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Poésie néo-classique
Lechat : Farce d'automne
 Publié le 17/10/10  -  12 commentaires  -  853 caractères  -  228 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques mots ramassés entre cimes et torrents...


Farce d'automne



La faute à toi, mon Dieu !

L’automne rougissait des premières rigueurs.
Ruisselait de partout la nonchalante angoisse
De ceux pour qui la mort est une courte farce.
Au printemps reviendraient les anciennes vigueurs.

Des tons « juillet » du val, les bombes d’un tagueur
Citron, sanguine et flamme en effaçaient les traces.
Très bientôt le vernis d’un pâle ourlet de glace
Viendrait finir la blague et l’œuvre du blagueur.

La faute à toi, mon Dieu !

À la Joconde on mit un bouc, une moustache.
De l’art surréaliste ou simplement potache ?
Qu’importe ! Ils continuent au ciel de barbouilleurs,
Les Dali, les Duchamp, à trembler de fous rires
Et c’est leurs doigts tremblants qui jettent ces couleurs.
La faute à toi, mon Dieu, qui les as fait mourir !


 
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   pieralun   
8/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le thème est excellent! Quelle belle idée que de comparer la transformation hivernale de la nature, à l'œuvre qu'un surréaliste taquin ferait subir aux hommes!

Le traitement est bon, le style est enlevé à l'image d'un scénario de farce.
Le poème est parsemé de mots et expressions qui rendent l'ensemble frais et poétique.
J'aurais mis une virgule entre les vers 5 et 6, et j'aurais écrit " le ciel deS barbouilleurs.
Mais pour le reste, j'aurais été incapable de l'écrire, c'est pourquoi je félicite chaleureusement l'auteur

   framato   
9/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Si le ciel peut prendre des couleurs surréaliste en automne, c'est donc la faute à Dieu qui les a fait mourir ! J'aime beaucoup le fond de ce poème...

Bon, il y a bien quelques défauts, hein, mais il est souriant !
Second quatrain, deuxième vers, dommage d'avoir mis les traces et pas la trace... La rime aurait été plus belle au singulier.
Dernier vers du même quatrain, dommage d'avoir mis blague et blagueur, il faudrait trouver un moyen d'éviter la répétition, tout en sachant que farce a déjà été utilisé.
Pour le rythme, j'aurais ajouté une virgule après Joconde (à la dernière strophe) et pourquoi pas un point d'exclamation en fin de phrase, car c'est la charnière du poème, le moment qui claque.
"Qu’importe ! Ils continuent au ciel de barbouilleurs" au niveau de la prononciation, au ciel de barbouilleurs est difficile. Des barbouilleurs aurait été mieux, et quitte à évoquer les surréalistes, pourquoi pas pousser jusqu'à débarbouilleur ?
La chute est excellente. Un moment sympa, merci (même si le texte aurait pu être encore meilleur à moindre frais)

   Marite   
10/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Rythme, rimes, tout me plait dans ce poème. Le thème est original et traité avec humour: ce serait donc ces artistes peintres disparus qui nous offriraient le festival des couleurs de la nature aux changements de saison?
"Des tons « juillet » du val, les bombes d’un tagger
Citron, sanguine et flamme en effaçaient les traces.
..."
Ce sont les vers que je préfère.

   Anonyme   
17/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Lechat ! Un poème bien enlevé, une écriture plaisante et un sujet qui ne manque pas d'humour, que te dire de plus ?
J'aurais bien vu "des barbouilleurs" mais ne suis point l'auteur !
J'aime tout particulièrement le premier quatrain mais le tout est de très bonne facture... Bravo !

   Arielle   
17/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un régal cet automne des barbouilleurs !
C'est vif, alerte et dansant et en dépit de sa brièveté la fable est pleine d'humour et de trouvailles.
Impeccable dans la forme.
J'aurais, je crois, sauté une ligne pour détacher la dernière phrase qui précise le refrain.
"De barbouilleurs" a peut-être été préféré pour éviter qu'à l'oral on entende débarbouilleurs ? Pourquoi pas "ces" ?

   Anonyme   
17/10/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Ah si le surréalisme se limitait à être cité pour exister...

Cette poésie me déplait car je la trouve inaboutie.
Je ne m'arrêterai pas à la prosodie, d'autres y ont vu ce que je ne soulèverai pas.

Je ne suis pas convaincu par l'entrée en matière. Que vient faire Dieu là dedans?

Première strophe, le sens profond m'échappe, je ne suis pas certain d'mer le dernier vers.

Tagger m'aurait semblé plus correct que tagueur, francisé et ne gagnant rien à perdre son anglicisation.
La seconde strophe, me semblant plus convenable, pèche par manque de rigueur sur le dernier vers. Blague/blagueur un peu faible avec la palette de vocabulaire que la langue française nous offre.

La dernière strophe me fait mal au coeur. Comme si le surréalisme se limitait à Dali et Duchamp.
Soit.

Pour moi, le fond n'est pas mis en valeur, le résumé est meilleur que le texte.
Dommage.

Parfois, la maitrise de la prosodie (et encore parfois les rimes faibles ou suffisantes - angoisse/farce, quelle hérésie - auraient pu ressembler à des rimes riches) ne suffit pas.

   Niels   
17/10/2010
Je n'ai pas vraiment aimé : la comparaison me laisse plutôt froid ; l'alternance des temps de conjugaison m'étonne ; et je n'aime pas la rime avec farce.
Et puis je crois que ça m'aurait vraiment plu davantage sans le "running-gag" de la faute à Dieu.

(Du coup, je ne note pas ; ça ferait sans doute chuter fort la moyenne.)

   Brisemarine   
18/10/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour, Lechat
Je trouve le fond original et très plaisant. La forme est aussi une réussite, hormis les quelques imperfections signalés déjà, tolérables en néo-classique, je crois. Très belle chute. Mes vers préférés:

Des tons « juillet » du val, les bombes d’un tagueur
Citron, sanguine et flamme en effaçaient les trace
J'ai aimé. Merci pour cet agréable moment de lecture.

   Anonyme   
23/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a dans ce poème une petite dose d'impertinence qui ne saurait me déplaire.
Ce petit coté "vandale" surtout.

L'automne est revisitée de manière intéressante dans ce poème, si ce n'est ce leitmotiv, à mon avis inutile : "La faute à toi, mon Dieu". Ne desservant pas plus que ça le propos.
Surtout le dernier vers qui est (toujours) selon mes impressions, une mauvaise conclusion du poème.

   David   
2/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Lechat,

Rien de culinaire dans ce poème, l'image semble très claire : le ciel d'automne, ses couleurs, sont comparés à des peintures surréalistes pour leur côté iconoclaste, l'automne ferait à la nature ce que ces peintres ont fait à leur art. J'ai compris comme cela.

Il y aurait comme une notion de défi aussi avec ce troisième vers :

"De ceux pour qui la mort est une courte farce."

L'automne et certains peintres comme un moyen de "faire passer la pilule" de l'hiver ou de la perspective de la mort.

Pour les défauts, un peu trop de rimes en "eur" bien que ça permettent de faire entrer des mots important au début, ceux de la fin sont moins pertinents je trouve. Le trembler/tremblant aussi des vers 14/15 amoindrit un peu la fin.

   Anonyme   
8/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Lechat;

Très bien écrit mais le premier vers m'a aussitôt emmené vers un pessimisme une idée noire....
Donc je le redis , la poésie qui accuse , est sans doute la plus noire à mes yeux, et certainement la plus facile à écrire...

   Anonyme   
4/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voici un poème qui nous présente l'automne d'une manière plutôt originale, le titre nous ouvre la marche "Farce d'automne".

La plume a comme toujours son phrasé méticuleux et précautionneux. Pourtant je ne saurais dire pourquoi, il me manque un petit quelque chose, l'éclat qui fait que tout d'un coup, le poème explose comme un feu d'artifice. Là, je n'en ai que les prémices.

Le plaisir de vous lire est toujours présent, plus j'avance dans vos écrits.


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