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Poésie néo-classique
Fanch : J'ai l'idée d'un printemps…
 Publié le 27/11/14  -  10 commentaires  -  1041 caractères  -  272 lectures    Autres textes du même auteur

Un espoir, moins celui de résoudre nos problèmes et nos craintes que celui d'en comprendre les éléments qui les constituent…


J'ai l'idée d'un printemps…



J’ai l’idée d’un printemps et ses premières lunes,
Équinoxe accompli quand leur pleine brillance
Estompant de clarté les ombres importunes
Me dirait que, du jour, la nuit fait résonance.

J’ai l’idée de la fin du peuple des ténèbres
Et par cette vision acquise à mes espoirs,
Celle d'anciennes peurs à l’oraison funèbre
Offrant à quelque dieu un cœur en présentoir.

J’ai l’idée qu’il faudrait qu’enfin, je m’appartienne,
Libéré, sinon fort de vouloir un destin
Qui resterait conscient de tout ce qui l’aliène
À seule fin d’oser prendre un autre chemin.

J’ai l’idée d’un éveil à l’infinie nuance
Qui saurait m’éviter ces choix trop évidents
Et les avis tranchés pour raison de flagrance
Comme entre bien et mal, aux dogmes dissonants.

J’ai l’idée d’un printemps aux plurielles jachères
Qui dans le renouveau d’une pensée dormante
Me pressant d’affronter l’implexe et ses mystères
Ravauderait l’esprit d’une âme clairvoyante.


 
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   Marite   
27/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Fanch ! Oui ... un tel printemps me séduit. Chaque quatrain mérite que l'on s'y attarde. Je laisse aux spécialistes le soin de, peut-être, relever quelques dissonances. Pour ma part rien n'a heurté ma lecture et le rythme régulier de ces alexandrins m'a permis d'apprécier le thème choisi.
"J’ai l’idée qu’il faudrait qu’enfin, je m’appartienne,
Libéré, sinon fort de vouloir un destin
Qui resterait conscient de tout ce qui l’aliène
À seule fin d’oser prendre un autre chemin."
C'est le quatrain qui, à mon sens, porte le mieux le message.

   Anonyme   
27/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Je vois bien cette lumière du printemps qui me manque en une fin d'hiver. "Me dirait que, du jour, la nuit fait résonance", je n'arrive pas à mettre une pensée sur cette évocation. Quant à la "fin du peuple des ténèbres", je trouve que c'est une évocation tout au plus "facile", tout au moins "éculée". Pour la suite, le sacrifice humain est présent. Et ce printemps incite le narrateur à un nouveau départ, ce qui relance ou pose le poème là où il doit être. La suite est exaltante, ce printemps qui demande ou exige à faire des choix. La fin est splendide, on ressent une explosion, un envie irrépressible de changer, de renaître, nous sommes au printemps. Au final, beaucoup d'images qui accrochent l'esprit, et un début moins battant. Mon commentaire n'est pas académique, j'ai aimé ce poème, je dis ce que je vois, je n'entre pas dans les détails dits académiques, mais j'aime ce poème en sachant qu'il peut trouver plus de collisions avec mon imaginaire.

   Coline-Dé   
27/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai l'idée de vous remercier pour ce poème souriant. Le thème me plaît, et le troisième quatrain me semble le plus représentatif de cette "idée".
J'ai beaucoup aimé " les plurielles jachères".
Pourtant, je trouve que pour porter cette idée d'émancipation, l'alexandrin a un côté trop sage.
Bon sang, pourquoi ne pas l'avoir un peu essorillé dans les derniers quatrains, afin de montrer la réalisation de cette fameuse idée ?!
Mais la lecture demeure plaisante, malgré ce petit regret.

   papipoete   
28/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Fanch; ce "j'ai l'idée" ma fait penser (en français) au "j'ai rêvé" de M.Luther-King. vous imaginez un monde à la nature sans nuage, un monde au peuple pacifique, un monde avec un autre terme (entre deux) que bien/mal, qui régirait l'humeur sur notre terre. Peut-être que la sonde Philaèe croisa au long de ses milliards de kilomètres cosmiques, une planète où "l'idée de votre Printemps" régnait?
Votre écriture sophistiquée demande une relecture attentive, et j'en comprend à la longue les grandes lignes; votre premier quatrain est celui qui me plaît particulièrement

   Robot   
28/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime ce texte qui se déclame comme un monologue, une réflexion à haute voix. Il est expressif, lumineux, sonore et visuel à la fois.
"J’ai l’idée qu’il faudrait qu’enfin, je m’appartienne,
Libéré, sinon fort de vouloir un destin
Qui resterait conscient de tout ce qui l’aliène
À seule fin d’oser prendre un autre chemin."
Tout est à l'unisson du thème et c'est vraiment une réussite.

   Anonyme   
28/11/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
vachement bien écrit, mais j'ai rien compris. C'est peu être à cause du langage qui me fait plus penser à celui d'un petit marquis, plutôt que de celui d'un mec d'aujourd'hui. Attention, c'est pas une critique, mais j'ai un petit peu de mal quand même.

bon faut quand même savoir écrire pour sortir des trucs aussi bien ficelé que

"Estompant de clarté les ombres importunes
Me dirait que, du jour, la nuit fait résonance. "

Faudrait que je puisse la replacer à une exposition de peinture actuelle qu'à cause d'un pote peintre je fréquence souvent, question apéro et buffet.

Je me vois le dire tiens en parlant d'un clair obscur d'un tag mal fait sur une toile à 10.00 euros.

   Francis   
30/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'équinoxe de printemps source d'espoir ou seuil d'un nouveau départ. L'ombre diminue, la terre est fécondée, Les couleurs nuancées. Et tourne notre petite planète sur laquelle se succèdent les jours, les saisons. J'aime beaucoup le troisième quatrain.

   Curwwod   
3/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voici un poème harmonieux au rythme fluide à peu d'exceptions prêt, sans grand reproche au point de vue formel, qui exprime un désir profond de renouveau dont le printemps est une métaphore. Il s'agit surtout d'un besoin de régénérescence dans le monde des idées, des sentiments et des sensations, un désir profond de libération d'un état présent décevant et stérile. Je regrette un vocabulaire où la recherche prend des allures de complexité, laquelle rend le propos parfois trop obscur.
Un vers pas trop agréable à l'oreille :
"J’ai l’idée qu’il faudrait qu’enfin, je m’appartienne"
C'est un beau poème.

   Pussicat   
26/12/2014
Bonsoir Fanch,
Je viens de vous croiser aujourd'hui il me semble... second texte que je commente je crois... et très bien écrit !
Tout coule, cela roule et la langue avec, rien à dire, c'est de belle facture, et j'ai ma préférence pour le troisième quatrain qui développe ce thème de la liberté d'être, de devenir quelqu'un, quelque chose qui vit et pense et créé ; et puis la dernière pour son espoir et sa belle langue : Ravauderait l’esprit d’une âme clairvoyante.
Bravo !
A bientôt de vous lire,

   StayinOliv   
23/2/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Poème bien écrit mais difficile à lire, tant sur la forme que sur le fond. J'ai cru comprendre dans les grandes largeurs que le but c'est de se trouver soi même, de suivre son propre chemin,de sortir des ténèbres.. Mais les phrases sont à mon sens trop longues, et à chaque fois que j'attends un point, les vers repartent jusqu'à la fin de chaque strophe. Un peu essoufflant je trouve. Reste que je lirais d'autres de vos textes avec plaisir

.

Olivier


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