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Poésie néo-classique
Fanch : L'appel…
 Publié le 10/04/12  -  6 commentaires  -  873 caractères  -  141 lectures    Autres textes du même auteur

Imaginer et sentir que les jours à venir seront mieux vécus que le passé… à moins que ?


L'appel…



Je veux enfin reprendre une marche vivante
Que quelques lâchetés d'une âme trop servile
Avaient laissé se perdre en des terres mouvantes
Dans l'oubli d'un dessein que je pensais fertile.

Je voudrais du passé dévoiler la mémoire,
N'en faire table rase à jamais libérée
Que s'il m'était donné, offerte en présentoir,
La tendre résilience d'émotions enterrées.

Faut-il donc, là, rêver de nos anciens jardins,
Jachères périmées aux fausses nostalgies,
Ou se dire au réel, heurté par ces destins
Que les âges recouvrent d'une douce antalgie?

Songer qu'un souvenir, qui pourtant me fut grand,
Punirait mon enfance s'il n'était que mensonge
Ou mutation latente au désir d'un moment…
Alors que je demande qu'aucun regret ne ronge

Les heures qui m'appellent à assiéger le temps.


 
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   Miguel   
23/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un poème dont le sens ne coule pas de source ; non par un parti-pris esthétique d'hermétisme, mais, me semble-t-il, par une expression un peu alambiquée qui serait plutôt une faiblesse. Dévoiler la mémoire du passé, n'est-ce pas le contraire d'en faire table rase ? Comment une jachère peut-elle être périmée ? Pourquoi discréditer les nostalgies en les accusant, très arbitrairement, d'être fausses ? La "mutation latente" n'est pas un modèle de clarté.
J'aime assez la première strophe, mais le verbe "penser", surtout à l'imparfait , me semble inapproprié : si "je" reprends cette marche associée à ce projet, c'est que "je" le crois toujours fertile ; de plus, le caractère de subjectivité conféré à ce projet par le verbe "penser" conviendrait peut-être mieux aux erreurs avouées, "lâcheté", "oubli", plutôt qu'à ce qu'on présente comme ayant gardé, à nos yeux, sa justification à travers le temps, puisqu'on y revient.
Ces réserves faites, la fluidité des vers, le rythme, la mélodie, l'art de créer une atmosphère par la tonalité mélancolique du texte, révèlent de charmantes dispositions pour la poésie. Je crois qu'il ne manque qu'un peu d'exigence de l'auteur à l'égard de son travail.

   Arielle   
27/3/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Voilà un appel que je trouve particulièrement lourd à suivre. Il est, à mon avis, lesté de trop de "qui" de "que" me faisant perdre le fil de phrases interminables.
Pourquoi ne pas couper vos phrases en évitant ces relatives qui encombrent inutilement le déroulement de vos vers, essouflent le lecteur, hachant péniblement sa lecture ?
L'essai mériterait vraiment d'être transformé ne serait-ce que pour ce dernier vers que je trouve magnifique.

   kamel   
29/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour
Une mise en forme bien étalée aux règles de la poésie néo_classique donne un charme remarquable.Les rimes déterminent leurs présences pour ajouter un bel aspect sur le plan de la résonance,un fond qui émerge par ces signes explique parfaitement son titre : l'appel. Dès le début ,on remarque cette volonté de reprendre cette marche tant oubliée,de la rendre instable.
En effet ,on assiste à une progression thématique,relatif à son titre pour nous dévoiler cette mutation.
Bonne continuation

   funambule   
11/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Subtil... tout en étant attendu, entendu... et finalement assez classique dans l'approche. Une déclinaison cherchant l'espoir dans une ambiance brumeuse sans rien de révolutionnaire qui apporterait sans doute un certain charisme à l'ensemble. Ce n'est pas tout à fait ennuyeux... mais (et c'est peut-être aussi le but) assez peu excitant.

   fredericprunier   
12/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
j'ai eu du mal à ne pas perdre le fil directeur de cette histoire
du temps qui nous échappe
et je pense que c'est le principal défaut de ce texte

peut-être qu'une des causes de ce ressentir
est l'utilisation à tendance philosophique de cette versification,
ce qui rend la musique moins facilement mélodique
que pour quelque autre poème

néanmoins, j'ai apprécié

amicalement

   Charivari   
18/4/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Désolé, je n'ai pas apprécié. Les tournures alambiquées, et l'abus des pronoms relatifs (que-qui-dont-où) alourdissent considérablement les phrases. L'ensemble est monotone, manque de relief, le ton est grandiloquent mais finalement l'émotion absente, en tout cas pour moi.
cependant, on peut s'apercevoir, de par le lexique employé, la syntaxe, la prosodie, que l'auteur domine bien le langage poétique.


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