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Poésie néo-classique
sqark : Je luis de mépris
 Publié le 08/04/12  -  6 commentaires  -  1552 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

As-tu le regard bleu ?


Je luis de mépris



Il a le sourire lourd
Et le regard bleu,
Quand il offre aux alentours
Son ennui crasseux.


Il demande si j'entends
Ces bruits moi aussi,
Pourquoi est-ce si tentant
De tromper sa vie ?


Il pense qu'on se pourrit
Chaque jour un peu,
Qu'on perd l'envie, l'appétit
Quand on perd le feu.


Si l'esprit a ses limites,
C'est un migrateur,
Il se lance à sa poursuite
Cherchant la grandeur.


Est-il encor du sublime
Accoudé au bar ?
Est-il encor des enzymes
Dans le creux du soir ?


Il veut ces antiques steppes
Aux reflets d'onyx,
Mais où se cachent les guêpes
À la voix prolixe ?


Où sont les statues de miel
Érigées pour lui,
« Celui qui croyait au ciel »,
Et l'autre à la vie ?


Où sont les longues prairies
Grasses de leur joie ?
En joyeuse compagnie,
On brûlait des rois !


Trouve-t-on le long des côtes
Encor l'aventure
Qui partait avec nos fautes
En pleine nature ?


Où sont les soupirs fébriles
Des passions très brèves
Et le souffle qui jubile
Couché sur la grève ?


Quand « sur nous tombe et s'endort »
L'ivresse au matin
Étions-nous pleins de remords
De n'être que nains ?


Il cherche encor les merveilles
Que l'Aube lui prit…
C'est pour ça qu'à mon réveil,
Je luis de mépris.


 
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   placebo   
9/4/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Je préviens l'auteur que je ne suis pas vraiment dans la meilleure humeur pour lire ou commenter, mais comme je n'aime pas les textes sans commentaires…

J'ai eu du mal, au début, et puis à la relecture ça va un peu mieux. La faute à la longueur ; je pense que certains passages auraient pu être supprimés sans peine.

Deux citations que je n'ai pas reconnues (j'avais prévenu, je suis pas littéraire en ce moment ^^) et qui appartiennent à deux strophes qui ne m'ont pas plu. Une sorte d'opposition bar/rêve de voyage, pour ce que j'ai compris.

À relire le début, j'ai vraiment du mal
- 1ere strophe, crasseux me dérange. Ça fait trop "sale" par rapport au début de la strophe, je trouve.
- 2eme strophe, je n'aime pas la fin (tromper sa vie, rime)
- 5eme, les questions orientent sur un autre rythme et je trouve les enzymes de trop également.
-…

Si je devais retenir deux strophes, ce serait "où sont les grasses prairies…" et la dernière.
Je n'ai pas ressenti d'émotion. Il n'y a pas que la longueur, pour moi les images manquent de force.

Bonne continuation,
placebo

   wancyrs   
9/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a de la langueur et de la mélancolie dans ces strophes. Une recherche des sensations perdues, des questions qui sans doute resteront sans réponses... J'ose croire que ce "il" est cette partie spirituelle que nous avons en nous, cette chose qui en nous essaye de comprendre la cause des évènement... Même si le texte en son traitement n'a rien d'original, et que les images ne se profilent pas au fil de la lecture, il a au moins ce mérite de nous rappeler ce perpétuel combat que l'humain a avec son milieu de vie

   fredericprunier   
10/4/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
à la première lecture je me cherchais un peu
à la deuxième, je suivais mieux l'histoire de cette errance

peut-être que la misen en forme du texte gagnerait en donnant un peu plus tôt les clés de ce tableau
pour comprendre ce portrait de clochard, ou de dérive alcoolique, pour emmenver le lecteur plus fort et plus forcément vers le pourquoi de l'histoire


ce que j'aime le moins c'est la stophe suivante

Il veut ces antiques steppes
Aux reflets d'onyx,
Mais où se cachent les guêpes
À la voix prolixe ?

j'ai un peu de mal à adhérer à ce bourdonnement de guêpes mélangé à des antiques steppes (pourquoi les steppes d'ailleurs ?)
et pourquoi onyx...??? (l'absinthe ?????)
en bref, ce quatrain ne m'impose pas les IMAGES que vous avez voulu (m')* écrire ...

* le m' est pour moi, lecteur...

amicalement

   funambule   
11/4/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Un thème classique, à la fois éternel et trompeur traité ici d'une façon assez aérée qui confère une bonne respiration à l'ensemble. Je trouve tout de même que ça manque un brin d'originalité même si les images portent bien l'idée. Je reste donc un peu déstabilisé, l'émotion est là mais quelque chose de "désignant" me retient.

   Miguel   
11/4/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Texte décousu, ou alors il n'est pas évident de percevoir le lien qui unit ses strophes, et parfois même les éléments qui les constituent (par exemple la 2 : deux questions : si j'entends ces bruits, pourquoi est-ce tentant de tromper sa vie ; le rapport entre les deux m'échappe ; au reste la seconde est agrammaticale, puisqu'elle est construite au discours direct alors qu'elle est introduite par un verbe de parole). Trop de flou dans ce "il" et dans ce "je", dans ces images bien trouvées parfois mais disparates, et une longueur qui accentue le sentiment d'ennui. Je ne dis pas qu'il n'y a rien de bon : je sens qu'il y a une atmosphère, un lyrisme derrière une porte qui ne s'ouvre pas pour moi. Pour ma sensibilité, je dirai que l'auteur de ce poème a fait un mauvais emploi de sa bonne plume.

   Charivari   
18/4/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Ce que j'ai préféré dans ce texte, c'est le rythme. Cette alternance de vers en 6 syllabes (ou en 7) et d'autres en 5 rend le poème assez cadencé. J'ai apprécié aussi une certaine légéreté et quelques images, comme le regard bleu, ou encore les vers suivants : "Est-il encor du sublime / Accoudé au bar ?".

mais à part ça, je suis loin d'être convaincu. Les problèmes, à mon avis, sont les suivants :
-cohérence de l'ensemble: on n'arrive à cerner ni l'ambiance ni le thème et c'est tout de même dérangeant. D'après ce que j'ai pu lire sur un autre commentaire, ce serait le portrait d'un clochard... je ne sais pas, je n'aurais pas trouvé ça tout seul...
-le texte aurait gagné à être plus symétrique, c'est à dire vraiment une alternance 6 syllabes et 5, avec de temps en temps un refrain ou une cassure dans le rythme, parce que le texte est long et l'ensemble est lassant niveau prosodie.
-des images que je ne comprends vraiment pas, comme les guêpes à la voix prolixe, pour ne citer qu'un exemple


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