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Poésie néo-classique
Fanch : Je te sais de mon ciel...
 Publié le 17/10/10  -  6 commentaires  -  872 caractères  -  165 lectures    Autres textes du même auteur

Aimer... même si l'on se heurte et, parfois, l'on se déchire, au point de faire de sa soumission un acte héroïque et de ne concevoir l'au-delà qu'en fonction de cet amour…


Je te sais de mon ciel...



Je te sais de mon ciel, et ma peur est soudaine
D'en subir, par instant, les éclairs et le vent,
Ignorant de nos jours la dérive malsaine
Que l'on suit à l'insu des promesses d'antan.

Sans un geste divin pour être de ta glaise,
Est-ce d'une magie ou de quelque sorcier
Qu'il me serait donné, pour que je ne te lèse,
Le secret d'un hymen que l'on ne peut dévier ?

Demeure-t-il au cœur un seul rêve viable,
Non dans ce qu'il dirait d'un idéal dessein
Mais pour la raison pure qu'il resterait capable
De tracer, sans détours, notre nouveau chemin ?

Je te sais à jamais, pour moi, d'éternité,
Et n'aurais nul besoin de vivre en paradis
Ou d'être en purgatoire de l'éden espéré
Si l'enfer se parait, d'ici à l'infini,

Des teintes exaltées d'un amour qui survit…


 
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   pieralun   
8/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un beau poème. un peu complexe pour moi, il a nécessité plusieurs relectures.....mais le sens est profond et la complexité du propos est à l'image de celle de la dérive de l'amour avec le temps.
Dans la forme, j'y ai trouvé de très beaux vers:

"Je te sais de mon ciel"

"Sans un geste divin pour être de ta glaise"

"Je te sais à jamais, pour moi, d'éternité"

Seul le mot "capable" m'a dérangé....je ne sais pas...il n'est pas poétique...trop réaliste, il ne colle pas au reste.
Bravo pour l'ensemble.

   framato   
10/10/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Que c'est triste pour un amour de seulement survivre...

J'ai eu un peu de mal à en arriver jusque là, tant la construction de cette poésie me semble difficile. Les rimes sont forcées, manquent de naturel, et j'ai trouvé impressionnant le nombre de petits mots d'appoints utilisée uniquement pour arriver au décompte de l'alexandrin. (et ou, de nos jours, pour moi, Et, ou, si

pour être de ta glaise, pour que je ne te lèse me semble une répétition très moyenne.

Je ne suis pas convaincu par le fond (les images me semblent fort convenues, ni donc par la forme qui me semble forcée). Cette poésie gagnerait sans doute à être retravaillée pour arriver à un texte qui semble plus "naturel".

   Lunastrelle   
10/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un poème qui manque un peu de musicalité, à cause de tous ces "de", "que", "un", "et", etc. On dirait qu'ils semblent là pour qu'il y ait le nombre de pieds adéquats... Il faudrait peut-être essayer d'en enlever, et reformuler les vers pour que les mots en eux même se lient, et coulent sans accrocs...
Au niveau de la ponctuation c'est parfois un peu hasardeux aussi... Ce qui rend le texte haletant et un peu bancal (par exemple les deux premiers vers).

Niveau fond, je ne suis pas totalement convaincue, il manque un peu de passion à cet ensemble...

   Niels   
17/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai bien aimé les première et quatrième strophes ; notamment la "dérive malsaine que l'on suit à l'insu des promesses". (Je sais pas si le son "s" convient le mieux à l'image, mais j'aime bien quand même.)


La seconde strophe me paraît obscure dans son contenu. Je crois que j'aurais presque préféré lire le poème sans cette partie-là.


Après, on peut pas dire que les rimes soient très riches, pour le coup.



Sur le fond, j'ai trouvé que le ton assez froid convenait plutôt bien à la thématique : oui, cet amour n'est pas flamboyant, il survit, c'est tout ; et on espère...

   ristretto   
18/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
la troisième strophe me touche particulièrement

nouveau chemin
faitre naître une nouvelle communion

très touchant
merci

   Anonyme   
20/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'm bien le premier quatrain, si je fais abstraction des rimes qui sont un peu faibles.
Je m'interroge sur l'utilisation du terme dévier pour seoir au secret d'un hymen. Je le verrais percé ou dévoilé. Adaptation syllabique faisable. Ajustement de l'image appréciable.
Troisième et quatrième quatrain faiblissant en qualité d'image et de puissance évocatrice, de l'originalité on repart dans un schéma plus classique, contredit par les rimes - définitivement faibles à suffisantes - et le vers de clôture.
Vers de clôture agréable, dans la lignée du premier quatrain.
Ni le fond, par trop classique, ni la forme ne m'ont réellement intéressés. Rien de neuf sous le soleil poétique.


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