paraît particulièrement inadéquat : d’abord, dans la lignée du début du vers, cela devrait être « à s’aimer » - à moins que l’on fasse œuvre de s’aimer ? (l’image me paraît curieuse) ; ensuite, étant donné la construction de la phrase, le « nous » employé au dernier vers devrait amener un « nous aimer » dans le premier. En revanche, « Vivre au reposoir de tant de nos faiblesses / Niées ou transcendées en âges de raison » me semble une image intéressante et plutôt bien formulée. Le dernier vers est également bien écrit, mais je bute sur le sens : comment peut-on « se faire les hérauts d’une vie qu’on délaisse », et quelle est l’articulation logique avec « A faire œuvre de tout » ?
Dans le dernier quatrain, je relève la même incorrection sur « A se garder » qui devrait être « A nous garder » à cause du « nous » du quatrième vers. Enfin j’ai toujours le même souci de logique entre les premier et quatrième vers : en quoi le fait de « se garder de voir » quelque chose, pourrait-il empêcher d’avoir du « temps pour prier » ?

Je pense que l’auteur a voulu dérouler dans ce texte une vraie logique de questionnement, à la fois personnel et universel ; malheureusement je ne suis pas parvenue à la saisir, en dépit de l’incipit et de mes relectures.

   Arielle   
10/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'ai vraiment beaucoup de mal à entrer dans ces poèmes qui servent de prétexte à une réflexion philosophique. Ici, plus que jamais vos questions me dépassent, Fanch et j'ai beau relire, je ne vois pas comment on peut opposer la prière, le bien et le mal, dont vous parlez dans l'incipit, aux rêves nocturnes des enfants que nous avons cessé d'être et qui vieillissent péniblement.

La forme poétique que vous choisissez me semble trop étroite, manquant d'envergure pour ce que vous cherchez à dire, qui nécessiterait de plus longs développements et qui, de par sa brièveté obligée, me semble bien confuse mais d'autres y verrons sans doute plus clair.

   Robot   
10/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Sur un thème difficile, j'ai apprécié l'écriture. Beaucoup de questions auxquelles j'aurais aimé connaître les propres réponses du narrateur. - mais peut-être ne les possède-t-il pas.
Mais le choix de traiter ce thème en poésie versifiée n'était peut-être pas le plus judicieux pour une réflexion plus approfondie.

   Pimpette   
10/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce n'est pas vraiment mauvais, mais, comme toujours avec Fanch, ça coule abondant et tiède!
Je reconnais du talent à notre auteur pour empiler des alexandrins mais pour moi, c'est une poésie sans aucun avenir!
Pas de nerf et pas de sang!

Je voulais citer au moins un vers mais je ne trouve pas
Je m'excuse

   kano   
12/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Hélas, je suis très déçu ! Le premier quatrain est absolument magnifique, que c'est-il passé après ?
"Les pensées sans frontières", c'est superbe ! Elles se jettent dans l'infini, incroyable. Ca m'a fait penser à l'opium de Baudelaire, qui "allonge l'illimité".

Après, ça part un peu dans tout les sens. Si la nuit se délite, c'est qu'a priori on est au matin, comment peut-on le regretter ? Et puis le mot "discrédite" a à mon avis un très faible potentiel poétique.
Je passe sur la suite, et enfin prier ? qu'est-ce que la prière vient faire là ?

Bref, néanmoins je reste enchanté par le premier quatrain, qui est vraiment une perle.

   ROUSSELOT   
5/3/2015
Commentaire modéré


Oniris Copyright © 2007-2023